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#1 [fr] 

HRP:

N.B.: Ce post est préparatoire à la suite du SOS à la Théocratie. Les premiers messages rappellent en quatre posts des événements clé du SOS, y ajoutant certains éléments qui font partie de la trame, mais qui n'ont pas fait l'objet de messages en forum. Si vous n'avez pas lu le SOS, nous vous recommandons fortement de le faire avant de vous lancer dans ce qui suit.

http://app.ryzom.com/app_forum/index.php?page=topic/view/16693/1

Notez que nous sommes présentement à la recherche de traducteurs maîtrisant l'anglais ou l'allemand. Contactez-moi si vous désirez/acceptez de traduire certains textes vers l'une ou l'autre de ces deux langues.

Merci beaucoup!

**************

"Ça fonctionne au-delà de toutes mes espérances", songeait-il.

Sous ses yeux, la femelle avait touché ses pieds, retiré ses vêtements, exposé son corps de toute une variété de façon auxquelles elle ne se serait jamais pliée en temps normal. Elle était entrée dans un nid de Kitins sans armes ni armure -et avait été rematérialisée par la Karavan... encore sous son contrôle. Elle avait une volonté ferme, un orgueil puissant. Il était son maître, maintenant.

Le test ultime restait à faire. L'emmener devant le maire et lui faire signer un acte de mariage...

La pensée était si ridicule qu'il éclata d'un rire nerveux. Il était impossible que le sérum fonctionne aussi bien. Il avait peur qu'il fonctionne aussi bien...

**************

Un Igara planait en une spirale paresseuse au-dessus du ciel de la jungle. À son regard perçant, rien n'échappait vraiment. Dans l'atmosphère moite et chaude, au sol, il nota qu'à travers arbres et plantes, une chose bleue à deux pattes se mouvait difficilement sous les coups de fouet et d'aiguillon d'un bourreau de la moitié de sa taille.

Pour l'oiseau, ils démontraient une réalité qu'il avait vue maintes fois prouvée. En vérité, je vous le dis: ce sont les plus petits qui s'avèrent souvent les plus hargneux.

**************

Le labyrinthe était un rêve pour un Cuttler. Les proies y passaient incessamment. Des armas à s'en faire péter le bide, des homins à l'occasion -et pourtant, pour le traverser, il faut vraiment être trop con...!

Entre prédateur et proie, un instant de reconnaissance suffit en tout temps.

Quand l'ivresse de la chasse prenait ses compères et ses frères de meute, ils attaquaient parfois le village, tout près. Parfois, lui-même le faisait. Aucune bonne nourriture, là-bas -ou aucune facile.

Parfois, toutefois, une bonne nourriture pouvait en sortir. Les quatre bêtes à deux pattes qui en sortaient seraient peut-être savoureux. Toutefois, ils avaient plutôt l'air de chasser que d'être des proies. Ils cherchaient des traces...

**************

Une homine, esquivant une lame tombée du ciel, roulant dans l'habitation... elle fouille, elle trouve.

Une fiole. Rose, mauve... dur à dire. Le secret bien gardé d'un allié fou à lié.

**************

Il se gratta l'oreille. Pour lui-même, il n'était qu'il. Il était lui, il était tout, rien n'avait de réalité avant d'être entré à portée de ses sens, rien n'en avait plus après en être sorti. Il courait avec joie et abandon sur le ponton. Sa course s'acheva sur une note interrogative. Devant lui, trois choses qui marchaient debout étaient debout en triangle, devant lui. La douleur se lisait sur un visage, la fureur sur l'autre, l'indécision et l'incompréhension sur celui de la femelle. Il se gratta de nouveau l'oreille, ne comprenant lui-même rien. Il regarda enfin sur sa gauche. Un grand mâle aux cheveux verts, le corps couvert de tissus bruns, dépareillés, décousus... bref... l'air de n'avoir jamais vécu de bons jours, tenta de lui planter sa griffe dans le flanc.

Quand il lui eut mordu le pied, les gardes homins le bombardèrent de leur puissante magie afin de défendre le vilain.

Peu importe qui agresse, jamais personne ne défend un yubo en détresse.

**************

Un javing observa le regroupement, la masse s'immobilisant ensemble comme un troupeau, se mobilisant il ne savait pourquoi. Ils portaient des objets scintillants, des choses qui, dans son nid, pourraient plaire à celle qui pour lui pondrait des œufs. Peut-être en les suivant pourrait-il dérober quelque chose.

Il monta, monta, monta encore. Les vents chauds le portèrent toujours plus haut. Au-dessus du nid des six pattes, il en perdit plusieurs, mais les retrouva plus haut, là où le vert se fait désert. Il faisait chaud, il faisait sec; s'il ramenait de là des trésors, les oiselles seraient à ses pieds pour le privilège de pondre au centre de sa fortune.

Plus loin, il les suivit, le regard cupide, avide, attiré par la brillance, par la beauté scintillante. Ils se joignirent à d'autres encore et palabrèrent de leurs voix étranges et sans harmonie.

Et puis, des profondeurs promises aux plus téméraires des oiseaux voleurs s'éleva la clameur des combats, le choc des armes et l'odeur du sang.

Sa curiosité décédée, il fuit sur les ailes du vent. Certains trésors, même pour lui, étaient après tout peut-être trop coûteux à acquérir.

**************

Vif, fort, puissant, le torbak avait tout de même été pris aussi aisément qu'un gubani.

Elle était une ombre, lui était plus blanc qu'une mie de pain. Le torbak étourdit eut bien vite sur sa tête un sac et ses pattes liées fermement. L'ascension du muret avec la bête ne fut pas aisée. La bête suspendue se débattit tout autant alors qu'on la tirait vers le haut du muret que lorsqu'on la fit descendre de l'autre côté.

Il y eut un fracas. La bête fut relâchée, la magie fut utilisée. La bête paniquée s'engouffra à travers la porte brisée.

Derrière elle vinrent les homins. L'animal avait eu son utilité. Les pièges s'étaient sur lui déclenchés; ils pouvaient fouiller. Le cadavres mutilé de la féroce créature serait une explication plausible aux esprits les moins rigoureux, mais pas à ceux les plus curieux.

Le temps passa. Ils n'avaient rien trouvé. Le sorcier maraudeur n'avait plus chez lui de ce mélange à base de goo qu'il avait développé.

Maintenant qu'elle en connaissait l'existence, elle devinait qu'il l'avait utilisée sur elle. Elle devinait que d'autres parmi les siens avaient été cobayes. Elle découvrait que sa perversion remontait à bien avant le jour où il était passé à l'ennemi.

"Il ne garde plus rien ici. Pas la peine de chercher plus. Il n'y a plus que l'esclave à interroger..."

