EVENTS

*De retour d'expédition ― escortée par le sigisabe, Zendae pris sa plume pour faire son premier rapport au Noble Erminantius.*


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-- Zendae (Wed Jan 8 20:08:04 2014 UTC):

- Prêt ?
- Prêt !
Zendae et Osquallo touchèrent la pierre magique simultanément, et furent immédiatement happés par les forces cosmiques de téléportation, comme instant hors du temps entre canopée et écorce, au travers d'un cercle de feu.

Il reprirent conscience de leur corps au milieu d'une brume épaisse et toxique qui les agressa instantanément. Mais en ce lieu mortel était pourtant établi un campement, celui de Pei-Ruz, zorai tristement célèbre.
Les deux matis se drapèrent d'invulnérabilité et profitèrent de ce court répit pour inspecter les alentours. Il trouvèrent facilement ce qu'ils cherchait. Dans une grande cage, un kipesta était prisonnier. Le spécimen était même contaminé, suant la Goo par toutes ses écailles. « Ainsi donc l'information glanée par Osquallo était vrai, ce chef maraudeur savait aussi comment capturer les kitins », se dit Zendae.
Ayant vu ce qu'ils voulaient voir , ils utilisèrent la pierre semblable à la première pour revenir au Havre et ne pas succomber sur place aux vapeurs nocives.

L'Amazone réfléchit un moment. De toute l'écorce elle n'avait trouvé que deux exemples de kitins capturés. Maintenant chez Pei-Ruz et la dernière fois au camp des maîtres de la Goo. Interroger l'un ou les autres sur la méthode de capture s’avérerait certainenemt fastidieux. Ils leur riraient au nez ou bien ils exigerait des compensation humiliantes, et de plus se serait diplomatiquement compromettant d'entrer en relation avec ces énergumènes.

Soudain son visage s'éclaira – une idée.
- Allons attaquer le camp des maîtres de la Goo !
- Hein ? Comme ça ? s'interrogea Osquallo.
- Un assaut éclair rassures-toi, tuons le kipesta de la cage ! Ensuite nous espionnerons ces zoraii pour comprendre comment ils procèdent pour capturer un nouveau kipesta, expliqua Zendae toute excitée.
- Aaah sil !

Le camp des maîtres n'était pas loin au nord et était bien gardé. Les foreurs kamistes savaient se tenir à l'écart des patrouilles belliqueuses. Mais ces zorais ne se méfiaient pas trop de deux matis. Ces derniers s'approchèrent jusqu'à distance d'établir un lien magique avec le kipesta en cage. Par chance ce dernier était en bordure du camp. Zendae et Osquallo faisaient semblant de forer en attendant que la patrouille qui faisait des rondes autour du campement passe de l'autre coté.

- Maintenant ! Siffla l'amazone entre ses dents.
Elle et le sigisbae se redressèrent, et concentrèrent toute leur puissance offensive pour établir un lien destructeur avec le kitin prisonnier. Ce dernier commença rapidement à se tordre dans sa cage sous les effets du poison magique.

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-- Rumeurs d'Atys (Sat Jan 11 18:45:12 2014 UTC):

"Tuez-les !!!"

L'ordre rugi par Bo-Qung Fao, le chef de la tribu, n'était pourtant pas nécessaire. Déjà, une horde furieuse de Gardes d'Élite se ruait en direction des deux inconscients ...

Pendant ce temps, à l'intérieur du camp, Bo-Qung Fao tempêtait face à l'enclos : il ne pouvait que constater la mort de son specimen ...

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-- Zendae (Sat Jan 18 23:20:50 2014 UTC):

Pliés en deux et se tenant le ventre, il fallut plusieurs minutes aux deux matis pour reprendre leur souffle, autant parce qu'ils avaient du courir tout le long de la vallée perdue pour échapper aux gardes survoltés, que parce qu'ils étaient pris d'un fou rire suite à la réussite de leur coup.
- Hahaha ! tu as vu ça, ils ont réagit plus vite qu'un groupe d'ybers quand tu tapes au beau milieu !
- Oui incroyable, j'en ai même aperçu certains nous balancer des sorts en lourdes à une distance pas possible. Heureusement tu fais de bonnes parures !

Après s'être remis des émotions, l'amazone expliqua son plan :
- Ca ne va pas être si facile pour les Maîtres de la Goo de se procurer un nouveau kipesta. Comme on l'avait observé en repérage, il ne s'agit pas d'un kipesta du Vide, mais d'un bien plus petit. Ils vont devoir faire une expédition loin de leur camp.

