Wixarika ne sort plus de son appartement depuis plusieurs jours. Elle a encore a démontrer tout ce qu’on peut attendre d’elle dans l’Empire, or elle se sent si fière d’être revenue dans son désert. Elle essaye de compiler de précieux écrits avant que le temps ne les engouffre dans l’oubli et l’abandon. Parfois, elle se demande si l’on peut rebâtir un rêve sans rien dans les mains, sans rien autour. Mais elle garde espoir.
Pourtant aujourd’hui, sa concentration est perturbée, sa tête est plongée sur les derniers évènements survenus dans les lacs. Accompagner le jeune tryker Teagin jusqu’à sa tribu natale n’avait pas été une mince affaire. Pas par le fait de devoir convoyer un très jeune homin problématique et en conflit sinon par l’impact de devoir être tristement témoin de l’acharnement dont il a été la proie. Sa famille Drakani a décidé de le soumettre à une incessante batterie de questions, un interrogatoire ridicule afin de lui soutirer des informations sur Eeri. Oui, se dit-elle: quelque chose ressemblant à un garde à vue très singulier. Il va sans dire que le jeune tryker à part de raconter des bêtises et des balivernes inspirait beaucoup de curiosité à sa famille, chose qui a bien déçu la fyros qui les a crus toujours plus intelligents. En plus, tout ceci ne faisait que soulever des suspections contre Eeri parmi les accompagnateurs présents. Des présupposés que ne faisaient qu’aggraver la réputation de son amie. Et pourtant, Meany avait promis...avait promis...
Subitement, Wixarika donne un furieux coup de poing sur la table. Elle connait bien son caractère intempestif et décide qu’il est hors de question de se présenter à la prochaine Assemblée des Cercles. Elle n’allait pas mettre pour l’instant son tout nouveau poste en danger. Le fait d’imaginer à devoir contempler certains homins s’ériger comme le vif exemple d’être au-delà du bien et du mal sur certains sujets, la corrode. Le tonnerre pourrait l’envahir et elle ne veut pas commettre si tôt la typique maladresse de débutante. Elle se doute aussi que la Théocratie n’oubliera pas d’aborder le sujet des derniers incidents dont Eeri et Mazeyum sont les points de mire. Comme eux, elle considère que si pour protéger l’existence des homins il va falloir aller jusqu’à l’illégalité, Wixarika ne vacillera pas une seconde. En ce qui concerne les sombres nouvelles du désert, Wixarika attendra le bon moment et l’endroit pour se manifester après en avoir débattu préalablement avec le notable et grand akenak Azazor.
Wixarika se lève de la chaise et se dirige instinctivement sur le portrait pendu dans le mur de la chambre et murmure avec un tendre sourire: Lylanea, ma paix.
Pourtant aujourd’hui, sa concentration est perturbée, sa tête est plongée sur les derniers évènements survenus dans les lacs. Accompagner le jeune tryker Teagin jusqu’à sa tribu natale n’avait pas été une mince affaire. Pas par le fait de devoir convoyer un très jeune homin problématique et en conflit sinon par l’impact de devoir être tristement témoin de l’acharnement dont il a été la proie. Sa famille Drakani a décidé de le soumettre à une incessante batterie de questions, un interrogatoire ridicule afin de lui soutirer des informations sur Eeri. Oui, se dit-elle: quelque chose ressemblant à un garde à vue très singulier. Il va sans dire que le jeune tryker à part de raconter des bêtises et des balivernes inspirait beaucoup de curiosité à sa famille, chose qui a bien déçu la fyros qui les a crus toujours plus intelligents. En plus, tout ceci ne faisait que soulever des suspections contre Eeri parmi les accompagnateurs présents. Des présupposés que ne faisaient qu’aggraver la réputation de son amie. Et pourtant, Meany avait promis...avait promis...
Subitement, Wixarika donne un furieux coup de poing sur la table. Elle connait bien son caractère intempestif et décide qu’il est hors de question de se présenter à la prochaine Assemblée des Cercles. Elle n’allait pas mettre pour l’instant son tout nouveau poste en danger. Le fait d’imaginer à devoir contempler certains homins s’ériger comme le vif exemple d’être au-delà du bien et du mal sur certains sujets, la corrode. Le tonnerre pourrait l’envahir et elle ne veut pas commettre si tôt la typique maladresse de débutante. Elle se doute aussi que la Théocratie n’oubliera pas d’aborder le sujet des derniers incidents dont Eeri et Mazeyum sont les points de mire. Comme eux, elle considère que si pour protéger l’existence des homins il va falloir aller jusqu’à l’illégalité, Wixarika ne vacillera pas une seconde. En ce qui concerne les sombres nouvelles du désert, Wixarika attendra le bon moment et l’endroit pour se manifester après en avoir débattu préalablement avec le notable et grand akenak Azazor.
Wixarika se lève de la chaise et se dirige instinctivement sur le portrait pendu dans le mur de la chambre et murmure avec un tendre sourire: Lylanea, ma paix.