Ils avaient encore un coli quand ils franchirent le muret du campement des maraudeurs. Cette fois, il ne s'agissait pas d'un torbak.

**************

-Le Sage Supplice doit mourir!
-Ného dai ké
-Laisse-moi accomplir ma mission!
-Personne ne meurt aujourd'hui

-Il va me tuer si je n'obéis pas.
-Comment le pourrait-il ?
-Je dois servir Jena.
- Elle délire ...
-La reine noire et notre déesse à tous.

Osquallo montre la fiole trouvée sur le maraudeur à la guérisseuse:
-Vous devriez examiner ça.

Dans les sombres profondeurs où dominent les racines, où dominent les kitins, les échos du rire d'un dément résonnent encore.

Edited 5 times | Last edited by Tamarea (1 decade ago)

#2 [fr] 

Tard dans la nuit tout juste avant l’aube, un habitué du bar de Kelen s’affairait à un de ses vices favori, la boisson. De toute façon son contact était en retard, comportement typique des homins du désert. Une imposante silhouette noire fini par le rejoindre et commanda à boire comme si de rien n’était. Les deux maraudeurs passèrent un long moment à s’ignorer. Les Aktimostains patrouillaient en silence, ombres impitoyables qui semblaient flotter dans les ténèbres. Le soleil menaçait désormais de déchirer la noirceur de sa lumière aveuglante. L’un deux fini par adresser la parole à l’autre.


-Tu as des nouvelles? Murmure le Fyros
-Possible. Répond le Tryker tous aussi discret.
-J’ai administré un cauchemar pourpre à mon espion. Dans quelques jours, il aura peut-être ce que tu cherches.
-Peut-être? Gronda le maraudeur au teint basané.

Le Tryker regarda l’intéressé en souriant, dévoilant ses petites dents acérées. Ses yeux déments le fixait et cherchait à lui faire perdre sa patience.

-Ce soldat m’importe peu, et c’est une peste en plus. Rien ne m’oblige à t’aider même si c’est une maraudeure elle aussi.

Le Fyros se leva et d’un coup sec, empoigna le Tryker à la gorge. Le regard noir il lui dit :

-Alors pourquoi le fais-tu!?
-Ha ha ha ha!!! Explosa le petit homin prit d’un fou rire.
-Te moques pas, sinon je te pulvérise et te donne en pâture au cuttlers!

Le tryker attrapa le casque du fyros et le rabattit violement sur le nez de ce dernier, profitant de l’effet de
surprise pour se libérer de la poigne du furieux.

-He he he, te fâches pas frahar, j’ai mes propres objectif c’est tout. Dit le Tryker calmement.

Voyant que le bruit avait attiré le regard des patrouilleurs, le maraudeur du désert contint péniblement sa colère et commanda une autre choppe.

-Il est dégueux cet alcool hein?
- Ouais, je ne m’y ferai jamais.

Le tryker sorti deux bières de son sac et en tendit une à son interlocuteur.

-Ça vient d’où ça?
-D’Avendale.
-Oui d’accord, mais comment les as-tu eu?

Le Tryker sourit et se tût.


Le fyros détestait ce nabot insolent qui répondait à moitié ou pas du tout aux questions. Cependant, il pensait pouvoir se servir de lui pour arriver à ses fins.

-Alors l’espion doit nous rejoindre où et quand?
-Quelque part dans à peine quelques jours.
-Et bien, tu es aussi précis à jeun que soûl toi!

Le fyros noir lui assena une taloche derrière la tête et emporté par l’élan, le tryker renversa sa bière et grogna. Il sourit à l’impertinent et posa sa main sur la garde de son épée par habitude. Le petit maraudeur
éclata d’un rire distordu et donna sa commande à Kelen.

-Je dois lui envoyer un izam pour lui donner notre position, nous le rejoindrons très bientôt. S’il n’a pas la réponse, je le renverrai là-bas mais le temps que nous possédons n’est pas illimité.
-Tu es certain que ton espion ne nous trahira pas? Après tout….
-Je suis certain qu’il ne le fera pas avant son éveil.
-Et si c’est le cas?


Le Tryker planta sa dague dans le bois du bar et esquissa un sourire malsain.
Un silence chargé s’installa.

Last edited by Feargus (1 decade ago)

#3 [fr] 

I promise to read soon, sleepy :P

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#4 [fr] 

Soir chargé d’adrénaline et d’inquiétude, une chasse à l’homin se met en place. Des Larmes se sont mobilisés pour amener en justice un affreux du pire genre.

Téléportations massives et rapides à travers la planète, nous avons couvert rapidement les multiples régions en inspectant ses moindres recoins.

Ce vilain fourbe, menteur et maladivement intelligent se faufilait aisément entre nos doigts. Les mercenaires ne s’arrêtant pas pour faire le point, le zoraï se mit à réfléchir quelques instant.

« Où pourrait-il se cacher? Quel endroit un maraudeur n’osera jamais se cacher? »

Soudainement, on vit son ombre à Zora, endroit même où on doit l’amener. Ce vil tryker est évidemment très sournois. Celui-ci nous voit et fuit rapidement.

Nous sommes repartis en directions diverses à sa recherche. Sa trace apparue à FairHaven pour quelques instants, les trykers retournent toujours à leur source pour s’y abreuver… Mais disparue rapidement après une bière rapide au bar, certainement sans payer.

Sans se décourager… D’une manière plus ou moins rationnelle, le zoraï que je suis se dit : « Être Ezekiel le Démentiel, que ferais-je ? » Surtout que ma deuxième personnalité de Louf est toujours une partie sensible quand vient le sujet d’Ezek et ses « folleries ». Retournant à Zora à toute vitesse, tombant direct devant lui à la sortie de la ville, une pique et une épée se sont lancées en combat sanglant. Mes compagnons sont venus à mon secours pour maîtriser avec soin ce démon des lacs.

Ingfarah et Corwin le tenant solidement, une corde solide entourait ses mains et pieds. Gesticulant et hurlant sur mon épaule, on le déposa dans la prison de Zora pour l’incarcérer.

Ayant aucune foi en Ma-Duk et Jena, n’ayant aucune preuve réelle de leur valeur. Nous portons foi envers les Éveillés Zoraï pour nous démontrer que leur sagesse existe. Que la mise à mort de mon frère adoptif ne sera pas réalité.

Last edited by Sovyc (1 decade ago)

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Le Grand Oignon nous enseigne : Parler peu, jouer beaucoup, le défi ultime.

#5 [fr] 

Je n’ai pas encore fini de restaurer le laboratoire que les deux intrus ont démoli. Il n’y a que trois homins qui savaient comment y pénétrer dont moi. Pourtant, ceux qui ont fait le coup ne sont ni l’une ni l’autre et je ne suis pas encore assez dégénéré pour détruire mon propre lieu de travail. Il me manque encore de l’équipement que je devrai contacter le Cercle Noir pour obtenir. La difficulté de mes projets réside encore et toujours dans la conception du poison lui-même. Très délicat, très long à produire. Je laisse la matisse s’occuper du reste et je prends mon équipement. Il vaut mieux tout emporter… juste au cas.

