ROLEPLAY

Toute ma vie, ces rêves m’ont hanté.
Toute ma vie, ils m’ont obsédé.
Je n’ai jamais pu penser à autre chose, seul les comprendre m’importait. Et à présent, mon existence se résume à méditer, et provoquer des sommeils artificiels pour revoir ces rêves. J’ai du mal à survivre dans la civilisation. Toutes actions qui m’éloignent de mes rêves et me ramènent à la réalité m’insupportent. Mais je dois me forcer à vivre pour déchiffrer ces énigmes.
Je rêve, je les vois, mais seulement des silhouettes, je les entends, mais seulement des chuchotements. J’ai pris l’habitude de graver tout ce dont je me souviens sur des fagots. Mais jamais rien de bien concret !
Peut-être qu’un jour, je trouverais un moyen d’aller au-delà de ce seuil… mais pour le moment, le fruit de cette quête n’est que la frustration d’échouer toujours plus près du but.

J’étais si près du but ! Et encore une fois ! ENCORE ! J’ai été réveillé avant de pouvoir voir, de pouvoir comprendre ! Je maudis tous ces éléments perturbateurs qui m’éloigne de la vérité !
A présent, j’ai faim. Je suis trop faible, mais j’ai besoin de manger avant de me rendormir. J’essaye de me déplacer, chaque pas est un effort surhomin. Mais j’y arrive, la faim m’éloigne de mon objectif, je dois la combler au plus vite. Je commence à implorer de quoi manger au passant, tous m’évitent, tous me fuie, je les maudis ! Ces aveugles qui croit voir alors que leurs yeux sont aveugles !
Je finis par trouver de quoi me calmer, une galette de céréales et fruits à moitié écrasé à terre. Je ne sens même pas son gout. Et pendant que j’efface temporairement ce besoin, j’entends quelqu’un parler. Les paroles me frappent ! Je ne me souviens même plus de la nature de l’homin, incapable de reconnaître sa race, sexe ou équipement, je suis trop loin de la réalité pour l’identifier.
Mais ses paroles m’intéressent !

Je ne peux pas dépasser le seuil, pas seul en tout cas. Et ce que j’ai entendu est plutôt encouragent : l’homine qui s’entretenait avec les gardes avait fait mention d’un individu dangereux, il aurait fait sombrer dans la folie une zoraï a l’aide de substance étrangère. Ces produits me permettraient sans doutes de rêver plus profondément, de pouvoir traverser ce seuil. Le réveil m’en empêche à chaque fois, mais si je ne peux pas me réveiller ? Si j’étais plongé en catalepsie, dans un sommeil profond et psychédélique ? Pourrais je m’aventure suffisamment loin ?
Le seul moyen de savoir est d’essayer, dans ce cas, il ne me reste qu’une seule chose à faire, le trouver, et me procurer ses substances miraculeuses !

Enfin ! Enfin !!!
Je l’ai trouvé ! J’ai enfin pu me procurer ces substances miraculeuses !
Je suis si excité, j’attendais ce moment depuis si longtemps. Je me précipite alors quelque part de tranquille et isolé. Je me force à me calmer, je respire lentement, vide ma tête. C’est bon.
Je réfléchie à l’endroit où je pourrais m’installer. J’avais due faire tant de chemin pour le rencontrer, j’étais à présent perdu dans les dunes de sciures et n’avais plus le courage de retourner dans la jungle. Je pourrais peut-être aller à Thesos? Non, pas assez discret.
Les oasis alors, proche et pas trop difficile d’accès, c’est décidé.

Après quelque instant, j’arrivais à la source de Thesos, incapable de dire combien de temps avait duré le trajet, j’avais perdu toutes notion du temps.
Je m’installe prêts de l’oasis de sève, sort les ampoules et repense à la rencontre.
Je l’avais trouvé par hasard, alors que je devais me rendre à Yrkanis, une solution potentiel y était. Mais le destin en avait décidé autrement. Je l’avais payé une somme conséquente, beaucoup de dappers que j’avais volé dans la ville même de Thesos, et il m’a vendu les substances.
J’ouvre délicatement la première ampoule, avec un soin excessif, et je la bois doucement.
Maintenant vide, je me m’enfouie dans mon matelas de mousses, feuilles et brindilles, afin de me protéger du froid de la nuit. L’effet de fait vite ressentir, mon corps s’allège et je m’envole dans les ténèbres…

*Rapport remis au légionnaire lopyrèch*


Objet: rapport sur la découverte du corps à la source de thesos.

cal i selak!

