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Non.

Je prendrais pour exemple uniquement le cas d'ArchLinux qui est celui que je connais le mieux. Ryzom est un vieux bouzin prévu uniquement pour Windows dans un contexte d'utilisateur unique et dispose donc d'un seul dossier fourre-tout où l'on trouve l'exécutable, les données du jeu, la configuration, etc. Et bien entendu, l'exécutable, une fois lancé, doit avoir accès en lecture et en écriture sur ces fichiers, y compris lui-même du fait du mécanisme de mise à jour automatique.

Sous les systèmes POSIX, on a bien différencié les emplacements où sont rangé les exécutables, la configuration, les données, le cache, etc. Ceci se fait notamment via le Filesystem Hierarchy Standard et la XDG Base Directory Specification. Certes, il est possible de lancer Ryzom avec un exécutable situé autre part que dans le répertoire fourre-tout, mais ce n'est pas suffisant.

Le soucis vient vraiment du fait que Ryzom doit pouvoir modifier tous les fichiers le concernant. À ce titre, il doit être installé dans un répertoire dans lequel l'utilisateur le lançant dispose des droits d'écriture. En pratique ça se limite au dossier de l'utilisateur ($HOME), ce qui est en soit in compatible avec les paquets qui sont prévus pour installer au niveau système.

Même s'il était possible de faire des paquets installant ryzom dans un répertoire où les utilisateurs standards ont accès, cela poserait des problèmes lors des mises à jour car les fichiers pourraient être mis à jour à la fois par le gestionnaire de paquets et Ryzom lui-même.

Certains ont essayé de faire des paquets, par exemple sur l'AUR il y en a déjà pour l'exécutable ainsi que pour les données du jeu. Bien entendu, ces paquets ont tous été abandonnés par leurs auteurs respectifs vu que tout pète dans tous les sens.


Linux generic installation

Ou sinon il y a aussi l’infâme nouveauté officielle.