Je sors mon cristal zin et le vent m’emporte loin.

***
Vêtu de noir, j’essaie de me fondre dans Atys pour mieux pouvoir la ronger de l’intérieur. Je n’entends que les battements de mon cœur, mes sens sont en alerte. La jungle. Je conquis le Havre de Pureté et atteint Zora en silence sans être vu. Il a des patrouilles et quelques graines de vie sans importance, vous ne perdez rien pour attendre. Je vous offrirai à la mort une autre fois.
Il est difficile de traverser la ville sans être vu par personne, il faut être patient. J’ai toute la nuit.
Lentement, un pas après l’autre.

Arrête-toi!

Une silhouette se matérialise et je me tapis dans les ombres. Je te connais, belle homine, et je te connais assez pour te laisser passer et changer mon objectif.

Je bats en retraite et réapparait sur les terres Trykers. Je ne peux pas m’empêcher d’adorer l’eau…il y a des fois où l’on ne peut pas lutter contre sa sève. Je nage et prend mon temps, jusqu’à atteindre les quais de la capitale. Je plonge sous ces derniers et remonte à la surface, là où il a moins d’activité. Je réussis à obtenir ce que je désire, mais quelque chose ne va pas.

Qu’est-ce que c’est?

Cette paranoïa, elle est plus aigüe qu’à l’habitude.

Je sais que tu es là… Mais tu n’es pas Elle…Qui es-tu…

Je prends à nouveau mon cristal et retourne en terre zorai. Tu me chercheras ailleurs le temps que je finisse mon travail.

Je reviens au point de départ et toi tu es loin. Ce qu’il a de bien avec les Masques, c’est qu’ils sont tellement grands qu’ils oublient de regarder plus bas. J’arrive à un angle.

Toi aussi.

Surprise!

Bien sûr que c’est toi… Tu connais mes terrains de chasse, mes habitudes tu es le seul qui puisse me trouver avec autant d’aisance et de flair.

Usurpateur.
Tu portes le masque de mon frère.

***
Je me réveille dans une cage. Ma peau est fendue de partout et se referme lentement. Que s’est-il passé? J’ouvre péniblement les yeux et voit des silhouette qui discutent. Des zorai et deux fyros. J’essaie de me lever, mais remarque que j’ai les pieds attachés par les chevilles et que mes bras le sont dans mon dos. L’effort rouvre mes plaies, je ne peux m’empêcher de tester mes entraves. L’Usurpateur me dit de me calmer. La Furie gronde fort alors je les envois promener.

-Partons, il comparaitra devant la justice à la prochaine assemblée, dit-elle.
-Oui patronne.

Le fyros mâle, lui, ne dit rien. Je n’arrive pas à l’identifier, il n’a jamais enlevé son casque. Ils s’en vont tous, mais le zorai finit par revenir plus tard. Il continue de transpercer ma chair de sa pique. Ça fait mal alors je ris. J’éclate d’un rire dément et il se fâche et je sombre à nouveau dans l’inconscience.

Est-ce que mon collègue a rencontré l’espion?
Est-ce que ce dernier s’est réveillé?
Marundak, je ne te fait pas confiance, qu’as-tu fais de cet agent-double?

#6 [fr] 

Extrait du Journal de bord d'un Fyros Noir.


"""Dua, Thermis 13, 3e CA 2574:

Journée ordinaire au Camp Maraudeur de la Source Cachée.

Mon ami tryker -ce savant fou- me donna rendez-vous a coté de l'étable.

Il avait des informations à me fournir au sujet de notre enquête. Je patientais en fabriquant des bijoux, quand je le vis arriver.


Dua, Thermis 15, 3e CA 2574 Savant fou

Cela fait maintenant 7 jours que l'entretien a eu lieu. Je devais me rendre dans les lacs afin de rencontrer l'espion, pour avoir son rapport au sujet de l'enquête.
Je devais rejoindre le Tryker aussi, afin d'administrer encore un peu de potion a l'espion.
Malheureusement aucune nouvelle de lui ? Cela fait déjà 7 jours qu'il ne donne aucun signe de vie. Et les effets de la potion ne vont pas tarder à se dissiper.


Dua, Thermis 15, 3 e CA 2574 Espion

Au cours de l'entretien avec l'espion, ce dernier me demanda des informations sur une Trykette. Il se questionnais à son propos car parait-il, sont censés se connaitre. De part les dire des autres membres de sa guilde.
Je demande donc a une amie d'enquêter sur cette Trykette afin de pourvoir continuer a me mettre a la recherche du Savant fou..


Dua, Thermis 16, 3e CA 2574 Savant fou

Après nombreuses rencontre et questionnement, mes recherches ralentissent. En effet personne n'a vu le savant fou depuis plus d'une semaine, et la dernière personne l'ayant vu, n'a pas pu m'en dire d'avantage.
Je continue donc mes recherche en alertant les membres de son clan.
Après discutions, nous en sommes arrivés a 2 hypothèses.
1- Soit il c'était fait attaqué par des Kitins. NB:" l'activité kitins de ces derniers jours est inquiètante." rapport des divers dirigeants d'Atys.
2- Soit il c'était fait prendre dans un piège par des homins criant justice.

D'après le passif du savant fou, je pense que la 2eme hypotèse serait la plus plausible. Je me met donc en route pour enquêter sur cette dernière.

Dua, Thermis 16, 3e CA 2574 L'espion

Rapport de mon amie sur la trykette: Elle serais la fille de l'espion. Je doit donc honorer ma promesse et donner rendez-vous a l'espion dans les lacs afin de lui donner les informations demandées.
Sera t'il revenu a la raison? Ou encore sous l'emprise de la drogue? Je doit prendre des précautions avant de me rendre a ce rendez-vous.


Dua, Thermis 20, 3e CA 2574 Savant fou

8 ème jour sans nouvelle du Nabot fou. je commence a croire dans la deuxième théorie. Je vais donc tenter de me renseigner sur qui pourrait lui en vouloir à ce point.

Après discussion avec divers Maraudeurs à l'étable du camp, l'une d'elle me parla d'un kidnapping effectué par le savant fou. Qui était la personne Kidnappée ? Qui l'a sauvée des griffes du nabot le savant fou?

Trop de question qui restent sans réponse pour le moment. je doit m'entretenir avec la cheffe du Clan du tryker, afin d'avoir plus d'information sur se kidnapping.


