Mazé'Yum avait repris son tour des tribus. En passant chez les Antekamis, il s'enquit de Gia'Suki. La naissance du petit devait être une affaire de jour. Peut-être devait-il rester dans le coin pour agir si les choses tournaient mal ?
Mais les Antekamis refusaient de parler de Gia'Suki. Ils détournaient la conversation, comme le fait tout Antekami qui a un problème : avec force insultes et déclarations sans aucun rapport avec le sujet. Mazé'yum supporta cela environ une demi-heure, avant d'en choisir un à sa taille et de lui appliquer le contre-interrogatoire antekami typique.
Il détestait ce genre de bagarre stupide. C'était comme ça que ça fonctionnait, ici, mais il allait encore en sortir avec de la couture à faire. Quelques instants plus tard, une partie du camp était en train de se rouler dans la poussière, de se mordre, de se rouer de coups. Mazé'yum avait réussi à se concentrer sur un adversaire ; sa façon de se battre était plus méthodique que celle des autres, ce qui lui donnait un avantage.
Quand les choses se furent un peu calmées, la pression retombant, l'antekami malingre avait enfin rapidement expliqué ce qui se passait.
Gia'suki avait été emprisonnée par la Théocratie.
À mesure que les implications de cette perte s'imposaient à l'esprit de Mazé'yum, il sentait la panique le gagner. Gia'suki et l'enfant qu'elle portait étaient importants, extrêmement importants. Leur disparition était terrible. Pour les antekamis, qui perdraient une de leur meilleur leader et leur mère la plus solide ; pour les tribus pourpres, qui verraient l'affaiblissement d'une tribu dont le rôle était essentiel ; pour la Pourpre qui verrait ses plans mis à mal ; et enfin, problème bien plus grave, pour Mazé'yum lui-même sur qui tout allait retomber à un moment ou un autre.
Il fallait la faire sortir de là. Rapidement, avant qu'elle accouche.
L'Esprit était-il au courant ? Probablement. Elle avait peut-être des consignes. La priorité était de la trouver ; mais s'il ne tombait pas sur elle d'ici la fin du jour, alors il devrait envisager d'autres solutions.
Mais les Antekamis refusaient de parler de Gia'Suki. Ils détournaient la conversation, comme le fait tout Antekami qui a un problème : avec force insultes et déclarations sans aucun rapport avec le sujet. Mazé'yum supporta cela environ une demi-heure, avant d'en choisir un à sa taille et de lui appliquer le contre-interrogatoire antekami typique.
Il détestait ce genre de bagarre stupide. C'était comme ça que ça fonctionnait, ici, mais il allait encore en sortir avec de la couture à faire. Quelques instants plus tard, une partie du camp était en train de se rouler dans la poussière, de se mordre, de se rouer de coups. Mazé'yum avait réussi à se concentrer sur un adversaire ; sa façon de se battre était plus méthodique que celle des autres, ce qui lui donnait un avantage.
Quand les choses se furent un peu calmées, la pression retombant, l'antekami malingre avait enfin rapidement expliqué ce qui se passait.
Gia'suki avait été emprisonnée par la Théocratie.
À mesure que les implications de cette perte s'imposaient à l'esprit de Mazé'yum, il sentait la panique le gagner. Gia'suki et l'enfant qu'elle portait étaient importants, extrêmement importants. Leur disparition était terrible. Pour les antekamis, qui perdraient une de leur meilleur leader et leur mère la plus solide ; pour les tribus pourpres, qui verraient l'affaiblissement d'une tribu dont le rôle était essentiel ; pour la Pourpre qui verrait ses plans mis à mal ; et enfin, problème bien plus grave, pour Mazé'yum lui-même sur qui tout allait retomber à un moment ou un autre.
Il fallait la faire sortir de là. Rapidement, avant qu'elle accouche.
L'Esprit était-il au courant ? Probablement. Elle avait peut-être des consignes. La priorité était de la trouver ; mais s'il ne tombait pas sur elle d'ici la fin du jour, alors il devrait envisager d'autres solutions.