ROLEPLAY

quatrième rapport :

Nous sommes sur place, la vie n'est pas facile dans le pays pour les humbles…

Et l'histoire a pris un tour inattendu :

Notre contact a rejeté l'idée de nous intégrer dans sa famille mais, elle nous a offert un magnifique cadeau en compensation.

Je me souviendrai longtemps de la danse de Mere, Viradavele, Sheyawale et de Naetelum.

Notre contact m'avait un jour promis qu'elle me montrerai ce mystère fondateur de son ordre.

Elle a tenu sa promesse, bien qu'elle l'ignore.

Je reste pensive, j'ai vue avec cette cérémonie des choses importantes et profondes.
Je pense en percevoir certaines même si je dois encore progresser dans la maîtrise des voies montrées par cette… …ce… …MAITRE.

Pour revenir à mon enquête, c'est une chance qu'elles m'aient rejetée.
J'ai découvert qu'elles étaient très éloignées de ma cible, elles révèrent une Déesse qui n'est autre que Jena bien qu'elles la nomme différemment.
Elles rejettent la Tutelle des Karavaniers qui pervertissent le message de leur mère…
Ainsi, même si ce n'est pas aussi clair, je crois qu'elles rejettent jusqu’à l'idée que le karan soit le canal privilégié dans lequel la voix de Jena se matérialise.

Finalement, elles sont peut-être pas si éloignées des idées propagées par les enfants du père.

o----==##==----o]

Pour le moment, nous n'existons pas dans la structure que nous cherchons à intégrer.

Nous Survivons comme nous le pouvons.

Nous travaillons pour les sous-officiers des différentes cités, ce qui nous permet de nous faire doucement connaître.
Mais faut le dire, la vie est dure pour les humbles en ce pays.
Peu de Sujet de sève sont prêt à vous assister tant que votre valeur n'a pas été homologuée. Ce n'est pas nouveau, nous le savons depuis longtemps, leur société est fortement hiérarchisée et méfiante envers les homini de sèves différente.

Après la visite de la capitale, ma compagne de voyage à absolument voulut devenir fleuriste, quelle drôle d'idée…
Cela étant, si elle parvient à faire sa tâche correctement cela devrai permettre de progresser vite dans la hiérarchie. Ils gouttent fort l'activité de ces artisans de l'inutile…
Ils ont eu de la chance avec leurs rothoas et les slavenis sont là pour témoigner du danger qu'il existe à manipuler les forces naturelles…

Voici que je parle comme une kamiste.

Hier, j'ai croisé un Matis...

...VAS-T'EN !! LAISSE-MOI ! C'est mon temps, tu n'as rien à faire ici retourne à ta place !

...hier nous avons croisé un Matis qui était bien mal élevé, c'était très surprenant dans son corps d'homin fait il semblait être un enfant impatient et colérique : il voulait une armure lourde et réclamait en criant sur tous les toits qu'il fallait lui en assembler une très vite. Il s'est mis en colère quand il a été traité avec condescendance et ironie par les Maîtres et Apprentis de la région. Un sans NOM et sans famille, comme nous, qui exige des choses dans le Royaume du Karan :

pathétique.

Donc pour le moment rien de nouveau, nous sommes très loin de pouvoir intégrer nos deux cibles.

Mais, nous y travaillons.

A ce titre, je suis un peu inquiète, ma compagne est très Matis.
Elle a une conscience aiguë de la place de chaque homini.
Elle réagit avec beaucoup de force à tout ce qui peut remettre en cause sa conception du monde.

La dernière fois avec Ny'Jyrvie j'ai eu toutes les peines du monde à la tempérer.
Ny'Jyrvie la déstabilise...
ma compagne de Voyage voit ma Ny'Tali comme une gourgandine qui ne respecte pas ses maîtres naturels.

Étonnamment, un certain nombre d'idées sont parvenues à traverser sa méchante caboche de Matis.

A moins que ce soit notre cohabitation ?

Comme quoi il pourrait y avoir de l’espoir avec eux.