Tria, Thermis 21, 3e CA 2574

9 jours sans nouvelle du savant fou. je doit me hâter pour le retrouver. ce soir je doit retrouver l'espion, afin de lui parler de sa fille.
J'espère trouver la cheffe du clan du savant fou entre temps.



Tria, thermis 21,3e CA 2574 Espion

Je me suis rendu au rendez-vous afin de lui donner les informations a propos de sa fille.
Personne n'est venu. je pense que le poison c'est dissipé. Je ne pourrai donc trouver le coupable de notre enquête avec le savant fou.



Quinteth, Harvestor 29, 3e CA 2574 Savant fou


Cela fait déjà plusieurs jours que mon ami a disparu. Il faut absolument que je trouve la cheffe de se dernier afin d'avoir plus amples informations a propos de ses actes passés. malheureusement cette dernière reste introuvable.


Quinteth, Harvestor 29, 3e CA 2574



J'ai enfin réussi à trouver la cheffe du savant fou. Elle me confirma que le savant fou avais kidnapper une zorette du nom de Xiaomei.
Et qu'une certaine Fey-Lin avais tout fait pour la récupérer.
Je décide donc de continué sur ma théorie et contacte une amie de longue date afin qu'elle se renseigne sur Fey-Lin.



Quinteth, Harvestor 30, 3e CA 2574


Rapport sur Fey-Lin: Aucun lien de parenter avec la victime du savant fou. Cela confirme ma théorie. Ce n'est pas une question de vengeance, mais bien une question de Justice. L'information me couta 75 graines de Saurona Suprême.

Je décide donc de me rendre a Zora incognito, afin de rechercher des informations sur le savant fou.
C'est la que je suis tomber sur le tableau d'affichage de l'assemblée Zoraï.


^Extrait des comptes rendu des assemblé des cercle Zoraï.^
Compte Rendu de la 6ème assemblée des Cercles Zoraï depuis le retour du second Exode

Cette 6ème assemblée des Cercles a eu lieu sous la direction du Ma'Kwai Mabreka Cho lui-même, accompagné du Sage Sens le Quinta 17 Fallenor du 2nd CA de l'an 2574.


Cercle de la Reconstruction :

L'artisan zorai, Lu Fan-Wan est revenu présenter des modèles de panneau d'affichage, le choix s'est porté sur le modèle C semblable aux stèles de bois et d'ambre peinte. L'emplacement a été décidé ensuite, en face de l'étable sur un endroit où l'herbe est plus rare.
L'artisan a fait parvenir une liste de fournitures nécessaires à la cosntruction, qui sera annexée à ce compte-rendu.
L'Académie de Zora a été baptisée sous le nom de Temple du Savoir (En : Temple of Knowledge / Zorai : Gong-Sok)


Cercle de la Défense :

La proposition récente de l'Empire a été étudiée, et il a été décidé d'accepter l'arrivée rapide de gardes fyros pour renforcer la milice Zoraï. Le principe d'un convoi d'échange d'armes, et l'entraînement a été accepté, l'organisation en est laissée aux initiés et patriotes.


Les sujets non évoqués sont reportés à une séance ultérieure. Celle-ci aura lieu plus tôt que d'ordinaire : il a été décidé de reporter les prochaines assemblées locales pour tenir une assemblée des Cercles supplémentaire.
Le sujet de l'attaque fomentée par des maraudeurs à l'assemblée des Cercles précédentes sera évoquée à huis-clos.



Je pense que le savant fou est enfermé quelque part dans la capitale Zoraï. Il faut faire vite sont jugement aura certainement lieu au cours de la prochaine assemblée des cercles.

Last edited by Nizyros (1 decade ago)

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#7 [fr] 

Le temps…

Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre…

Les jours et les nuits n’existent pas où je suis…

Au début je rageais, encore sous l’influence de la sève noire.

Après un moment, l’effet de manque à fini par apparaitre et depuis j’ai terriblement soif…

Je ne peux pas être plus déranger que ce que je suis déjà toutefois…

Quelque chose a changé, mon voisin de cellule l’avait dit…

J’ai fini par me taire mais maintenant j’entends…

L’appel de quelque chose qui transcende…

Ma condition de prisonnier…

Le Silence.

Depuis le fond des geôles…

J’entends une jeune homine pleurer…

Je sais à qui ces pleurs appartiennent. Dëkalzzë…

Je t’ai reconnu et je suis patient, je ferai comme promis…

J’ai fait le point sur tout ce que je dois faire, ma liste n’en finit plus….

En attendant je fais le tour de ma cage et observe, à l’affut de la moindre faille…

Je suis terriblement faible et je garde mes dernières forces, hargneux…

Je cultive ce rictus qui est mien, pendu à mes lèvres…

Je regarde mes tortionnaires d’un air vicieux…

Et je pense à Toi….

Mon Silence.

#8 [fr] 

Placardé dans les Cités de l'Intuition

Le maraudeur Ezek, du Clan de la Sève Noire, comparaîtra en Laï-le Ban pour faire face à des accusations de tentative de meurtre sur la personne du sage Supplice, de meurtre sur la personne de l'Initiée Pao-Len, enlèvement de la Zoraï Xiao-mei, torture, utilisation de Zoraïs lors d'expérimentations douteuses, brigandage et maraudage en général. Le Laï-le Ban aura lieu le 12 Folially, second Cycle Atysien de l'an 2575 à 21h.


Sunday, 13 October 2013 21:00:00 UTC (1 decade ago)
Pour bien comprendre le déroulement de cette assemblée particuière, voici un lien utile:
http://fr.ryzomnomnom.com/wiki/Justice_zora%C3%AF

Edited 2 times | Last edited by Storyteller (1 decade ago)

#9 [fr] 

Deleted by Syphilin (1 decade ago)

#10 [fr] 

Denakyo:

Retrouver sa sœur de peine, enfin, après tout ce temps. Toujours emprisonnée, "pour sa sécurité". C'est aussi bien, mais Dénakyo a des raisons autres que celles que les zoraies invoquent pour continuer à enfermer Xiao-Mei.

Lor li-yum les laissent seules, sans se douter de ce qu'elles ont à échanger. Chuchotant dans le sous-sol de la Mairie, elles s'échangent les dernières nouvelles.