Le Quarta, Thermis 04, 2e CA 2591, je suis partie en patrouille vers 8h.
Le même jour, à 13h, j’ai découvert le corps inanimé d’un zoraï à la source de Thesos.
Après l’avoir ramené en ville vers 15h, la procédure d’enquête a débuté, un appel à témoin a été fait pour identifier l’individu et les prêtres ont commencé l’étude du corps.
Le corps présentait un rictus de terreur, mais aucune trace de blessure.
Des traces de drogues ont également été retrouvées sur lui, notamment 2 fioles: une vide et une remplie.
Certains gardes l’ont reconnu comme un voleur qui avait sévi il y a peu.
L’hypothèse principale sur la cause du décès est une intoxication à la drogue.

cal i selak!
Légionnaire naveruss

Je l’ai vue.
Où suis-je ?
Je l’ai vue !
Qu’est-ce que je fais la ?
Je l’ai vue !!!
Je dois fuir !
Je l’ai VUE !!!!!
Vite ! Ils doivent savoir !
JE L’AI VUE !!!!!!!
Lui ! La ! Vite ! Il sera le 1er témoin !
JE L’AI VUUUUUUUUE !!!!!!!!!!!!

Osquallo fabriquait tranquillement des munitions sur son Mektoub arsenal à l'étable cerakos quand une espèce d'illuminé déboula de nul part complétement paniqué.

Tient encore un Zozo zozo se dit-il sans arrêter de fabriquer ses munitions.

L'illuminé visiblement paranoïaque lui tendit une dague en balbutiant une histoire de types qui arrivent et qu'il ne fallait pas la perdre.

Puis il parti en courant, enfin si on peut appeler ça courir.

Après quelques instants ... absolument rien n'arriva à sa poursuite même les gardes ne semblaient pas particulièrement préoccupés et continuaient de simplement ne faire que leur travail en marchant tranquillement avec leur grosses armes sans munition.

Osquallo regarda la dague et y lu une sorte d'énigme avec le numéro 1 a coté.

Après avoir été faire un tour rapide dans les environs des endroits visiblement cités, sans avoir rien remarqué de particulier, il la rangea dans son sac en se disant qu'il avait justement besoin d'un cale porte.

Il faudrait qu'il la montre à l'amazone à l'occasion, vu que cela ressemblai à l'un de ses projets.

Ils m'ont suivi !
Ils m'ont retrouvé !
Ils me traquent !
Je les ais semés !
Je me suis caché à Farhaiven.
Mais je ne les ai pas semés.
Je dois toujours fuir !
Mais avant, un de plus sera sur la voie de la vérité !
Eux ! Ils auront le deuxième indice !

Cette fuite pourra elle prendre fin un jour ?
Si seulement j'avais la liberté de mourir !
Mais même ce droit, il m'en prive !
Ma fuite ne sera pas éternelle.
Je finirais toujours par m'épuiser.
Je finirais par succomber.
Et ils m'attraperont...
Mais avant !
Avant que ça arrive, je les aurais montrés au grand public !
Déjà un troisième témoin !
Je ne dois surtout pas tout révéler aux même, il serait traqué lui aussi.
Il faut que les témoins se cherchent, se trouvent, et partagent.
Sinon, viendra le jour où il arrivera. Mettra fin à cette tragédie.
La seule solution, c'est de mourir avant.

Ils se rapprochent !
IL SE RAPPROCHENT !!!
J'ai peu de temps!
Vite ! La ! Mon quatrième témoin !
Ils doivent savoir ! Ces aveugles doivent savoir !!! 

https://www.youtube.com/watch?v=O5e4aY-_72g


L'air était empli d'une fumée bleutée, porteur d'odeurs qui individuellement auraient pu être plaisantes.

Combinées ainsi, seul l'habitant de se lieu pouvait les trouver agréables. Ses occasionnels visiteurs ne pouvaient généralement masquer leur inconfort quand leurs yeux peinaient à s'ajuster sur les formes rendues floues et incertaines par les vapeurs et la pénombre perpétuelles. Quand leur nez en plus les agressait, étrangement, ils n'avaient plus tellement de secrets qu'ils arrivaient à garder.

La combinaison des déplaisirs et inconforts... ou peut-être la simple nature des vapeurs incitait-elle à la sincérité.

Il chantait, sa voix sinistre n'ayant que sa propre oreille comme auditoire alors qu'il broyait des fragments de carapaces au milieu de ses alambics.

Un oeil sur le calendrier lui indiqua l'essentiel. Trela allait bientôt le chercher encore. Ses rêves devaient être... naturels à nouveau.