En effet les entomologiste avaient classés les spécimens de cette taille en tant que « kipestas enragés ». Dans la jungle on en trouvait que dans le Nœud de la démence ou au Bosquet de l'ombre.
- Allons déjà vérifier leur zones de capture possible. J'ai ma petite idée sur les lieux.

Osquallo et Zendae arpentèrent les deux régions, en considérant les meilleurs critères vis à vis des Maîtres de la Goo.
Les kipestas étaient rares dans le Nœud. La plupart sur le plateau désertique après la rampe, mais des spécimens déjà trop gros. Seul un lieu isolé au nord Est de la région, un de ces promontoires en forme de tête de kipee, abritait des « kipesta irrités ». Ils étaient plus petits que celui que possédaient les Maîtres, mais restait l' éventualité qu'il grandisse en cage ou qu'on trouve la bonne taille à une autre saison. Pour s'y rendre les Maîtres devraient traverser le nord du Havre de Pureté d'Est en Ouest. Le promontoire était ensuite assez proche.

Dans le Bosquet de l'ombre on trouvait les kipestas plus facilement. Le lieu idéal, accessible rapidement pour les Maîtres, semblait au Lac dissimulé. Au « vrai lac dissimulé » pour rependre le terme qu'avait un jour employé Fey-lin lors d'une chasse commune aux kitins blancs. Il s'agissait d'un plan d'eau au fond d'une crevasse de l'écorce, au sud Est de Min Cho. De nombreux spécimens de kipestas se trouvaient là, dont les enragés.
Pour s'y rendre les Maîtres devraient traverser vers le sud le Havre de Pureté, longer la frontière avec le Bosquet de la Vierge, poursuivre dans l'Est des cités de l'Intution, en passant par les Birds of Omen, avant de enfin arriver dans le Bosquet de l'ombre et ce petit lac.

- Je pense qu'ils vont plutôt se diriger vers le Bosquet. En allant vers le Nœud cela les ferait passer devant le camp de la Compagnie de l'Arbre puis la Montage des cornes. La route sud est plus discrète et la chasse plus facile.
- Et si ils se faisaient livrer par d'autres ? Pensa Osquallo ?
Zendae fit une moue
- Dans ce cas notre plan échouerait. Ce que je souhaite c'est voir la capture, et même s'emparer du moyen de capture si il y en a un.
- On peut surveiller leur chasseur aussi, un certain Fai-Cu Len, proposa le matis, affichant un demi-sourire, probablement à cause d'une manière d’interpréter la phonétique de ce nom.
- hihi oui, bonne idée, il va sûrement faire parti de l'expédition. Tu t'en charges ?
- Sil.
- Je vais prévenir mes sœurs Yanee et Thalys, pour se mettre en poste dans le havre. On surveillera les accès à l'avant poste du croisement du Démon et l'autre vers la Compagnie. Connaître leur destinations éventuelles nous donne un avantage, on sera pas obligé de les suivre de trop prêt pendant leur déplacement jusqu'au site, mais plutôt les attendre cachés sur place. Je vais aussi envoyer un message à la forêt. Ser Erminantius m'avait priée de contacter la serae Boréale au besoin.

Aussitôt l'izam expédié, Zendae retrouva ses sœurs et donna des directives pour détecter le départ en expédition des Maîtres, tandis qu'Osquallo s'organisa pour suivre les faits et gestes du chasseur lorsqu'il était hors du camp.

Il ne restait plus qu'à attendre un mouvement des Maîtres. Zendae était confiante dans les augures, la Déesse se montrait favorable.

L'izam était venu se poser près de Boréale, tendant sa patte à laquelle était accroché un message. La Matis, décrocha le message, laissant devant l'oiseau fatigué quelques graines fraichement extraites de l'Ecorce.
Promptement, elle franchit le seuil du Hall de Guilde et prenant de quoi rédiger sa réponse, s'installa à une petite table de travail pour y écrire.

Deles silam, serae Zendae !

Je viens de recevoir votre missive et au ton employé je vois qu'il y a urgence à y répondre. Bien entendu, vous pouvez compter sur moi pour continuer à vos côtés l'enquète actuelle !
Pour le bien et la sécurité du Royaume, je me fais donc un devoir d'être à votre disposition dès que vous m'en ferez demande mais je répugne naturellement, et vous le comprendrez, à m'en prendre à des alliés de la Karavan !