Petit extrait
Xiao-Mei dit : Fey-Lin m'a dit qu'elle allait demander aux gibads de m'accueillir, mais je suis toujours sans nouvelles...
Ylang Hao tremble à cette idée : Les gibbais ? Dans la jungle, dehors ? Né, c'est une mauvaise idée !
Xiao-Mei dit : Oui... je trouve que c'est une drôle d'idée...
Ylang Hao dit : Il... il t'a vendu....
Xiao-Mei dit : Hein? de quoi tu parles?
Xiao-Mei retient son souffle
Ylang Hao tremble : Ezek... il était sensé te récupérer, mais mon... un autre esclavagaiste t'as racheté à lui, il compte te prendre dès que tu seras libre... Ils ont fait un échange... Un nouveau jouet pour le marionnettiste, une zoraie pour les antekamis... Ne... ne dit pas que je te l'ai dit... ils...
Xiao-Mei dit : Mais... qui... qui est l'autre pièce de l'échange dans ce cas-là?
Ylang Hao regarde Xiao-Mei, terrifiée.
Xiao-Mei fixe Ylang Hao: Ne me dit pas que....?
Ylang Hao dit : L'autre zorai dont je t'avais parlé... tu te souviens ? je...
Ylang Hao se tait, n'ose pas en dire plus.
Xiao-Mei a envie de pleurer: rester en prison est ma meilleur perspective d'avenir... ce n'est pas une vie...

Lor li-yum les interrompts tandis qu'elles échaffaudent des plans pour tuer Ezek :
-Mesdemoiselles... le Laï-le Ban approche à grands pas.

La mort dans l'âme, elles rejoignent le lieu du jugement. Xiao-Mei rejoint la travée des accusateurs, tremblant de la confrontation avec son tortionnaire.

Dénakyo caresse un instant le couteau qu'elle dissimule, puis laisse sa main retomber et rejoint la travée des défenseurs. Tuer le nabot fou, yui, cela simplifirais tant de choses. Mais elle ne peut pas s'y résoudre. Le prix à payer est trop fort.

Le procès se déroule et elle arrive à lire tout son texte sans bafouiller. Si ce n'était pas Ezek, là, elle serait même assez fière d'elle. Elle tente d'ignorer ses injures mais n'a qu'une hâte, que ce soit fini.

Lor li-yum redresse soudain la tête, attiré par une agitation en bordure du Lai-le Ban. Un cri s'élève dans la foule qui assiste au jugement :
-Les marauds !

Dénakyo a l'impression d'être tétanisé. Puis elle se lève et tandis qu'autour d'elle, les homins se battent, elle commence par s'enfuir où elle peut. Elle manque tomber dans les bras des marauds avant de détaler dans l'autre sens. Tandis qu'elle cherche désespérement à s'échapper, elle repense à Xiao-Mei. Ils vont libérer Ezek, mais ils vont aussi la reprendre, c'est sûr. Elle se glisse furtivement derrière les pylones du bar et voit son amie en train de soigner ceux qui se battent, tandis que les maraudeurs progressent vers le prisonnier... et elle.

Elle descend dans la travée, et lui prend la main :
-Viens, il faut fuir !

Tandis qu'elles courent, elle croit entendre le rire dément d'Ezek.

Elles font quelques détours pour atteindre la Mairie. Samoa, un des zorais guerriers, a compris la manoeuvre et les escortent.

Ici, entourées par les murs et les gardes dynastiques, elles peuvent espérer être un peu en sécurité. Les maraudeurs n'auront pas le temps de les chercher. Elles l'espèrent.

Elles se réconfortent mutuellement, envisageant les jours sombres qui s'annoncent. Ezek a du être libéré, c'est sûr. Dénakyo dit :
-Ici... nous sommes en sécurité... si les gardes arrivent à les retenir. Ils ne te reprendront pas.
Samoa l'entend et fait le serment que les maraudeurs ne les auront pas.

Denakyo a du mal à respirer tant elle s'inquiète de comment elle va justifier sa nouvelle trahison envers son maître. Elle murmure :
-J'étais sensé t'amener à lui dès que j'en avait l'occasion... mais ça, je ne le ferais jamais ! Mais comment je vais justifier ça...

Elle éclate en sanglot. Xiao-Mei chuchote :
-On pourrait en profiter pour disparaître toute les deux non?
-Je ne peux pas... Je n'ai pas trouvé le contre-poison. Mais toi..

Denakyo se tord les mains :
-Où peut-tu partir pour être en sécurité ? Les primes ? Non, c'est leur territoire... le désert ? ils sont partout... les lacs peut-etre ? Mais non, les trykers aiment trop l'or...

Xiaomei soupire :
-Je ne sais pas...
-Si seulement on avait...
-On avait quoi?
-Rien. On n'a pas de toute façon.

Se donner la mort, oui, voilà la seule façon de fuir, mais seuls les maraudeurs ont ce poison qui détruit les graines de vie et malgré tous ses efforts, Dénakyo n'a pas réussi à en obtenir.

Samoa fait des aller-retours entre la salle et l'entrée, surveillant de loin l'agitation de la ville. Tandis qu'il est plus loin, Xiao-Mei a soudain une idée :
-Et si on demandait aux Ranger leur protection?
-Almati ?
-Oui, ils ne sont pas là bas...
-C'est vrai...

Dénakyo a quelque chose qui ressemble à un vrai sourire pour une fois. Elle attends que Samoa s'éloigne à nouveau dans une de ses rondes et chuchote :
-Ça vaut le coup de tenter. Tentons de griller la politesse à tout le monde.
-Oui, tu as raison.
-On change ta coiffure vite fait, on te trouve sur place une tenue ranger, et tu te cache chez eux.
-Et toi?

Dénakyo prend un air désabusé :
-Moi, de toute façon... La seule chose que je peux espérer, c'est qu'il se lasse vite. Mais il va falloir éloigner la garde...

Plus haut, Samoa essaie d'avoir des nouvelles des autres combattants. Il voit du coin de l'oeil les deux zoraies chuchoter et songe qu'elles ont bien besoin de se réconforter.

Dénakyo fait une courte prière aux Kamis et s'avance vers leur garde :
-Vous pensez qu'on peut retourner en ville ? Xiaomei a pris un coup d'épée maraudeur, je pense que ce serait mieux d'aller voir Kia Bo-Boo pour vérifier que ce n'était pas empoisonné.
-Né.. Ma mission est de la protéger, pas l'exposer.. Les marauds peuvent revenir.
-On reste ici, vous allez voir si le champ est libre ? La mairie est pleine de gardes, on ne risque pas trop...
-Hum.. yui, restez en bas, je ne serais pas long.

Elles veillent à ce qu'il s'éloigne un peu et se glisse à sa suite. Les autres gardes n'imaginent même pas ce qu'elles s'apprêtent à faire.

Dès qu'elles ont le champ libre, elles sortent de la Mairie, marchant à un bon pas, mais pas assez pour attirer l'attention. Elles filent voir le secouriste :
-Nous allons aider les rangers à Almati, on peut avoir des téléporteurs ?

Le secouriste sourit, il en voit passer toute la journée. Trop loin pour entendre le vacarme du jugement, il donne leur ticket de sortie aux deux homines sans leur prêter plus d'attention.

