Azazor est chez lui, à son bureau, avec un tonneau de shooki et des pattes de capryni carbonisées comme repas.
Cela fait des années qu’il passe le plus clair de ses journées à l’académie impériale, assis dans un coin à la lumière d’une torche, dévorant tout ce qui se rapporte à l’histoire de son peuple.
Depuis quelque temps, c’est fyrak qui l’intéresse le plus. Le dragon mythique a toujours exercé sur lui une certaine fascination. Comment une bête aussi puissante peut-elle vivre dans les tréfonds d’atys, sans jamais venir à la surface, et sans qu’aucun témoignage direct crédible n’apparaisse ? Pour autant, fyrak ne peut être une simple légende. Derrière tout mythe se cache un fond de vérité. Il n’a pas peur d’un monstre. Ce qui le terrifie, c’est que fyrak ne soit pas ce que l’on pense. Et si le dragon n’est que le nom donné à la vérité sur nos origines ? Et si ce mythe n’a été inventé par la karavan que pour nous dissuader de chercher cette vérité ? Tout cela l’intrigue, l’obsède même. Persévérer, jusqu’à trouver, voilà comment réussir. La persévérance est la mère de toutes les victoires.
Il tourne la dague qu’il tient dans sa main, relisant pour la énième fois ce qui y est gravé :La karavan bien sûr, ou des kamis volants. Eux seuls savent voler. Ou alors des kitins ? Il relit les notes qu’il a prises sur cette énigme des 12 dagues :
Le message sur la dernière dague, il fait évidemment allusion à fyrak. Il lui manque 4 des 12 messages pour percer le mystère. Les autres, il les a lus sur le panneau apparu un temps à Thesos. Osquallo d'ailleurs a fait parti des possesseurs de dague. Sa source de la gazette est certaine de l'avoir vu écrire sur le panneau.
Il est presque sûr que les maraudeurs ont en leur possession les derniers messages, ceux des dagues 4 à 7, les plus intéressants pense-t-il.
A qui peut-il demander de l’aide ? Qui est assez détaché des factions pour qu’il puisse leur faire confiance ?
Il prend de quoi écrire et commence sa lettre :
Cela fait des années qu’il passe le plus clair de ses journées à l’académie impériale, assis dans un coin à la lumière d’une torche, dévorant tout ce qui se rapporte à l’histoire de son peuple.
Depuis quelque temps, c’est fyrak qui l’intéresse le plus. Le dragon mythique a toujours exercé sur lui une certaine fascination. Comment une bête aussi puissante peut-elle vivre dans les tréfonds d’atys, sans jamais venir à la surface, et sans qu’aucun témoignage direct crédible n’apparaisse ? Pour autant, fyrak ne peut être une simple légende. Derrière tout mythe se cache un fond de vérité. Il n’a pas peur d’un monstre. Ce qui le terrifie, c’est que fyrak ne soit pas ce que l’on pense. Et si le dragon n’est que le nom donné à la vérité sur nos origines ? Et si ce mythe n’a été inventé par la karavan que pour nous dissuader de chercher cette vérité ? Tout cela l’intrigue, l’obsède même. Persévérer, jusqu’à trouver, voilà comment réussir. La persévérance est la mère de toutes les victoires.
Il tourne la dague qu’il tient dans sa main, relisant pour la énième fois ce qui y est gravé :
Impossible de fuir, ces servants m'attrapent et m'emmènent,
je n'ose imaginer où ! Ils me tirent vers le haut, m'emportent dans le ciel.
Je vois Atys rapetisser sous mes pieds. Je suis pris de terreur,
qu'est ce qui m'attend?
1/12: Je m'envole à une vitesse vertigineuse. je voix défiler en bas la jungle,
puis la forêt, ma course folle ne semble pas s'arrêter, jusqu’à ce que j'arrive à
l’extrême d'Atys, et que je voix au loin un gouffre remplie de sève ou trône une
étrange cité.
2/12: j'atterris doucement devant la rampe impressionnante semblable à
de la canopée.
Deux kamis gigantesque m'attendent et me prenne sur leurs épaules.
Rapidement, ils m'emmènent jusqu’à la terrifiante agglomération.
3/12: La ville est composée d'imposantes murailles, tours, temples
et bâtiments hexagonaux, composée d'empilement de tronc verni
de résine miroitante, titanesque, et à travers les routes dallés d'écorce,
les kamis me guident jusqu'au centre.
4/12:
5/12:
6/12:
7/12:
8/12: Impossible de fuir, ces servants m'attrapent et m'emmènent,
je n'ose imaginer où ! Ils me tirent vers le haut, m'emportent dans le ciel.
Je vois Atys rapetisser sous mes pieds. Je suis pris de terreur,
qu'est ce qui m'attend?
9/12: Nous traversons à une vitesse inconcevable l'univers,
observant les océans nébuleux, les archipels d'astéroïdes
et les infernales étoiles. Nous fuyons les amas célestes, toujours plus
profondément dans le froid.
10/12: Notre accélération n'a d'égal que mon traumatisme,
nous traversons les limites de la réalité, et entrons dans les limbes
de l'existence, là où la matière n'existe pas et où tout n'est que vibrations
et ténèbres.
11/12: je suis de retour dans la réalité, la matière, la lumière, je sais la vérité,
les autres doivent savoir, ils ne peuvent rester dans l’ignorance,
il faut qu'ils sachent se qui se cache derrière les mensonges
12/12 : Le chaos ardent, la flamme dans le vide, la lueur dans les ténèbres.
Bientôt, il sortira de sa méditation, son esprit retrouvera son corps
embrasé et consumera l’existence. Il n'y a aucune solution...
autre que lui obéir.
Le message sur la dernière dague, il fait évidemment allusion à fyrak. Il lui manque 4 des 12 messages pour percer le mystère. Les autres, il les a lus sur le panneau apparu un temps à Thesos. Osquallo d'ailleurs a fait parti des possesseurs de dague. Sa source de la gazette est certaine de l'avoir vu écrire sur le panneau.
Il est presque sûr que les maraudeurs ont en leur possession les derniers messages, ceux des dagues 4 à 7, les plus intéressants pense-t-il.
A qui peut-il demander de l’aide ? Qui est assez détaché des factions pour qu’il puisse leur faire confiance ?
Il prend de quoi écrire et commence sa lettre :
oren pyr drakani...