J'ai présenté le travail conséquent que vous et Ser Erminantius avez déjà mené au sujet de ces kitins détenus par les tribus. J'espère pouvoir compter sur l'aide de certains amis mais ceux-ci sont déjà très occupés par la construction des camps d'observations ou par d'autres tâches au service de la Couronne, notamment la chasse aux kitins des profondeurs qui hantent le Royaume de notre Karan. Jena seule sait s'ils pourront se libérer à temps.

Transmettez, je vous prie, mes salutations à vos sœurs ainsi qu'au ser Osquallo.

Jena Aiye ! Stevano Aiye !

Boreale

Elle roula la lettre et sciemment, laissa sur la table de travail celle reçue de la serae Zendae afin que tous à la Firme puissent en prendre connaissance. Souriant, elle se dit que souvent la curiosité est une alliée puissante. Elle espérait que ce fait se vérifierait une fois de plus...

Rissa rentra dans la pièce, lu la missive. Sa délicatesse à la massue allait bientôt être employée, se réjouit-elle. Mais maintenant allons faire le ménage, ce hall à grand besoin d'un nettoyage...

Tournant en rond à l'intérieur de sa tente comme un kipesta en cage, Bo-Qung Fao, le chef de la tribu des Maîtres de la Goo, ne décolérait pas.
« Comment ça, « impossible » ? »

Le chasseur Fai-Cu-Len répondit du ton calme qui lui était habituel, insensible à l'orage le menaçant de sa foudre indomptable :
« Yui, impossible. Notre lieu habituel de capture est entièrement rempli de kitins à cause du tas de dômes situé juste à côté. Donc sauf si tu préfères attendre que le peuple zoraï fasse une descente là-bas pour épurer le coin, j'te l'redis, c'est impossible. »

Nouvel accès de colère de Bo-Qung Fao. Des injures fusèrent, quelques objets volèrent, adroitement évités par le chasseur aguerri. Enfin, après un moment qui aurait pu paraître interminable à d'autres homins, le calme revint. Et ce fut d'une voix relativement posée vu son tempérament coléreux que le chef reprit la parole :
« Bon. Donc, il nous faut un plan B. Car pas question d'attendre de pouvoir mettre en place notre tactique habituelle. Je refuse d'être un jour de plus la risée de tous ! Entre Pei-Ruz qui se moque effrontément de notre cage vide en nous narguant ouvertement, le Cercle Noir qui nous demande si on veut l'aide d'une de ses patrouilles pour la capture, et les homins foreurs ou chasseurs que je vois rire au loin en voyant notre cage vide, on a l'air de quoi ? »

Le chasseur choisit avec sagesse de ne pas répondre.

« Fai-Cu, il nous faut un nouveau kipesta au plus vite. Pars sur le champ, piste, explore, réfléchis. Je veux un plan parfait dès demain. »

Le Zoraï s'inclina brièvement puis sortit sans un mot. Il courut jusqu'à l'Avant-Poste Diplomatique du Croisement du Démon, traversa le Havre de Pureté puis les Cités de l'Intuition dans leur partie est, pour arriver dans la partie nord-ouest du Bosquet de l'Ombre.

Le lendemain, Fai-Cu Len rentra comme prévu au camp d'une démarche souple et assurée. Il s'entretint un long moment avec Bo-Gung Fao à l'intérieur de la tente, d'où cette fois-ci nul éclat de colère ne fusa.
Peu après, le camp tout entier fut en effervescence.

A la nuit tombée, un groupe de sept membres des Maîtres de la Goo, le chasseur Fai-Cu Len en tête, prit la route vers le Bosquet de l'Ombre avec un chariot lourdement chargé.

(HRP: ce qui suit à été revu et valider avec l'animation)

Osquallo se préparai à partir pour espionner le chasseur des maitre de la goo comme convenu avec Zendae.

- C'est lui même un chasseur donc il sera surement à l'affut je vais devoir la jouer finement.

Afin de ne pas s'encombrer et de rester silencieux le matis n'emporta que ses deux dagues et une armure légère agrémentée de quelques pièces plus solides.

- Les dagues bien affutées, l'armure bien attachée, l'homin bien préparé ! En route, je ne dois pas décevoir l'amazone !