Elles s'éloignent un peu, elles savent qu'elles n'ont plus beaucoup de temps.
-Une fois là-bas, dit Dénakyo, change de coiffure, de tatouage, trouve une tenue ranger et un nouveau nom. Que personne ne sache qui tu étais. Même pas moi... je ne risquerais pas de te trahir comme ça.
-Qu'est-ce que je peux faire pour toi? Dis-moi.
-Je... je ferais passer un message au camp ranger. Je te dirais, si tu peux m'aider... Peut-être... Maintenant file !
-Entendu, merci pour tout ! Et bonne chance!

Xiaomei brise le pacte et s'en va, laissant couler une larme sur son masque pour Denakyo.

Dénakyo réfléchit à toute allure sur comment se sortir du guêpier dans lequel elle vient de se mettre. D'abord, les zorais.

Elle revient en courant vers la mairie, manquant percuter Samoa qui en sort affolé. Il hurle :
-Où est-elle ?

Elle lui raconte qu'elles sont sorties surveiller son retour. Son attention a été détournée et soudain, Xiao-Mei n'était plus là. Version qu'elle maintient et enrichit quand Fey-lin et Lor li-yum arrivent quelques instant plus tard, visiblement éprouvés par les combats. Un instant elle craint qu'ils ne voient clairs dans son jeu : ce sont des Eveillés, pas un simple garde facile à duper. Mais l'esclavage et les antekamis sont une bonne école pour apprendre à dissimuler la vérité sur son masque. Elle essaie de les rassurer, leur disant qu'elle ne paraissait pas sous influence, plutôt en bonne santé. Elle aimerait leur dire mais... non. Xiao-Mei doit être libre, et elle ne pourra pas être libre ici. Elle espère qu'elle saura se cacher, que nul ne soupçonne jamais... Ochi kami no.

Il lui reste le pire à affronter. Et là... quel histoire inventer, pour justifier qu'elle ait enlevé, et aidé à se sauver, celle qui avait été promis à son maître ?

Tandis qu'abattue, elle retourne vers Min-Cho, son histoire se tisse. Elle se la répète, se convaincant presque de sa véracité. S'il y croit, même un peu... Elle s'en sortira peut-être encore, sans pour autant trahir Xiao-Mei.

Elle a fait tout ce qu'il fallait pour soustraire Xiao-Mei à l'attention des Zorais. Pouvait-elle imaginer que la zoraie allait lui fausser compagnie dès qu'elle tournerais le dos ? Elle était sûr d'avoir sa confiance... Elle l'avait cherché, mais la fugitive devait avoir des téléporteurs avec elle...

Les meilleurs mensonges étaient les plus proches de la vérité.

#11 [fr] 

Xiaomei:

Libre ! Enfin libre ! Xiao-Mei remplissait ses poumons autant qu'elle le pouvait du parfum délicieux de la liberté.
Peut-être tout cela n'était qu'un rêve, une illusion, mais en cette nuit elle avait envie d'y croire, elle avait envie de rêver...

Les Rangers l'aideraient et la protégerait, elle en était sur. Elle avait assister à plusieurs de leurs rencontres avant que le Marionnettiste ne la retrouve et s'il y avait bien sur Atys des homins dévoués aux autres et intéressés par les informations qu'elle avait en sa possession ça devait bien être eux. Et pis... eux au moins ne la livrerait pas à la justice d'une de leur nation vu qu'ils avaient choisit de ne pas avoir de patrie...

La Zoraie se répétait son argumentaire à elle-même, comme pour mieux s'en convaincre... si les Rangers ne l'aidaient pas... il ne lui resterait aucune chance... et à Denakyo non plus...

Elle chercha Wilk Potskin dans le campement... en vain. On lui appris que celui-ci était très occupé avec les récentes invasions de kitins, la gestion du suivit des expériences sur les termites et les divers implications politiques que celles-ci engendraient, sans compter les inquiétudes autour des Rangers infectés par la goo.. bref, on lui conseilla de plutôt prendre directement contact avec les principaux représentant de ceux-ci.

Xiao-Mei fut un peu dépitée en entendant ça, mais ne baissa pas les bras. Elle fouilla dans sa mémoire pour se souvenir des différents Chefs présent aux réunions.

-Y avait qui déjà... ? Une Matisse, plutôt jolie qui dirigeait l'assemblée, comme elle s'appelait déjà... voyons... Kiwalie ! Et puis aussi un Matis un peu étrange... pas toujours approuvé de tous mais qui semblait vouloir des réponses à ses inquiétudes, Chonchon... oui c'était ça, il avait un nom facile à retenir lui... qui encore ? Voyons, voyons... une petite Trykette qui n'avait pas de blason, mais semblait connaître tout le monde, Krill elle s'appelait... Xiao-Mei souri en repensant à cette drôle de petite homine toujours collée à un tonneau de bière. Elle continua sa liste... un drôle de chercheur Trykeur lui aussi, Zorroargh et une fyrette qui semblait bien le connaître, Shaakya et puis... un dernier Matis, plutôt discret mais qui n'avait pas la langue dans sa poche... Zilon.. plutôt bel homin pour un Matis d’ailleurs... La Zoraie réfléchit, elle en oubliait probablement d'autres, mais elle ne parvenait plus à ce souvenir d'avantage...

Elle rédigea un exemplaire de sa lettre par personne qu'elle avait listé et leur envoya à chacun un izam leur porter sa missive.



Missives aux représentants des Rangers

Bonjour à vous, représentants des Rangers parmi les Homins de l’Écorce.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me présente, je m'appelle Xiao-Mei... l'esclave du Marionnettiste comme on me surnomme chez les maraudeurs... j'ai été enlevée il y a bien des cycles par un Trykeur fou qui a testé toutes sortes de drogues sur moi dont une en particulier qui permet de prendre contrôle sur l'esprit du cobaye... par ce moyen il m'a forcé à faire des choses atroces... j'ai tué Pao-Len... je ne me le pardonnerait probablement jamais... j'ai été mise en prison pour ça... et pour ma propre sécurité également... mais tant que le Marionnettiste sera en vie, je ne serai jamais en sécurité nulle part... saut peut-être parmi vous... alors quand les maraudeurs ont attaqué Zora pour récupérer mon tortionnaire, j'ai profité du chaos pour m’enfuir..

J'ai des informations importantes à vous donnez en échange de votre protection, vous êtes mon dernier espoir.

Xiao-Mei

#12 [fr] 

Kiwalie:

Kiwalie regarda l'izam se poser sur le manche de sa pioche .

Elle commença à lire la missive avec attention , les souvenirs de l'assassinat de Paolen et de l'agression du sage supplice lors d'une assemblée à Zora lui remontèrent à la mémoire en une seconde .