Half a pound of dappery sap
Half a pound of treacle
That's the way the melody goes
Pop goes the yubo

Half a pound of crystal tchak
Half a pound of treacle
That's the way the story goes
Out comes the evil

Feels so good, feels so bad
Feels so good, feels so bad

Half a pound of crystal tchak
Half a pound of treacle
That's the way the story goes
Out comes the evil

Feels so good, feels so bad
Feels so good, feels so bad
Feels so good, feels so bad
Feels so good, feels so bad

Half a pound of crystal tchak
Half a pound of treacle
That's the way the melody goes
Pop goes the yubo


L'esprit un peu ailleurs, il se saisi d'une masse de chair, la déposa sur un plateau sous lequel brûlait un feu. Après quelques minutes, il se saisit d'une épine, la cassa et la planta dans la masse. La bouchant avec son pouce, il en vida ensuite le contenu dans une fiole, un liquide épais et blanchâtre mêlé de quelques gouttes de sang, comme le tourbillon d'une goutte de vin échappée dans un verre de lait.

Il remplit trois autres fioles à l'aide de son épine avant que la masse de chair exsangue ne soit également vidée de l'autre liquide qu'elle contenait.

Son estomac gargouilla. Les longs travaux lui avaient donné faim et, dans la cave, il n'avait plus rien.

"Lorganeer Naw Drakani!"
Alors que Jazzy félicitaient chaleureusement ses deux nouvelles recrues que sont Thopy et Eoxyan, accompagné de Kyriann ils s'avancèrent vers le chef des gardes de Fair Haven afin de se présenter. Jazzy semblait vouloir s'entretenir avec.

Mais le calme des lacs et leur joie du moment fût interrompu par des hurlements:

"- ILS VONT ME RETROUVER!!! JE SUIS FOUTU!!! JE DOIS ME CACHER!!! VITE!!! AU SECOURS!!!"

Jazzy eu à peine le temps de se retourner qu'il vu un Zoraï à tout juste quelques centimètres de lui et sans même avoir le temps de dire un mot, surpris par la situation, le tryker se vit recevoir une lame dans les mains.

Puis ce drôle de messager repartit en courant.
Jazzy, suivi par ses 3 drakani, pourchassa l'homin de la jungle pour lui venir en aide et répondre de cette situation. Mais le Zoraï sema nos trykers par ses grandes enjambées.


Jazzy examina l'objet quelques instants plus tard...
C'était une dague...
" - C'est une dague Zoraï je reconnais la forme du manche...
tien.. d'ailleurs, il y est gravé un message..."
Jazzy, montra le message gravé à ses drakani sans prononcer les mots à voix haute! Il fallait être prudent.
Kyriann fit remarquer qu'en plus des mots assez insignifiants sur la dague, le message était précédé de nombres - 02/12 -

"- Nous en parleront à la réunion de guilde! En attendant ce jour, il ne s'est rien passé ici! je compte sur vous! on ne sait jamais..." déclara Jazzy à l'abris des oreilles indiscrètes.

Le commandant recouvra la dague avec précautions d'une peau d'ber qu'il avait dans son sac. Tandis que ses jeunes recrues riaient de la folie du Zoraï, Jazzy gardait un air sérieux, il n'aimait pas çà...

Je reprends mon souffle, difficilement.
J'ai un peu d'avance, pas beaucoup...
Je le revois, il est le deuxième témoin.
Ils m'accueillent.
Ils me protègent.
Et moi...
Je les ai mis en danger.
Pendant un instant, ils ont réussi à les éloigner.
Mais idiot... je leur en ais trop dit.
Je les ai mis en danger.
Pas un danger concret... pas un danger de matière.
NON !
Un danger indéfinissable, horrible, atroce, cauchemardesque.
Ils m'ont attrapé.
Je suis fini
J'ai très peu de chance de m'en sortir.
Mais je n'abandonnerais pas pour autant.
Non, j'ai encore beaucoup à révéler.

Ils me maintiennent !
Je suis fini !
Tout est finis...
NON !!!
Je n'abandonnerais pas !
Pas en sachant ce qui m’attend !
Mon esprit a encore quelques liens sur le réel.
Dans une torture mentale, j'arrive à immiscer quelques pensées chez un homin.
Je le guide, il me sauve.
Sa magie revitalise mon existence, et le lien mental me sert de chemin de retour.
Je respire à nouveaux, mon retour est douloureux comme une naissance. Je redécouvre la vue, l'ouï, le touché, l'odorat et le gout.
Celui qui m'a ramené, qui m'a évité le pire, j'ai à peine le temps d'en faire mon huitième témoins que je dois fuir mes bourreaux !