Le matis quitta le camp pour se diriger vers le campement des Maitres de la Goo.
Arrivé dans la vallée perdue il aperçut au loin le chasseur sortir du campement et se diriger d'un pas rapide vers le Havre, il se hâta à son tour en longeant la falaise pour rester à couvert du relief.
Le chasseur ralentit le pas une fois au cœur du Havre pour éviter les kitins et les prédateurs, se cachant d'un kincher par ici, attendant la traversée d'une meute de torbaks par là, progressant rapidement à travers la jungle mais avec une prudence témoignant de son expérience et de son habilitée, le désignant parfaitement pour la mission dont l'amazone et le matis le pensaient investi.
Osquallo n'eut guère de problèmes à le suivre la voie étant sure, le chasseur se chargeant de prendre la route avec le moins d'obstacle possible.

- Il à l'air d'avoir une idée derrière la tête, il avance comme si il savait où aller - se dit le matis en s'efforçant de ne pas faire de bruit et de n'être pas vu.

Arrivée à la frontière des Cités de l'Intuition, Fai-Cu Len s'arrêta et se cacha derrière un arbre pour laisser passer un couple d'homins lourdement armés, visiblement en train d'effectuer une livraison pour les camps d'observations kitins.
Adossé à un arbre le matis attendait que les homins passent, ayant cru en reconnaitre un, il ne souhaitait pas être découvert s'ils venaient le saluer.
C'est sous les yeux amusés d'un yubo qu'Osquallo jeta un coup d'œil furtif en direction du chasseur et le voyant repartir se remit en route en adressant un sourire au yubo.

Fai-Cu Len continua sa route en avançant prudemment tout en contournant soigneusement les patrouilles du cercle noir quitte à y perdre du temps,
comme si se faire voir des membres du cercle pouvais mettre sa mission en danger.

Arrivé vers un monticule kitin, crevant l'écorce comme un abcès, le chasseur jeta un coup d'œil rapide afin de vérifier la présence des kipestas enragés.
Il fit ensuite le tour du promontoire des Kipees, pour revernir au lac dissimulé duquel il inspecta également les abords
Enfin, il s'arrêta plus loin à l'abri d'un bosquet, observant un groupe de bandit qui c'était éloignés de leur camp et regardaient un monticule.

- On devrait déménager le campement ça ne m'inspire pas confiance cet endroit depuis que les kitins y creusent un trou ! Et si toute une armée en sort ?
- Hum si au moins ça éloignait les apprentis justiciers des environs...

Suite à quoi les deux brigands se mirent à discuter un moment sur la présence des kitins dans les environs.
Sortant lentement et précautionneusement de sa cachette le chasseur se dirigea vers les bandits.

Le matis trouva refuge derrière un arbre suffisamment gros pour le dissimuler, et alors qu'il tentait d'écouter la conversation, il sentit la curiosité le piquer au niveau des mollets.
A sa plus grande honte le petit yubo, rencontré précédemment, avait réussi à le suivre lui aussi et à l'attaquer par surprise, bien que les renforts de ses bottes suffisent a retenir les crocs de l'importun.
Fai-Cu Len et les bandits échangèrent quelques mot suite à quoi il l'accompagnèrent à leur camp.
Il eu une longue discussion avec un troisième bandit visiblement mieux vêtu et mieux équiper que les deux autre.
Pendant ce temps, dans l'espoir de se libérer, le matis agita prudemment le pied, tandis que le chasseur quitta le camp en affichant une mine et une allure satisfaite.
Osquallo afficha une grimace lorsqu'il reposa le pied sur une brindille qui cassa net, s'en suivit un sifflement et choc sourd lorsque la flèche se ficha dans l'arbre.
Le matis se figea et le temps s'arrêta un moment, puis le silence se rompit tandis que le yubo mordillait énergiquement la flèche.
Fai-Cu Lan s'apercevant qu'il ne s'agissait que d'un yubo repris sa route en direction du bosquet de l'ombre.

Le matis considérant qu'il avait terminé sa mission s'éclipsa discrètement pour rentrer directement au camp en informer Zendae, celle-ci s'étonna de voir les marques de dents sur les bottes neuves du sigisbae et s'éloigna en rigolant lorsqu'il lui expliqua.

- Hahahaha ! Bien nous devons nous tenir prêt pour la suite. - affirma t-elle en rentrant dans sa tente pour se préparer.

