L'espionne
La pluie tombait drue sur Avalae. Furtivement, un Matis franchit l’espace qui séparait le guichet des Caravanes des Jardins Majestueux du bar.
Il entra rapidement dans l’ascenseur, qui l’amena dans la salle baignée de lumière verte où les assoiffés se réfugiaient.
Il n’y avait qu’une cliente ce soir-là et comme à son habitude, le Barman accueillait les arrivants à l’extérieur du bâtiment. C’était bien l’homine que le Matis cherchait. Il l’observa un instant. Malgré sa posture relâchée, on pouvait deviner la noble Matisse qu’elle tentait de jouer. Le Matis jugea que bientôt la « couverture » serait parfaite.
Le Matis signala sa présence d’une pression sur l’épaule, puis prononça la phrase de reconnaissance en Taki zoraï que son agent avait prévue pour leurs rencontres durant l’infiltration. Après un moment de silence, l’homine répondit d’une voix morose. Elle marmonna : « Cirrus, Nu suis contente de Liu voir ».
Le surnommé Cirrus laissa un instant planer le silence. Il se demandait si il arriverait à se faire comprendre d’elle malgré son état apathique. Elle avait manifestement bu. « Cirrus » posa sur le comptoir un paquet d’où s’élevait une étrange odeur. L’homine s’en saisit et le fourra rapidement dans sa poche.
« Ce n’est pas le moment de flancher », lui dit « Cirrus » sur un ton ironiquement paternel. « Tes nouveaux amis seraient déçus de te trouver ici dans cet état. Tu as maintenant largement de quoi te détendre à huis clos avec ce paquet. »
L’interpellée ne répondit pas. Elle fit la moue. « Cirrus » n’ajouta rien. Le Matis fit simplement mine de partir. Il s’arrêta quand il entendit un cube d’ambre heurter brusquement le bois du comptoir.
« Cirrus » revint sur ses pas et prit l’objet.
Puis sans un mot, il quitta le bar.
La pluie tombait drue sur Avalae. Furtivement, un Matis franchit l’espace qui séparait le guichet des Caravanes des Jardins Majestueux du bar.
Il entra rapidement dans l’ascenseur, qui l’amena dans la salle baignée de lumière verte où les assoiffés se réfugiaient.
Il n’y avait qu’une cliente ce soir-là et comme à son habitude, le Barman accueillait les arrivants à l’extérieur du bâtiment. C’était bien l’homine que le Matis cherchait. Il l’observa un instant. Malgré sa posture relâchée, on pouvait deviner la noble Matisse qu’elle tentait de jouer. Le Matis jugea que bientôt la « couverture » serait parfaite.
Le Matis signala sa présence d’une pression sur l’épaule, puis prononça la phrase de reconnaissance en Taki zoraï que son agent avait prévue pour leurs rencontres durant l’infiltration. Après un moment de silence, l’homine répondit d’une voix morose. Elle marmonna : « Cirrus, Nu suis contente de Liu voir ».
Le surnommé Cirrus laissa un instant planer le silence. Il se demandait si il arriverait à se faire comprendre d’elle malgré son état apathique. Elle avait manifestement bu. « Cirrus » posa sur le comptoir un paquet d’où s’élevait une étrange odeur. L’homine s’en saisit et le fourra rapidement dans sa poche.
« Ce n’est pas le moment de flancher », lui dit « Cirrus » sur un ton ironiquement paternel. « Tes nouveaux amis seraient déçus de te trouver ici dans cet état. Tu as maintenant largement de quoi te détendre à huis clos avec ce paquet. »
L’interpellée ne répondit pas. Elle fit la moue. « Cirrus » n’ajouta rien. Le Matis fit simplement mine de partir. Il s’arrêta quand il entendit un cube d’ambre heurter brusquement le bois du comptoir.
« Cirrus » revint sur ses pas et prit l’objet.
Puis sans un mot, il quitta le bar.
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Cinabre Andertini,