ROLEPLAY

Pour le moment, je ne les vois plus.
Serais-je en sécurité pendant un instant ?
Non.
Si je dois bien me souvenir d'une chose, c'est que la sécurité fait partie des illusions de l'existence.
Cela ne doit pas me détourner de mon objectif, rependre la vérité...
Mon neuvième témoin, c'est bien l'une des rares fois où je peux discuter un instant sans qu'ils me retrouvent.

Eeri chatouillait gaiement quelques grands kirostas dans la boue neigeuse aux abords de la souche capitale. Alors qu’elle prenait une pause, et sirotait comme à son habitude quelques goutes d’une delectable liqueur de shooki, un bien étrange individu approcha, à pas hâtifs et désordonnés. Mettant la main droite sur sa hache et sécurisant la fiole de l’autre en la rebouchant, car on est jamais trop prudent, elle fit d’abord semblant de rien.
L’homin semblait stressé, s’approcha en disant : « est-ce qu’ils sont là?? Est-ce qu’ils sont passés par là?!? ». Il semblait inoffensif, mais la fyrette restait sur sa garde, sans bouger. Elle leva un sourcil, tourna la tête vers l’homin, un zoraï malingre dont les vêtements racontaient d’eux-même la tourmente et l’égarement.
« Qui? », demanda t-elle à plusieurs reprises, alors que le zorai continuait de regarder autour de lui, cherchant ses poursuivants des yeux, et se demandant s’il les avait semés.
Personne à la ronde.
Eeri demanda une nouvelle fois à l’homin de lui en dire plus. Il s’approcha, sensiblement calmé, lui tendit une dague, et lui dit :
« ils n’ont pas l’air de m’avoir retrouvé... Voila le peu que tu puisses faire... Mais j’ai peu de temps
— de qui parles-tu? Des homins? Des puissances? La Kuilde?
— Ce qui se cache derrière les mensonges »

L’homin continua à parler quelques instants, et à mesure semblait de plus en plus perdre son calme.
« Je ne peux rester, je dois fuir. Sinon ils me retrouveront ». Il se mit à courir. Eeri le suivit quelque instants, mais s’arrêta, regardant impuissante l’homin s’enfoncer dans la goo, pour s’écrouler à une centaine de mètres de là. Son corps disparut dans la neige épaisse.

Après quelques minutes, Eeri retourna s’assoir puis observa la dague. Un texte plus énigmatique qu’étrange y était inscrit, elle le lut plusieurs fois, mais sans vraiment arriver à en tirer de conclusion tant son esprit était occupé. Les paroles du zorai résonnaient dans sa tête.

« Ce qui se cache derrière les mensonges »

Elle ré-ouvrit la fiole et en engloutit une petite gorgée. Ça lui fit du bien par ou c’est passé.

Je dois me nourrir, je suis épuisé, je suis malade, je suis condamné.
De retour à la civilisation, je vais mendier de quoi continuer à exister.
Tous ces homin hautain me regarde avec mépris souiller leurs rues.
Je hais ces aveugles ! ILS NE VOIENT RIEN !!!
JE LES HAIS !
JE LES HAIS ! 
JE LES HAIS ! 
JE LES... oh non ! Les revoilà ! Plus beaucoup de temps. J'aborde un homin dans le district de Zachini, lui implorant de garder la vérité.
Et je fuis, encore une fois, sans aucun espoir de voir tout cela se finir un jour.

[Fr]

Pom passe par là...
elle observe un Zoraï dépenaillé qui semble très agité.

La Sorcière lui parle:

Ubhal, écoute moi, c'est l'homin dont nous avons parlé...
suis le ....


Pom un peut ennuyé se résigne à suivre le pauvre hère.

Malheureusement avec sa magnifique armure des lacs elle n'est pas très discrète... elle se fait repérer.

Elle a juste le temps de voir le grand homin donner une dague étrange à un marchand avant de disparaitre sans laisser de traces...

La Sorcière en colère...

tu as tout gâché ... c'est malin!
prends la dague! je veux la voir! dépêche toi.

Pom s’exécute, elle négocie la dague...
Le Marchand, flairant la bon affaire, ne la cède que contre un prix scandaleux.

Pom la dague entre les mains l'observe avec intensité sous tout les angles.

La Sorcière:
Merci Ubhal les choses sont plus clair maintenant...
cache le message, que personne ne le voit...

Cela va faire des semaines que je suis cloitré, caché, je n’ose plus m’endormir, ils pourraient emporter mon esprit, je suis au bord de la rupture et je ne tiendrais pas plus longtemps.

Il me faut de l’aide, je ne sais pas ou la chercher…

Quel idiot, j'ai été trop loin.
Je suis condamné à présent. Je cherche de l'aide.
Je l’ai trouvé, non, j'ai trouvé l'illusion de sécurité.
Mais ses servants m'attrapent et m'amènent à lui.
Impossible de me libérer, le voilà.
Le voilà !
LE VOILA !!!
LE VOILAAAAA !!!!!
NOOOOON !!!!!