Xiao-Mei la jeune zorai , sous l'emprise d'une drogue administrée par un maraudeur , un dément qui n'avait d'autre but que la destruction de l'hominité c'était donc enfuit de la prison de zora ...

Son bourreau , Ezek , lui aussi avait fuit lors de son procès aidé par une attaque des maraudeurs, tous les homins présent avaient lutté mais sans parvenir à le retenir .

Elle se mit à penser à l'homine , aux dangers auxquels elle devait faire face , à sa culpabilité , aux effets de la drogue peut être encore présent dans son corps .

La réunion Rangers aurait lieu dans quelques jours , ils pourraient prendre ensemble des décisions pour la protéger et la soigner , après tout ils devaient déjà s'occuper des Rangers contaminés par la goo , alors ils n'allaient pas refuser d'aider la zorette , dû moins elle l'espérait .

Elle déchira un pact pour FH , elle devait prendre de quoi la nourrir pour les jours à venir de façon à ce qu'elle puisse restée cachée dans le camp , elle savait la tente de Wilk vide , ça ferait une bonne cachette .

Quand son sac fut plein elle demanda à un Kami de la téléporter au bois d'Almati , arrivée au camp elle chercha du regard la fugitive mais aucune trace , les gardes Rangers ne semblaient rien avoir vu d'anormal .

Kiwalie approcha de la tente de Wilk Potskin et jetta un oeil à l'interieur , elle semblait vide depuis un moment , elle sourit et laissa une ouverture , esperant qu'elle aurait l'idée d'y entrer , elle y deposa un sac de cookieshookilat , un tonneau de biere de Ba'naer et un plat remplit de termites grillées .

Une autre tache l'attendait à present , les chefs des guildes aspirant Rangers devaient être mis au courant , elle partit en esperant les trouver occupés à la reconstruction des camps de surveillance anti kitins .

#13 [fr] 

Krill:

La caravane des New Horizon s’arrêta sur la plage d’Avendale, et Krill reprit pied sur la sciure avec un remerciement au transporteur. Décidément, ce service facilitait bien la vie quand on n’habitait pas la capitale. Surtout quand on était suffisamment bien vue des autorités lacustres pour ne pas avoir à le payer.
En bonne Trykette, elle adorait ne pas avoir à payer.

La petite homine prit immédiatement la direction du bar en fredonnant. Là, elle avait envie d’une bonne bière bien fraîche chez Ba’Dardan Naroy… Elle sourit en corrigeant mentalement : okal*, elle avait toujours envie d’une bière. Comme le lui faisaient d’ailleurs volontiers remarquer ses amis…
Elle passa devant son immeuble et salua le gardien au passage d’un signe amical. Mac'Doyghan Breggan lui rendit poliment son salut, mais lui fit signe de patienter un instant. Surprise, Krill s’arrêta, et attendit que le gardien revienne vers elle avec une lettre : « Un izam est arrivé pour vous, nair-Krill. »
La Trykette accepta la lettre avec un « Grytt, nair-Mac’Doyghan », puis repartit gaiement vers le bar en tournant et retournant la lettre, et en se demandant de qui cela pouvait bien venir.


*****

Confortablement installée sur l’un des poufs de Ba’Dardan Naroy, Krill termina sa deuxième choppe avec un soupir de satisfaction, et ouvrit sa lettre.

« Aux représentants des Rangers » ? Qu’est-ce que c’était que ça ? La Trykette vérifia l’adresse, mais c’était bien son nom qui était indiqué comme destinataire. Depuis quand était-elle représentante de quoi que ce soit ? Et des Rangers, en plus…
Représentante de Ba’Naer Liffan, elle n’aurait pas forcément dit an*. Surtout si ça pouvait faire baisser sa facture de bière.
Mais son seul rapport avec les Rangers, à part un certain recul vis-à-vis des fanatismes de tous bords et une vague tendance à considérer tous les homins comme dignes d’intérêt jusqu’à preuve du contraire, c’était de faire de la traduction à leurs réunions.
Kiwalie payait bien. En dappers et en bière. Et elle ajoutait toujours un petit bonus de cookies. Krill sourit à cette pensée. Oy*, ça valait vraiment le coup de se barbifier avec de la politique puissance quatre – les rangers essayaient de se faire bien voir des quatre nations, ce qui multipliait d’autant les ennuis et les palabres. Sans compter leurs drôles de centres d’intérêt. Krill avait appris plein de choses sur les termites, auxquelles elle n’aurait jamais pensé sans ça. Et dont elle n’aurait probablement jamais besoin, mais bon…

La Trykette secoua la tête et reprit sa lecture.
Xiao-Mei…
Elle se souvenait vaguement de la Zoraïe. Elle l’avait aperçue au procès – non, les Zoraïs ne disaient pas procès – au « laï-le ban » du Maraudeur.
Krill fronça les sourcils en vidant distraitement sa troisième choppe. Elle avait été tellement occupée à traduire le langage ampoulé de l’orateur, avec des bouts de taki qui se glissaient partout, et les insultes de l’accusé – toub, non, les Zoraïs ne disaient pas accusé non plus – les insultes du « paï-ho »... Même quand les Maraudeurs avaient débarqué pour libérer leur comparse et que la situation avait tourné à la bataille rangée – ou pas rangée du tout, d’ailleurs – il lui avait fallu un moment pour réaliser. D’ailleurs, elle n’avait toujours pas tout compris. Mais elle avait quand même pris un certain nombre de coups, dont plusieurs passablement douloureux.

Plus elle repensait à cette soirée, et plus elle se disait qu’elle serait probablement incapable de reconnaître la Zoraïe si elle la croisait.
Elle se souvenait de sa voix, par contre. Elle avait paru à la fois terrorisée et déterminée quand elle avait accusé le maraudeur. Ezek. Ce qui n’avait rien de surprenant si la moitié de ce qu’on racontait sur l’enfer qu’elle avait subi, était vrai.
C’était probablement lui qu’elle appelait le marionnettiste dans sa lettre.

Krill reprit sa lecture.
Après l’attaque, et l’évasion d’Ezek, Fey-Lin avait craint que Xiao-Mei n’ait aussi été emmenée par les Maraudeurs.
Apparemment, ce n’était pas le cas. Elle semblait avoir profité de la confusion pour fuir, et demander asile aux Rangers.
Ce n’était pas forcément idiot comme raisonnement. L’attaque sur Zora avait prouvé que les Maraudeurs pouvaient mener des opérations ponctuelles efficaces contre les Nations.
Les Rangers avaient leur propre force armée, leur propre camp, et accès à des endroits de l’Ecorce que les Nations avaient oubliés.
Mais est-ce que ce serait suffisant face aux Maraudeurs ? Qui avaient eux aussi conservé des liens avec les Terres d’avant l’Essaim ?
Et les Rangers accepteraient-ils de s’engager dans un conflit entre homins ? Wilk Postkin avait clairement dit – elle avait été payée pour le traduire – que les Rangers accepteraient l’aide des Maraudeurs pour lutter contre les Kitins… Peut-être en expliquant bien que le Maraudeur en question envisageait de répandre de la Goo partout sur Atys ? Enfin, il avait dit, ou avoué, un truc dans ce genre-là au laï-le ban. Mais il n’était pas très cohérent sur le moment, alors est-ce que ça comptait ?
Krill soupira. Nid de kizaraks, tout ça. Elle dé-tes-tait la politique.

