ROLEPLAY

Je me réveille pour la seconde fois quelques jours après mon premier réveil. Beaucoup moins dans le flou et surtout un peu plus conscient. Je revois cette homine à qui j'ai demandé de l'eau. Elle me sourit en me demandant si tout va bien. Je ne répond pas de suite.

Elle me passe un morceau de tissus imbibé d'eau pour me rafraichir.

-Restez au calme, reposez vous surtout. Vos blessures se sont pas totalement guéries.
-Où suis-je ? Qui êtes-vous ?... Où est mon frère ?
-Calmez vous, chaque chose en son temps. Vous êtes chez moi au camp des rangers sur Silan. Je suis une réfugiée, tout comme vous. Je me prénomme Orenaya.
-Et pour mon frère Giafu'Kyun ?
-Je suis désolé mais ces blessures ont eu raison de lui. Je n'ai rien pû faire, mise à part lui soulager ses douleurs.
-Et pour le reste de l'équipe, les autres chasseurs ?
-Vous êtes le seul survivant. Lors de la fête des réfugiés, nous avons fait une cérémonie en leurs souvenir et leur courage. Qu'ils reposent dans la sérénité et la paix.

Je ferme les yeux n'en croyant pas ses paroles. Me voilà seul dès à présent. Mes frères de chasse, mon frère de sang, seul, je me retrouve seul. Je me vengerai et retrouverai le ragus responsable de tout cela.

-Vous avez de la chance car vos blessures, bien que nombreuses, n'ont touchées aucuns de vos points vitaux. Ce qui vous a causé le plus de mal est le coup que vous avez reçu à la tête. Vous souvenez-vous de ce qu'il s'est passé ?
-Je me souviens d'être parti chasser du bodoc pour la fête des réfugiés, et puis une meute de ragus nous a pris par surprise, ils étaient très nombreux, il en sortait de partout. Et puis je revois ce ragus blanc, énorme, bien 3-4 fois la taille normale d'un ragus ordinaire présent sur Silan. Nous avons battu sans relâche mais en vue du nombre, je voyais mes frères tomber les uns après les autres, une marre de sève recouvrait le sol. Et puis ce ragus blanc, au pas de course me fonçait dessus. Je me souviens qu'il m'a bondi dessus et m'a fait basculé en arrière. Et je me souviens juste de la violence du choc de ma tête contre le sol dur.
-La garde a été alerté par les rugissements inhabituels, ils ont été nombreux à s'être déplacé afin de voir ce qu'il se passait. Ils ont eu du mal à sécuriser les lieux. Ils ont quand même décimé bien la moitié de vos agresseurs.
-Je vengerai mon frère, et mes frères d'arme. Je mettrai le temps qu'il faudra mais je ne partirai pas d'ici sans avoir retrouver la trace de ce ragus blanc...