[https://www.youtube.com/watch?v=Q1UAjpQVeFc]

La haute silhouette de rouge et de noir vêtue humait l'air du désert, comme à la recherche d'une trace portée dans l'air, haute, soulevée par le vent d'est, portée par la brise humide de l'oasis avoisinante.

Le désert était un mystère pour lui, en serait toujours un. Nulle mousse sur la sciure, toute l'humidité en trois flaques pouvant rivaliser avec les grands lacs d'Aeden Aqueous, mais une végétation si pauvre... que les incendies n'expliquaient pas vraiment.

L'homin pencha la tête sur la gauche, tendant l'oreille à des sons que lui seul entendait peut-être. Il avait en main la fiole laiteuse, se demandait s'il viendrait. Les environs de Thesos n'étaient plus sûrs pour lui. Il avait beau faire de son mieux pour n'être point reconnu, ses affaires avec le palfrenier commençaient à être connues. Il devrait en parler avec le nain. Pas question de s'éterniser ici avec les questions que son trafic semblait susciter.

Le petit homin était totalement perdu maintenant. La substance possédait son esprit. Il était temps d'augmenter les prix.

Il retira son casque, libérant les feuilles dorées qui sa tête ornaient comme un arbre en automne. Le petit homin était faible, mais peut-être quand ses dapers se seraient raréfiés pourrait-il avoir une autre utilité. Les environs étaient vides. Il posa sa pipe entre ses lèvres, pris un instant pour l'allumer. Nul n'était en vue à l'horizon pour le moment.

Souriant dans le silence du jour mourant, confiant que l'étincelle ne serait par nul perçue, mais s'interrogeait sur l'absence de son client. Peut-être le spekid était-il pour son faible esprit un peut trop puissant.

Toi!

Le voila.

Misérable être insignifiant!

Terrifiant.

Tu sera ma voix dans ce monde ridicule!

Dans toute sa splendeur.

Ce sera toi qui écrira la vérité invisible au aveugles!

Je n’ai pas le choix.

Vas!

Luttant contre la fièvre et la douleur, Zhan récitait des prières à voix basse. La douzième et dernière dague était dans son sac, couverte de sa sève.

Elle avait endormi l'homin qui délirait. Elle en était certaine mais quelque
chose avait parlé. Un mauvais esprit avait prit la parole en se servant
du corps du Zorai comme réceptacle.

Mazé'Yum'Zi: Misérable objet, tu n'as pas à t'adresser à moi de la sorte...ou je t'embraserai moi-même...

Puis...puis...elle avait été poignardée. Son sortilège de sommeil aurait du tenir face à un pauvre homin si faible mais le mazé'yum'zi le brisa.

Zhan ferma les yeux et pardonna mentalement à l'homin.

Je l’entend planer au-dessus de moi, son chaos irradie les primes racines.

Je cours, sans m’arrêter. LA ! Une cachette !

Je suis en sécurité dans les salles de la bague noire.

Je sais qu’il guette ma sortie, qu’il attend patiemment pour se jeter sur…

 

Arg!

j’ai mal au masque, saleté de cutes ! Je ne les avais ni vu, ni entendu!

Il y a deux personnes devant moi, une de ma taille dotée de cornes imposantes, et une petite, mais imposante en elle-même.

 

-Je suis venu vous chercher.

 

Ha!

Ha ha ha!

Arg.

Elle m’a envouté, et me ligote.

C’est flou.

On traverse une demi-douzaine de kilomètre de primes racines, impossible de les implorer, je suis bâillonné.

On finit par revoir la lumière des astres, au milieu de la dense végétation de ces lieux qui me sont familier.

Je tente en vain de me défaire de mes liens, mais impossible.

Nous sommes au milieu des aveugles sourds de mes avertissements.

 

Je suis traqué par de là, je suis coincé ici, et ces fous ne m’écoutent toujours pas.

Trelafriktos est prit de tremblements violents.

Trelafriktos: Arg!
Trelafriktos hurle: Nooooon! Lâââche-moi!!
Trelafriktos: Aaaaaarg!
Zhan: Repoussez-le.
Zhan: Vous n'êtes pas seul.
Trelafriktos hurle: ça fait maaaaal! C'est atroooce!!

Naveruss ne sait pas quoi faire.

Trelafriktos trébuche.
Trelafriktos hurle: AAARG!!!
Zhan pose ses mains sur les tempes de l'homin et essaie de le calmer.

Trelafriktos: Aaarg!
Trelafriktos: Haaa.
Trelafriktos: Ha!
Trelafriktos hurle: Ha ha ha!

Trelafriktos se relève soudainement.

