Quelque part en 2613, donc quelques années de Jena plus tôt...
Feinigan attendait que Babylonia finisse de lire, souriant chaque fois que la trykette éclatait de rire.
- Hoooooo Fei, tu peux pas écrire ça !
- Si si, la preuve !
- Les homins dont tu parles vont t'étriper. Tu sais qu'on a fait des paris sur la façon dont t'allais finir ? "Mort de vieillesse dans son lit" a une cote super basse.
- Ça ne m'étonne pas, héhé. Je fais tout ce qu'il faut pour ne pas avoir une fin aussi ennuyeuse !
- Mais quand même.
- Quoiiiii ? C'est que des histoires vraies ! D'accord, vraies comme la vérité d'Husyrech.
- C'est ce qui va te poser des soucis, il y a juste assez de vrai au milieu des inventions pour fâcher tout le monde.
- Mais noooon. Tu vas voir, ça va se passer tout seul. Et puis c'est parfait pour l'autre projet, nan ?
- Je sais pas. Si les gens brûlent le stock, ça va pas faire nos affaires.
- Alleeeeeez...
Babylonia ne pouvait pas dire non. Les histoires de Feinigan étaient outrancières, avec bien trop de rebondissements et de situations improbables pour être crédibles. Les relier à ce qui l'avait inspiré demandait un certain effort d'imagination. Le seul petit souci tenait à son style effroyable, mais pour cela, la petite-fille de Babylonia se ferait une joie de reprendre les textes pour les rendre agréables à lire.
Rapidement, les tracts se mirent à circuler sous le manteau, selon la très célèbre et efficace technique de vente "ce qui semble secret se vend mieux et plus vite".
Pour l'auteur, il fallait trouver un prête-nom. Ce serait dommage que des procès aient raison d'écrivains si inspirés. De toute façon, la saga était un processus d'écriture collaborative.
Feinigan attendait que Babylonia finisse de lire, souriant chaque fois que la trykette éclatait de rire.
- Hoooooo Fei, tu peux pas écrire ça !
- Si si, la preuve !
- Les homins dont tu parles vont t'étriper. Tu sais qu'on a fait des paris sur la façon dont t'allais finir ? "Mort de vieillesse dans son lit" a une cote super basse.
- Ça ne m'étonne pas, héhé. Je fais tout ce qu'il faut pour ne pas avoir une fin aussi ennuyeuse !
- Mais quand même.
- Quoiiiii ? C'est que des histoires vraies ! D'accord, vraies comme la vérité d'Husyrech.
- C'est ce qui va te poser des soucis, il y a juste assez de vrai au milieu des inventions pour fâcher tout le monde.
- Mais noooon. Tu vas voir, ça va se passer tout seul. Et puis c'est parfait pour l'autre projet, nan ?
- Je sais pas. Si les gens brûlent le stock, ça va pas faire nos affaires.
- Alleeeeeez...
Babylonia ne pouvait pas dire non. Les histoires de Feinigan étaient outrancières, avec bien trop de rebondissements et de situations improbables pour être crédibles. Les relier à ce qui l'avait inspiré demandait un certain effort d'imagination. Le seul petit souci tenait à son style effroyable, mais pour cela, la petite-fille de Babylonia se ferait une joie de reprendre les textes pour les rendre agréables à lire.
Rapidement, les tracts se mirent à circuler sous le manteau, selon la très célèbre et efficace technique de vente "ce qui semble secret se vend mieux et plus vite".
Tract imprimé sur du papier de moindre qualité
Vous avez aimé les contes pour homines pas sages ? Vous adorerez "Graines de vie" ! Notre nouvelle collection d'histoires d'exception, dans une saga basée sur les Histoires Vraies des Homins et Homines de l'Écorce (et quelques Yubos aussi). Amour, folie, trahison, cupidité, réconciliation : la vie extraordinaire d'homins presque ordinaires.
Pour l'auteur, il fallait trouver un prête-nom. Ce serait dommage que des procès aient raison d'écrivains si inspirés. De toute façon, la saga était un processus d'écriture collaborative.