Nous sommes en Germinally, 2e CA 2552, malgré la fraîcheur matinale je m'équipe pour aller chercher les matières premières nécessaires à la fabrication d’armes et d’armures. Celles-ci sont destinées aux Homins peu expérimentés ce qui m’emplie de joie car l’entraide est nécessaire sur ces terres hostiles.
Je me rends donc au Vide où je commence à forer. Le brouillard, la fatigue, les vapeurs de la Goo et des sources font que cette journée semble interminable.
Alors que j’étanche ma soif près de mon mektoub une voix me parvient, un appel à l’aide, je lâche l’outre, j’attrape mes amplificateurs et cours en direction de cette voix.
Je me rapproche à toute allure du camp des Maîtres de la Goo, à la brume succède la fumée mauve chargée en Goo, toujours plus épaisse, mais la voix est plus audible à chaque pas, pas le choix j’avance désormais avec prudence. Bien vite la fougue laisse place à l’anxiété… Où suis-je ? Il me semble avoir contourné le campement ennemi… Je n’ai plus que cette voix comme repère maintenant. Anxieux je cris alors «Hajia Lu ? (Où es-tu ?) ». Les cris cessent et laissent place à de longues plaintes, mais l’Homine ne me répond pas.
J’ai beau agiter mes mains la vapeur ne se disperse pas… Subitement mon pied se dérobe, je glisse et me rattrape de justesse. Je comprends effrayé que je viens de poser un pied dans la Goo. Pris de panique je recul, cependant je suis complètement désorienté, où dois-je aller ? Et cette voix qui continue ! Elle souffre, je dois l’aider.
C’est alors que je distingue une ombre, celle d’un Zoraï recroquevillée sur elle-même tenant son masque entre ses mains. Je réalise avec horreur qu’elle est au milieu de la Goo !! « Viens vers moi ! Par ici ! » Je hurle, je saute sur place en agitant mes bras dans l’espoir qu’elle puisse me voir. Elle cesse alors de pleurer, se lève, se tourne vers moi et avance.
Aussi voutée qu’un Gibbai et lente qu’un Amara je doute de sa nature est-elle vraiment une Homine ? Je commence à distinguer certains détails, sa peau, certes bleue présente par endroit des plaies infectées par la Goo, des morceaux entiers tombent en lambeaux. Son masque aussi est en partie dévoré par la bouillie mauve dans laquelle elle se traîne. Pétrifié par cette vision je ne peux plus bouger… Elle accélère, bien que boiteuse cette chose s’avance vers moi toujours plus vite. J’arrive tout juste à faire un pas en arrière lorsqu’elle se trouve devant moi.
Elle se redresse lentement, son masque est si proche du mien que je peux sentir sa respiration, elle a le souffle court pourtant la créature semble calme, de ses yeux coule de la sève teintée par la Goo.
Elle se met alors à m’enlacer, son étreinte est aussi sincère et forte que celle d’une mère pour son fils. Je suis alors emplie d’une profonde tristesse et je ne peux m’empêcher de verser des larmes. Elle me murmure alors tendrement à l’oreille « Hozu… Supplice tseu-ito daï nu… Nu déna… (Mon fils le sage Supplice m’a tué… je suis si triste…) ».
(Informations complémentaires ici : http://les-feu-datys.forumactif.com/t534-les-vrais-fils-de-jena-s amedi-09-12-06)
Je me rends donc au Vide où je commence à forer. Le brouillard, la fatigue, les vapeurs de la Goo et des sources font que cette journée semble interminable.
Alors que j’étanche ma soif près de mon mektoub une voix me parvient, un appel à l’aide, je lâche l’outre, j’attrape mes amplificateurs et cours en direction de cette voix.
Je me rapproche à toute allure du camp des Maîtres de la Goo, à la brume succède la fumée mauve chargée en Goo, toujours plus épaisse, mais la voix est plus audible à chaque pas, pas le choix j’avance désormais avec prudence. Bien vite la fougue laisse place à l’anxiété… Où suis-je ? Il me semble avoir contourné le campement ennemi… Je n’ai plus que cette voix comme repère maintenant. Anxieux je cris alors «Hajia Lu ? (Où es-tu ?) ». Les cris cessent et laissent place à de longues plaintes, mais l’Homine ne me répond pas.
J’ai beau agiter mes mains la vapeur ne se disperse pas… Subitement mon pied se dérobe, je glisse et me rattrape de justesse. Je comprends effrayé que je viens de poser un pied dans la Goo. Pris de panique je recul, cependant je suis complètement désorienté, où dois-je aller ? Et cette voix qui continue ! Elle souffre, je dois l’aider.
C’est alors que je distingue une ombre, celle d’un Zoraï recroquevillée sur elle-même tenant son masque entre ses mains. Je réalise avec horreur qu’elle est au milieu de la Goo !! « Viens vers moi ! Par ici ! » Je hurle, je saute sur place en agitant mes bras dans l’espoir qu’elle puisse me voir. Elle cesse alors de pleurer, se lève, se tourne vers moi et avance.
Aussi voutée qu’un Gibbai et lente qu’un Amara je doute de sa nature est-elle vraiment une Homine ? Je commence à distinguer certains détails, sa peau, certes bleue présente par endroit des plaies infectées par la Goo, des morceaux entiers tombent en lambeaux. Son masque aussi est en partie dévoré par la bouillie mauve dans laquelle elle se traîne. Pétrifié par cette vision je ne peux plus bouger… Elle accélère, bien que boiteuse cette chose s’avance vers moi toujours plus vite. J’arrive tout juste à faire un pas en arrière lorsqu’elle se trouve devant moi.
Elle se redresse lentement, son masque est si proche du mien que je peux sentir sa respiration, elle a le souffle court pourtant la créature semble calme, de ses yeux coule de la sève teintée par la Goo.
Elle se met alors à m’enlacer, son étreinte est aussi sincère et forte que celle d’une mère pour son fils. Je suis alors emplie d’une profonde tristesse et je ne peux m’empêcher de verser des larmes. Elle me murmure alors tendrement à l’oreille « Hozu… Supplice tseu-ito daï nu… Nu déna… (Mon fils le sage Supplice m’a tué… je suis si triste…) ».
(Informations complémentaires ici : http://les-feu-datys.forumactif.com/t534-les-vrais-fils-de-jena-s amedi-09-12-06)
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Ky Ta-Ro ZoraïScribe du Clan Sckinook
Orateur du Clan Sckinook
Ambassadeur Zoraï auprès de la Fédération Tryker