Elle reprit la lettre, en vidant une nouvelle fois sa chope – Ba’Dardan connaissait sa cliente, et n’attendait pas qu’elle lui demande de refaire le plein.
Pourquoi est-ce que cette Zoraïe lui écrivait à elle ?
Elle ne l’avait vue qu’au proc… au laï-le ban. Et encore n’avait-elle participé qu’en tant que traductrice. Comment connaissait-elle son nom ? Et qu’est-ce qui lui faisait croire qu’elle pourrait l’aider ?
Krill n’avait aucune fonction officielle. Nulle part.

Elle soupira. Elle ne pouvait pas ignorer un appel au secours. On n’abandonnait pas un tali*. C’était comme ça.
Même si c’était une Zoraïe qu’on avait croisée une fois et qu’on n’était pas fichue de reconnaître.
Même si on avait probablement été confondue avec quelqu’un d’autre pour recevoir une lettre pareille.
Même si on n’avait aucun pouvoir parmi les Rangers.
Même si on ne valait pas tripette au combat.
Même si on n’avait rien à offrir en échange des renseignements dont Xiao-Mei disait disposer, et qu’on ne saurait de toutes façons probablement pas quoi en faire.
Même si on détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la politique.
Et même si l’aide se bornait à transmettre le message à quelqu’un qui avait les connaissances et le pouvoir suffisants pour faire quelque chose.

Elle relut la lettre plusieurs fois, puis se releva.
Les représentants des Rangers… C’était vague.
Le seul qu’elle se sentait assez à l’aise pour aborder, c’était Wilk Potskin. Et il était quasi-injoignable avec les préparatifs de l’expédition dans les Anciennes Terres.
Melga Folgore… faisait vraiment trop de politique. La seule mention de son nom lui donnait envie de balancer quelques unes des pires piques qu’elle gardait en réserve pour les Taliari quand ils se prenaient vraiment trop au sérieux.
Et elle ignorait tout du reste de la structure de commandement.
Elle paya ses bières et sortit ses pactes et perles de téléportation. Almati. Peut-être aurait-elle de la chance et croiserait-elle Wilk au Bois.
Sinon, il lui faudrait passer par la structure non officielle, les “pas-tout-à-fait-rangers-qui-voulaient-devenir-rangers”, qui connaissaient peut-être d’autres officiels. Elle sourit, oubliant soudain la morosité dans laquelle l’avait plongée le rappel de la situation de Xiao-Mei : peut-être que Kiwalie aurait quelques cookies et un peu de bière à partager pendant qu’elle lui montrerait la lettre…



[HRP]Un peu de vocabulaire tryker :
*okal : d’accord
*an : non / oy : oui
*tali : frère, camarade[/HRP]

#14 [fr] 

En ce début de soirée, à Zora, même les oiseaux semblaient croire que chanter ne pouvait être autorisé. Les mots prononcés avaient l'intonation de ceux qu'on utilise pour briser un silence trop lourd et la nervosité de certains étaient palpable.

Les témoins des actes criminels de l'accusé -le Pai-ho- étaient nombreux. Ceux convaincus par avance de sa culpabilité étaient légion.

Qu'un seul d'entre vous se lève, songeait-il, de ton nom, de ton visage, je me souviendrai. Tu vas payer, TU VAS PAYER! Oh oui, juste une fois, je planterai mon aiguille empoisonnée dans ta chair tendre, j'abattrai ta volonté, je ferai de toi mon esclave...

Ceux assez braves pour risquer son courroux en parlant à la travée Nanka... ne furent que deux.

Pour le défendre, deux se levèrent et énoncèrent : « Il ne fait nul doute que le Pai-ho est coupable ». On parla d'atténuer sa peine, de prendre le temps d'apprendre des expériences qu'il avait faites sur la goo...

HAHAHAHAHA! Oh, oui, le matis, toi, je te mets dans mon laboratoire, directement, tu vas voir, tu vas apprendre... HAHAHAHAH! Oui, c'est clair, tu vas aimer ça. J'ai un nouveau kincher, en cage, peut-être bien que tu vas le nourrir.

Le temps passant, l'assemblée se gonflait de curieux se croyant en sûreté devant ce criminel encagé.

La commotion prit presque tout le monde par surprise. Le Kai-ho -le juge menant l'assemblée- fronça le premier les sourcils

Oui! Mes frères! Je suis libre, libre, LIBRE!!! Jamais ces sales et faibles prétentieux ne tiendront face à la horde des miens!

Les combats firent rage et la prison du Pai-ho fut brisée. Des leurs, les maraudeurs ne laissèrent derrière qu'un blessé. Ki'gan... qui put tout de même fuir, car nul n'osa l'approcher suffisamment pour le séquestrer.

Le sorcier s'était enfui. Sa vengeance serait terrible. Sur qui s'abattrait-elle?

************************************

Plus loin en ville, un bâtiment sinistre élève sa forme au-dessus du sol. Laissés tranquilles pendant les combats, les quelques guerriers qui le patrouillent ne le quittent pas pour rejoindre l'affrontement contre les maraudeurs qui menacent de prendre possession de la cité. La menace qu'on leur demande de contenir se trouve à l'intérieur, pas au-dehors.

Près du sol, une minuscule ouverture grillagée laisse entrer le soleil dans l'une des cellules sombres. Des doigts bleutés s'entrelacent sur les barreaux. Deux yeux sinistres et un sourire inquiétant se dessinent sur un visage à peine touché par la lumière.

Un rire éclate, exultant. Une voix grinçante caquette des mots que personne ne saisit, que personne ne comprends.

À grandes foulées, le voisin dément court vers sa liberté.

Last edited by Storyteller (1 decade ago)

#15 [fr] 

Avendale, cité battue par les vents. La pluie tombait dans une morne grisaille et, sur les pontons, les passants au col relevé sur leur gorge ne prêtaient plus depuis longtemps attention à ce portrait si délavé qu'il aurait pu être placardé sur le mur de la tour depuis l'érection du bâtiment.

Le visage aurait été méconnaissable si l'on n'avait bien pris la peine de marquer la forme limée des cornes du masque. Un zoraï tristement célèbre. Un rebelle des nations. Le Dévoreur d'Espoir.
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