...quasiment que des bilingues ...
Du coup les rares non-bilingues qui restent ne voient parler que anglais et ont encore plus de mal à se lancer. Ils sont directement mis à l'écart (à cause de la latence obligatoire de la traduction, pas forcément parce qu'ils n'ont pas envie, quoi que ça vient assez vie après).
L'une des premières réunions de la NASA m'avait de ce côté donné de l'espoir. Chacun parlait dans sa langue "de confort" en alentours, ce qui faisait qu'on avait eu, ce jour là, du français, de l'anglais et un peu d'allemand. De même à certaines réunions trykers, le français occupait une bonne part de la réunion. Sur ces réunions, je me suis senti bien, parce que oui, je n'étais pas confiné de facto à un rôle passif, je pouvais réagir si j'en avais envie sur une part de la réunion, et je me sentais moins con de ne pas pouvoir intervenir dans une autre langue (pas la seule à enquiquiner le monde, ça dédramatise).
Peut-être faudrait-il parler de la façon de gérer une réunion multilingue, de réfléchir à un protocole qui soit fixé et pertinent. Qu'à chaque réunion, il faille qu'une enquiquineuse de mon genre demande un canal de traduction fr, qu'on prenne à chaque fois 15 minutes pour décider que région sera ouvert pour les germanophones et eventffr pour les francophones, qu'on s'emmêle sur qui traduit quoi sur les 15 premières phrases, c'est lourd.
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