ROLEPLAY


Le petit fyros rouge

Quelque part dans le Couloir Brûlé, le vieux brasseur discutait avec une charmante fyros de noir vêtue.

- Quand je pars, et tu sais que ça va arriver bientôt, je veux que tu brûles tout, sans exception. Je veux qu'il ne reste rien du nom de Geyos. Ce rassemblement de lâches hypocrites qu'on appelle hominité ne mérite pas que j'y laisse ma trace.
- Et Eeri, Icus, et tous les autres pour qui tu as compté ? Ils ne le méritent pas non plus ? L'hominité ne se réduit pas à ses hypocrites, tu le sais bien.
- Glorf ne sera pas oublié, lui. Je n'aurais jamais du revenir de toute façon, j'ai causé bien trop de problèmes. C'était stupide et égoïste de ma part.
- Je suppose que je ne peux pas vraiment te faire changer d'avis, de toute façon ...
- Non, en effet. Je peux te faire confiance ?
- Évidemment, malos.

Quelques jours plus tard, Melor poussa la porte d'un vieil appartement à Pyr, poussiéreux à souhait. Après quelques heures de recherche, elle trouva enfin ce qu'elle voulait : une vieille armure rouge, et la massue assortie. Elle profita heureusement de l'aide des Fraiders pour installer le bûcher, sur lequel elle déposa son frère dans son armure de Légionnaire, déposant à ses côtés sa massue et sa Poutre.

«Il y a de cela bien longtemps, tu as prononcé des voeux sacrés, jurant de défendre les Légions et le Désert. Jusqu'au bout, tu les auras honorés. Tu t'es battu jusqu'au bout contre les innombrables Kitins, les perfides Maraudeurs, et les insidieux Matis. Au delà d'un furieux guerrier, tu étais un idéaliste qui pensait pouvoir faire évoluer le sharük vers des horizons plus verts. Ce combat invisible contre les Puissances qui t'as amené à collaborer avec des homins venus de tout bord - et même des Matis, toi qui les détestais tant - pour au final permettre à l'Hominité de se protéger des Kitins. Pour cela, je ne t'en serai jamais assez reconnaissante.
Adieu petit frère ; où que tu sois désormais, je ne pourrai plus te protéger. Puisse ton Grand Glouglou t'apporter la paix que tu cherchais depuis si longtemps.»
Sur ces mots, Melor regarda le cadavre de Geyos prendre feu, se laissant aller aux larmes qu'elle avait retenues si longtemps.
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