Après quelques pas l'amazone s'arrêta et en jetant un regard par dessus son épaule dit en souriant malicieusement:

- Tu devrais prendre soin de tes bottes, on a du allez loin pour chasser ces matières.

La petite troupe formée de sept Maîtres de la Goo alla tout droit au camp des Spleen Busters. Une discussion animée débuta, des éclats de voix fusèrent, des armes menaçantes furent brandies. Puis les tensions s'apaisèrent et le calme revint. 

« Allons-y ! », cria le chasseur Fai-Cu Len.

Les Maîtres de la Goo s'approchèrent résolument du monticule jouxtant le camp des bandits et entreprirent de tuer un à un les kitins y résidant, sous l’œil attentif et discrètement admiratif des bandits. Le chef de ceux-ci afficha alors un sourire satisfait et accueillit Fai-Cu-Len à bras ouverts dans son camp, tel un ami de longue date.

Le chasseur, insensible à ce changement soudain d'humeur, commença à décharger le contenu du chariot dans le passage long et étroit situé juste derrière le camp, aidé de ses compagnons. Et c'est là que les Maîtres de la Goo montèrent de hautes barrières, construisant un vaste enclos dans toute la largeur du passage, son entrée tournée à l'opposé du camp. Enfin, un large filet en fibres grossières fut étalé au sol à l'intérieur de l'enclos.

Le chasseur contempla un instant leur travail, visiblement satisfait.

« Ça fait bien plus loin que l'endroit habituel, t’es sûr d'arriver à attirer la proie jusque là ? », lança un Maître de la Goo.
« Et l'enclos est moins discret que le cul de sac naturel du lac caché », renchérit un autre.

Le regard noir du chasseur leur firent regretter leur remarque.
« Mettez-vous en place, j'vais l'chercher. »

Obéissant sans un mot, les six Maîtres de la Goo sortirent du passage par l'entrée opposée à celle du camp des bandits et se répartirent de part et d'autre de la paroi, accroupis, cachés derrière des treillis de branchages.

Le temps passa.

Soudain, enfin, les homins embusqués virent Fai-Cu Len arriver en courant, agaçant sans cesse un kipesta enragé qui le coursait furieusement. Ils attendirent que l'un et l'autre soient entrés dans le passage étroit pour jaillir de leur cachette et en barrer l'entrée de leur corps.

Le kipesta, voyant le chemin bouché devant lui par un obstacle inattendu, sentit le piège et fit brusquement demi-tour, découvrant alors l'entrée barrée par six homins. Furieux, il s'apprêtait à forcer le passage et à envoyer valser les bipèdes osant s'en prendre à lui. Mais déjà, la barrière homine s'animait, se mouvant lentement, lançant à tour de bras des sorts de peur bien ajustés. Paniquée, perdant tous ses moyens, la malheureuse proie obéit à son instinct et partit à l'opposé de ces visions de terreur, fonçant droit dans le piège.
Dès que le kipesta fut entré dans l'enclos, Fai-Cu Len en sortit prestement et en ferma la porte, l'attachant solidement au montant.

« Maintenant, vite ! », hurla-t-il.

Alors, avant que le kipesta ne parviennent à s'échapper, les sorts de peur se changèrent en sorts d'étourdissement, puis de sommeil. Et bientôt la proie s'écroula au sol, incapable de résister plus longtemps à ce déferlement magique.

La petite troupe ouvrit alors la porte et pénétra dans l'enclos. Attrapant les bords du filet grossier étalé au sol, ils empaquetèrent soigneusement leur proie avant que la magie cesse son effet.

« Voilà du bon travail, Bo-Qung Fao sera satisfait. Allez, on le porte dans la cage du chariot et on rentre ! »

* * *

Quelques heures plus tard, la cage du camp des Maîtres de la Goo contenait de nouveau un kipesta. Celui-ci n'arborait pas encore de sinistres nuances violettes, mais nul foreur des alentours ne doutait que c'était question de jours...

Zendae pris une nouvelle fois la plume d'izam. Les lettres et autres rapports n'étaient pourtant pas l’apanage des Amazones, mais durant les huit années d'exil ayant suivit le deuxième essaim, sa préceptrice Atéande avait mis à profit le temps pour lui inculquer de telles aptitudes.


Le Ser Erminantius était certainement le Noble matis le plus proche de sa sororité. Sans doute appréciait-il leur ferveur matis tout autant que la fraîcheur de leur tempérament, et sûrement était-ce volontairement qu'il fermait les yeux sur leurs orientations religieuses, qui seraient suspectes pour tout activiste karavanier.


