Désolé, mais réagir quand la phrase à laquelle on a envie de réagir est passé depuis 10 phrases, c'est juste ridicule. Imagine un emote "/me est choquée" en réaction à la provocation d'un ambassadeur envers un autre... ah mais raté, cette emote va finalement arriver dans le flux de la conversation alors que les deux sont en train de se dire qu'ils ont un peu abusé... et bien à part passer pour une dingue ("quoi elle est pas contente que ça ne prenne pas des proportions internationales ?")...
Tu me diras, ce genre d'emote on peut bien s'en passer. Oui, et d'un tas de réaction à ce qu'il se passe aussi. Au final, si l'assemblée est juste "se taire et écouter", ou bien "sortir un monologue et se rasseoir", je trouve ça moins drôle. Ce qui est amusant dans les assemblées, c'est aussi les réactions des spectateurs, les cookies et la boisson qui passe en douce, le chef de séance qui interrompt d'un regard ce genre d'échange, les murmures réagissant à une phrase par un jeu de mot... des petits trucs qui mettent de la vie mais qui rendent la traduction impossible. L'exemple aux réunions ranger est de ce côté significatif. Ça se passe bien, la traduction se fait, le dialogue est bon, mais les emotes de déconnades se réduisent parce que c'est une pure galère à gérer. Il ne reste que ceux qui peuvent imposer leur parole et monopoliser l'attention quelques temps, que ce soit avec élégance (en gérant les mains levées) ou en s'imposant directement. Quand à l'ambiance réactive, elle est donc assurée par ceux qui peuvent réagir, donc qui parlent la langue utilisé en alentours (ce qui limite).
Oui, bien sûr, lorsque je me motiverait à présenter une invention à la NASA, ou bien que je voudrais proclamer un discours sur la place publique, le français ne sera pas un frein : j'aurais quelqu'un pour traduire mon monologue. Mais pour ce qui est de jouer "avec" les autres (et non chacun dans son carré bien délimité), ça n'est pas la peine.
Tu me diras, ce genre d'emote on peut bien s'en passer. Oui, et d'un tas de réaction à ce qu'il se passe aussi. Au final, si l'assemblée est juste "se taire et écouter", ou bien "sortir un monologue et se rasseoir", je trouve ça moins drôle. Ce qui est amusant dans les assemblées, c'est aussi les réactions des spectateurs, les cookies et la boisson qui passe en douce, le chef de séance qui interrompt d'un regard ce genre d'échange, les murmures réagissant à une phrase par un jeu de mot... des petits trucs qui mettent de la vie mais qui rendent la traduction impossible. L'exemple aux réunions ranger est de ce côté significatif. Ça se passe bien, la traduction se fait, le dialogue est bon, mais les emotes de déconnades se réduisent parce que c'est une pure galère à gérer. Il ne reste que ceux qui peuvent imposer leur parole et monopoliser l'attention quelques temps, que ce soit avec élégance (en gérant les mains levées) ou en s'imposant directement. Quand à l'ambiance réactive, elle est donc assurée par ceux qui peuvent réagir, donc qui parlent la langue utilisé en alentours (ce qui limite).
Oui, bien sûr, lorsque je me motiverait à présenter une invention à la NASA, ou bien que je voudrais proclamer un discours sur la place publique, le français ne sera pas un frein : j'aurais quelqu'un pour traduire mon monologue. Mais pour ce qui est de jouer "avec" les autres (et non chacun dans son carré bien délimité), ça n'est pas la peine.
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