Vers l’an de Jena 2608.
Duke entrouvrit les yeux.
Quel rêve étrange il avait fait. Jusqu'à ce qu'un bruit au loin l’ait réveillé. Émergeant doucement du sommeil, il lui sembla discerner une lueur, à une distance impossible à évaluer. Il se redressa, rassemblant ce qui lui restait comme affaires, et mit le tout dans son vieux sac. Il s’appuya sur la paroi pour continuer à avancer sans risque dans l’obscurité, vers la lumière, tout là-bas…
Il marchait depuis un moment mais il ne parvenait pas à la rattraper. Alors il pressa le pas. Au bout de peut-être une heure à bon rythme, il commença à discerner un peu mieux son chemin. L’environnement gagnait en clarté à mesure que les abords du sentier semblaient reprendre vie. Quelques plantes luminescentes lui montraient maintenant la voie. Mais la lumière qu’il suivait était d’une autre nature. On aurait dit qu’elle accompagnait une douzaine de silhouettes sombres, marchant les uns derrière les autres. Plus il avançait, plus Duke était certain qu’il filait un groupe d’homins. Mais amis ou ennemis, impossible de le dire. Il préféra continuer le plus discrètement possible. Et puis tout à coup, il ne les vit plus.
Il progressait maintenant sur un chemin dégagé. Il ne devinait rien au dessus de lui mais il avait l’impression de se trouver dans une énorme cavitée, comme les primes racines qu’il connaissait bien et où il partait forer autrefois. Il vit enfin une énorme falaise s’élever devant lui, à la base de laquelle débouchait deux tunnels. Le groupe d’homins avait certainement pris l’un d’eux, mais lequel ? Aucun indice, pas un bruit pour le guider. Il avait peut-être manquer sa dernière chance de sortir de là. Il se décida à prendre à droite, au hasard, et s’engagea dans le long boyau qui serpentait à travers l’Écorce, tantôt montant, tantôt descendant. Impossible de repérer une quelconque direction.
Il n’en voyait toujours pas le bout quand un cri inquiétant venant d’un virage remonta le long du tunnel. Il fut soudain face à un kincher qui levait déjà son dard. Impossible de s’échapper. Duke se concentra et fit jaillir des éclairs bleus de ses amplificateurs, aussi fort qu’il le put...
Duke entrouvrit les yeux.
Quel rêve étrange il avait fait. Jusqu'à ce qu'un bruit au loin l’ait réveillé. Émergeant doucement du sommeil, il lui sembla discerner une lueur, à une distance impossible à évaluer. Il se redressa, rassemblant ce qui lui restait comme affaires, et mit le tout dans son vieux sac. Il s’appuya sur la paroi pour continuer à avancer sans risque dans l’obscurité, vers la lumière, tout là-bas…
Il marchait depuis un moment mais il ne parvenait pas à la rattraper. Alors il pressa le pas. Au bout de peut-être une heure à bon rythme, il commença à discerner un peu mieux son chemin. L’environnement gagnait en clarté à mesure que les abords du sentier semblaient reprendre vie. Quelques plantes luminescentes lui montraient maintenant la voie. Mais la lumière qu’il suivait était d’une autre nature. On aurait dit qu’elle accompagnait une douzaine de silhouettes sombres, marchant les uns derrière les autres. Plus il avançait, plus Duke était certain qu’il filait un groupe d’homins. Mais amis ou ennemis, impossible de le dire. Il préféra continuer le plus discrètement possible. Et puis tout à coup, il ne les vit plus.
Il progressait maintenant sur un chemin dégagé. Il ne devinait rien au dessus de lui mais il avait l’impression de se trouver dans une énorme cavitée, comme les primes racines qu’il connaissait bien et où il partait forer autrefois. Il vit enfin une énorme falaise s’élever devant lui, à la base de laquelle débouchait deux tunnels. Le groupe d’homins avait certainement pris l’un d’eux, mais lequel ? Aucun indice, pas un bruit pour le guider. Il avait peut-être manquer sa dernière chance de sortir de là. Il se décida à prendre à droite, au hasard, et s’engagea dans le long boyau qui serpentait à travers l’Écorce, tantôt montant, tantôt descendant. Impossible de repérer une quelconque direction.
Il n’en voyait toujours pas le bout quand un cri inquiétant venant d’un virage remonta le long du tunnel. Il fut soudain face à un kincher qui levait déjà son dard. Impossible de s’échapper. Duke se concentra et fit jaillir des éclairs bleus de ses amplificateurs, aussi fort qu’il le put...
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Ducocinnio Nono, dit Duke NonoNoble Matis, artisan de la maison noble La Firme
Gardien du Royaume et Béni de Jena