Zendae repensait à la scène. Osquallo qui était revenu de son espionage pour donner l'alerte. Il avait fallu se hater car les Maîtres semblaient passer directement à la capture. Heureusement cela n'était pas loin du campement des Amazones.


Les chasseurs étaient tellement concentré sur la capture qu'il n'avait pas été très difficile de les observer. Et, cachée derrière un fourré, tout ses sens aiguisés pour percer la technique secrète des Maîtres de la goo, elle fut presque déçue en réalisant quel était leur mode opératoire.

- "Pas de dispositif inconnu, ni de substance altérante", avait elle murmuré à Osquallo caché à ses côtés. "Juste... de l'organisation et ... du bon sens".



A vrai dire, ce qui avait surtout déçu l'Amazone, c'est de ne pas avoir pensé elle même à la méthode. Pourquoi, avant de l'avoir vu faire, aurait-elle pensé que ce plan était impossible ? Cette question la faisait méditer.

Erminantius lisait la lettre qu'il venait de recevoir de l'Amazone.

Le rapport était court et simple... "Simple", c'était le mot qui tournait dans la tête d'Erminantius. C'est si simple et si efficace se disait il. Parfois on se fait une montagne d'une chose, et la simplicité vient la résoudre.

"Capturer un kitin des profondeurs vivant pour pouvoir l'étudier".
La chose semblait simple et évidente pourtant aux yeux d'Erminantius, mais beaucoup d'homins lui avaient rit au nez, ou lui avaient juste répondu "si c'est si simple, pourquoi personne ne l'a déjà fait?". Mais une petite poignée de matis l'avait suivit dans cette démarche et finalement la chose semblait maintenant assez simple. Il fallait juste bien l'organisé.

Un lieu étroit.
Un filet.
Des mentalistes.
Des kitins.

Et d'autre choses aussi.

Erminantius pris sa plume en se disant que c'était surement le moment de provoquer une seconde réunion du groupe d'étude. Il invita donc ses amis a se réunir pour discuter des avancées et des suites a donner à leur premières découvertes.

PS (HRP): s'il était possible de traduire ça sur le forum anglais, merci.

Suite à la dernière réunion du groupe d’étude des kitins, les amazones avaient pour mission de rechercher des lieux permettant la capture et de stockage de Kitins. Avec l'aide de Wushepeng, membre de la firme, nous sommes parties en expédition. Notre attention s'est d'abord porté sur le jardin majestueux et le tertre de la dissidence, puis sur le jardin fugace.

Les lieux jugés intéressants ont été inscrits sur les carte ci-dessous.





Le lieu n°1 se trouve à proximité d'Yrkanis. Néanmoins, la proximité avec la falaise présente un risque de chute trop grand pour le Kitin comme pour les homins.

Le lieu n°3 n'offre que la possibiliter de lancer un filet sur un kitin en pleine course, que l'on forcerait à passer sous le pont d'écorce. Il est donc moins intéressant que les autres.

Les lieux n°2, 4 et 6 sont très semblables. Seul leur proximité avec la kitinière peut différencier leur intérêt. Ils sont constitués d'un long couloir entre deux parois d'écorce. Il est possible d'accéder au sommet des deux parois. Les deux entrées sont suffisament grandes pour laisser passer un ou deux Kitins.

Le lieu n°5 est également semblable aux trois précédents lieux, à la différence qu'une garnison de la garde royale a installé son camp à l'une des deux entrées. Leur présence, ainsi que la proximité de la kitinière (lieu n°7), devraient permettre d'élaborer une stratégie efficace pour capturer toute sorte de Kitins.

Le lieu n°8 est situé au jardin fugace. C'est une cuvette creusée dans l'ecorce, où l'eau de pluie vient former un genre d'étang. L'entrée n'est accessible que par une pente légère, et les parois de la cuvette sont très haut et très raide. Ce serait l'endroit idéal pour maintenir un kitin en captivité, sans matériel sophistiqué. Malheureusement, il est très éloigné du lieu n°5. De plus, il n'y a pas de kitinière dans la région et la présence de kitins aux lieux n°9 et n°10 est très irrégulière.

En conclusion, le lieu n°5 convient très bien à la capture de toute sorte de kitins, à condition d'y construire les structures nécessaires à leur captivité. Le lieu n°8 est un deuxième choix dans le cas où l'on parviendrait à trouver des Kitins spéciaux à étudier dans le jardin fugace.