Trelafriktos: Arrière! Pathétique organisme!
Zhan: Je vous somme de partir, vous n'avez aucun pouvoir en ces lieux.
Zhan: Lu'o avez peur de nu?
Trelafriktos hurle: Ha ha ha!
Zhan: Comme c'est étrange pour une entitée telle que vous.
Trelafriktos: Je te ferais hurler!
Naveruss: Essaye pour voir!
Zhan: Je suis bénie de Ma'duk.
Trelafriktos: Et bien je te ferais l'implorer!!
Zhan: Vous n'avez aucun pouvoir sur moi.
Zhan: Ne me sous-estimez pas.
Trelafriktos: Bientôt, c'est moi que tu supplieras!
Zhan: Je vous somme de retourner d'où vous venez, laissez ce garçon en paix.
Zhan: Je ne m'inclinerai pas devant un esprit fourbe.
Trelafriktos: Ni lui, ni aucun de ses semblables êtres pensant idiots ne connaitront la paix!
Zhan: Et pourtant la sérénité et la paix sont en moi, lu'o avez déjà perdu.

Naveruss gifle Trelafriktos: Réveille-toi!
Trelafriktos: Tu le crois?
Zhan: Doucement Patriote, Wang Wakito ne le fait pas exprès.
Trelafriktos hurle: Alors admire mon pouvoir!
Zhan: Il est inutile de lui faire du mal.
Trelafriktos à la peau qui se couvre de cloques.
Trelafriktos hurle: Aaaaaaarg.
Trelafriktos: ça brûle!!!
Trelafriktos hurle: Pitiééé!

Zhan maintient fermement ses mains sur le visage de l'homin.

Zhan: Wang Wakito, écoutez-moi.
Trelafriktos: Ça fait maaaaal!
Zhan: Imaginez une bulle dans votre esprit.
Trelafriktos hurle: Aaaaarg!
Zhan: Vous êtes à l'intérieur de cette bulle.
Zhan: C'est un endroit ou personne ne peut vous atteindre.

Trelafriktos essaye en vain de calmer sa respiration.

Zhan: Cette sphère baigne dans une lumière pure.
Zhan: Elle est douce et réconfortante, vous y êtes bien.

Trelafriktos change soudainement d'expression: Ha ha ha!

Trelafriktos: Tu en veux plus?!
Zhan: Le Mazé'yum'zi cogne dessus mais vous lui refusez l'accès.
Trelafriktos: Aaaarg

Zhan ne se laisse pas distraire par l'homin en délire.

Trelafriktos ferme les yeux et attrape son masque.
Trelafriktos se calme doucement.
Zhan laisse sa magie de glace faire descendre la température
de l'homin. La magie coule de ses doigts à la tête de Trelafriktos
doucement, puis enchaîne avec un sortilège d'étourdissement,
très subtil.

Trelafriktos chuchotte: Je reviendrais. Et ce sera à toi de souffrir, sale petite peste!

Trelafriktos: Arg...
Trelafriktos ouvre grand les yeux: Il était là! Il était là!

Zhan soigne le corps meurtri de l'homin.

Zhan: Calmez-vous Wang Wakito, c'est fini.

 Les souvenirs de naveruss étaient mélangés.
La capture du zoraï.
Son escorte.
Son entretien.
Et maintenant, Zhan le laissait libre.
Tout cela ne plaisait pas à la légionnaire, mais l'avenir dira si c'était une bonne idée.
Et maintenant, il fallait trouver les autres dagues pour en savoir plus. 

Je vais me coucher dans ce hall, calme, ça faisait si longtemps que je n’étais pas aussi serein.

Je m’endors tranquillement.

Elles souffriront. Elles ne savent pas qu’est ce qui les attend.

Qu’est-ce que je fais la???

Pourquoi mes jambes sont dans cet état???

Que m’est-il arrivé???

Depuis combien de temps suis-je ici?

Cette neige, ces arbres, cette végétation étouffante, pas de doute, je ne suis pas bien loin.

J’ai les jambes lacérées.

 

 

Les voilà, elles m’ont retrouvé, elles vont m’aider. Tiens ? Des têtes que je ne connais pas.

 

 

Nous voilà de retour au hall, mes jambes soulagées.

 

 

Qu’est ce qui s’est passé? Je suis toujours au hall, quel soulagement, mais mes ongles…

Mes ongles sont arrachés… ils sont sur… la porte de ma chambre, couverte de traces de griffures…

Il a encore essayé de s’enfuir, mais cette fois ci il était retenu.

Trélafriktos dormait.

Il se lève, avance mécaniquement à la porte et s’acharne dessus. La grattant sans relâche au point d’en perdre des fragments d’ongles.

Il se recouche.

Se relève.

Dénude ses bras, laissant voir des morsures, et les mord jusqu’a la sève, puis les recouvre de ses manches.

Il grogne, marmonne des phrases inintelligible, dépourvu de voyelles.

Attrape les cornes de son masque et commence à les forcer, puis s’arrête.

La scène continue ainsi une heure. Puis il se recouche une petite demi-heure et recommence, ainsi toute la nuit.