Erminantus avait reçu beaucoup d'izam dans la journée. Tous avaient le même sujet. Il fallait rapidement organiser la capture d'un Kitin des profondeurs. Chose pour laquelle, son groupe et lui, attendaient depuis quelque temps un signe d'approbation des autorités matis.

Il avait donc contacter directement les plus imminents des ses collègues ainsi que sa Grâce le Duc Rodi di Varello pour arriver à fixer une date pour présenter en détail le projet aux autorités matis.

La date avait été fixé à 11h - Dua, Medis 20, 3rd AC 2578(*) au pied de la Rotoa de Bravichi.

Les invitations partirent en direction des Nobles maisons matis, de sa Grâce le Duc Rodi di Varello, du botaniste royal Cuiccio Perinia, de ser Zorroargh en qualité d'invité permanent et de la Maison Royal matis.

Des affiches furent placardées dans chaque villes matis afin que chaque matis priant Jena soit informé et puisse également venir à la réunion.
Un post scriptum finissait l'annonce : Les ambassadeurs reconnus du peuple Zorai et du peuple Tryker pouvaient demander l'autorisation de venir observer la réunion.

(*) Lundi 9 juin à 21h heure française

[HRP] la traduction de ce post serait nécessaire, merci. [/HRP]

Relation de la rencontre entre les Nobles d’Avalae et Ser Cuiccio Perinia, Botaniste Royal, près du camp d’observation matis de la Masure de l’Hérétique, le Quarta, Nivia 4, 2ème CA 2579

Ser Cuiccio Perinia a indiqué l’endroit où serait posé le piège, ainsi que sa date d’érection.
Il s’agira d’un enclos géant, en grande partie végétal, composé de très grosses racines façonnées pour grandir dans la forme désirée, et d’autres végétaux pour combler les interstices.
Les graines pourront être plantées lors de la prochaine rencontre, le 15h - Quarta, Germinally 10, 1st AC 2579

Néanmoins, il reste un espace entre deux séries de racine, et il sera nécessaire de le combler avec un mur de bois. Ce qui nécessitera des matériaux supplémentaires :
- 1000 bois de motega de la forêt, choix minimum, q150 minimum
- 1000 bois d’abhaya de la jungle, choix minimum, q150 minimum
- 500 résines de colle (toutes régions), choix minimum, q100 minimum
- 500 fibres dzao de la forêt, choix minimum, q100 minimum
- 300 cornes de torbak, q150 minimum
Un Artisan Royal en prendra livraison à Avalae.
[HRP] Ce PNJ sera poppé d’ici quelques jours. [/HRP]

Une entrée sera ménagée sur un côté de l’enclos, où seuls des végétaux seront visibles, afin de ne pas inquiéter le kitin. Puis, une fois celui-ci entré, l’appât homin qui l’aura attiré jusque là pourra se dégager par une petite ouverture au ras du sol.
Il faudra alors retenir le kitin, grâce au filet géant fournis par les Trykers, le temps de condamner l’entrée de l’enclos.

La question de l’identité de l’appât n’a pas été réglée sur place, mais il ne fait nul doute que les volontaires afflueront pour l’honneur du Royaume.

Avant de se disperser, le groupe est allé vérifier les informations fournies par un garde du camp d’observation, qui disait avoir vu un énorme yubo dans le Centre de Recherche du Marais Pétrifiant.
Après enquête, un gros yubo, et de nombreux plus normaux, occupait bien le Centre de Recherche. Néanmoins, il n’était pas de taille contre les homins présents, et ser Zakkk a pu prélever un objet étrange sur son cadavre. Cet objet sera remis à l’Académie pour étude.

[HRP] L’event de construction aura lieu le Wednesday, 30 July 2014 19:00:00 UTC (10 years ago)
La capture est prévue le Wednesday, 6 August 2014 19:00:00 UTC (10 years ago) [/HRP]

[HRP] La traduction de ce post serait nécessaire, merci.[/HRP]

Rentrant d'une expédition à la Masure de l'Hérétique, Fey-Lin rédigea et fit copier et placarder dans les Cités de l'Intuition une Annonce officielle pour informer les habitants de la Jungle.

Après un bref instant de contemplation, elle marmonna : Encore une fois où le panneau d'affichage devant l'étable nous aura fait défaut.