Les splendeurs de la Légion - ROLEPLAY - Forum Communauté Ryzom
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Les splendeurs de la Légion
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#1
Ajouté par
Lyren
il y a 4 jours
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Lyren se reveille, ouvre un oeil. C'est flou. Ça doit encore être la nuit. Elle roule sa tête sur le coté, et crache quelque chose, en soufflant entre ses lèvres, afin de débloquer sa bouche pâteuse. Un mugissement résonne quelque part, peut-être dans sa tête.
— Annn, Aaahhéé Eeeerr, Liiii...eeee... aaaèèèèèchhhhhhhh !!
Quoi, que, comment? Lyren essaye de réajuster son oreiller. Non, c'est bien plus dur qu'un oreiller. Depuis quand quelqu'un a remplacé son oreiller avec une planche de bois? Il va m'entendre Uzykos, encore un de ses tours... Toujours à embêter sa grande soeur, celui là. Elle cogne doucement sa tête contre la planche, et essaye de nouveau d'ouvrir les yeux.
Ah, quelque chose bouge, près d'elle. Une silhouette? Ah. Et c'est donc ça, un mal de crâne à décorner un bodoc, les oreilles qui sifflent, et une odeur... Non, ce n'est définitivement pas son lit. Une table ? Depuis quand elle dort sur une table? Planche de bois, gueule de bois. ça rime.
Ah, le quelque chose qui bouge, près d'elle, c'est un homin. Étrangement, elle ne se sent pas menacée. Ou elle n'est peut-être simplement pas en état de sentir un quelconque danger. L'homin émet un autre son, et la secoue un petit peu. Elle tente d'articuler, mais ses lèvres collent entre elle.
— Quoi que tu dis?
— J'ai dit : pas cracher par terre, Lyren, ramèch...
L'homine sursaute, se redresse, et passe frénétiquement ses mains sur sa tête afin de vérifier si elle a oui ou non des cornes de bodoc qui ont poussé. Ouf, rien. Elle revérifie quand même une seconde plus tard, au cas ou, on ne sait jamais, mais toujours rien.
L'homin en question est Pecus, le barman de Thesos. Il se plante en face d'elle et commence à lui parler. Lui parler? Seulement quelques mots parviennent à passer le bouchon de corne qu'elle a dans les oreilles. Des cornes, de bodoc? Elle sont là? Lyren vérifie, de nouveau, tourne nerveusement ses doigts dans ses oreilles. Non, rien. Elle a juste besoin de vomir.
Le peu de mots qu'elle comprend de Pecus sont assez clairs. Se laisser abattre, abandonner, ah, non, ne pas abandonner, redorer la retch redresser le blason, et, encore se laisser abattre, non, en fait, à y réfléchir, elle n’y comprend rien du tout.
— Tu peux répéter, mais lentement, elle demanda ?
— Hmmmrffff, j’ai pas que ça à faire, moi.
— Allez… S’te plait…
Pecus pris l’homine fermement par les épaules et la redressa sur sa chaise.
— Bon, mais alors tu m’écoutes, maintenant.
Il avait pris un ton plus ferme et plus paternel. Lyren se concentra.
— Tu sais, j’ai pas connu les tyranch… euh… ceux qui t’ont élevée. Mais je vais te dire, j’ai connu ta mère. Et bien connu ton père, aussi. Et Azazor, un de mes meilleurs clients. Et tous les légionnaires que tu as pu connaitre, je les ai connu mieux que tu puisses imaginer. Et s’il y a une chose qu’ils auraient TOUS pu te mettre dans ta petite tête de yubo, c’est que la shooki, c’est pas fait pour se lamenter. On boit pas par joie ou par tristesse, ou quoi que ce soit d’autre. On boit, c’est tout. Le reste, les problèmes, les sentiments, on les règle, à coup de hache s’il faut. Alors écoute-moi bien, ça fait trois jours que tu viens ici, tu n’as jamais bu de ta vie et là, tu enchaines les chopes plus vite que tu ne les pisses en couinant qu’Azazor n’est plus là, qu’il n’y a aucun espoir, que tu ne sais plus quoi faire. Et tu recommences.
Le ton de l’homin montait à mesure qu’il parlait.
—Alors oui, la plupart des légionnaires sont vieux, certains sont partis. Oui, deux officiers ont été trouvés morts, oui, Azazor a disparu. Oui. Mais qu’est-ce que tu peux y changer? Rien, rien du tout. Alors tu sais ce que tu vas faire ? Moi je vais te le dire ce que tu vas faire, ma petite légionnaire, moi je vais te le dire. Tu vas rentrer chez toi, te laver, OUI te laver. Ne pas se laisser aller, compris? Et tu sais ce que tu vas faire, après? Tu vas aller nettoyer le hall, oui. Tout ranger. Tu es légionnaire ou non? Alors, fais le, et arrête de gémir. Ensuite, tu vas aller à Pyr, et déclarer que tu prends la tête des légions en l’absence d’Azazor. Compris? ARRÊTE DE COUINER ET FAIS LE. Qui d’autre peut le faire maintenant? PERSONNE ? Alors c’est à toi de le faire.
Pecus beuglait littéralement sur l’homine, et tapait du poing sur la table pour appuyer certains mots.
— Ensuite, tu vas te lever, TOUS LES MATINS, et faire ce qu’une légionnaire doit faire. SEULE OU PAS. Ça c’est ce que tes parents auraient fait. Ça c’est qu’AZAZOR AURAIT FAIT. Seul ou pas. Même si tu es la dernière debout, les légions seront debout. C’est ça qui compte, tu comprends? Tu imagines un jeune fyros qui te voit ici, maintenant, tu crois qu’il a envie de rejoindre les rangs des légions à te voir dans cet état? ALORS NOM D’UN BODOC, ressaisis toi, redresse toi, et porte ce blason comme ton père l’aurait fait.
— Tu sais… je l’ai pas connu, mon père. Et tout juste ma mère. Mais tu as raison. Je vais faire comme tu dis. J’vais essayer.
— ESSAYER? ESSAYER?
Lyren essaya de se boucher les oreilles mais le barman, sans violence, attrapa ses mains pour lui en empêcher, mais continua d’un ton légèrement plus adouci.
— Tu veux que tout le monde se souvienne de toi comme la renégate en laquelle on avait confiance et qui a failli ?
*****
Encore un peu vaseuse, Lyren fit tout comme Pecus avait dit, sans trop réfléchir. Après tout, suivre ses conseils ne pouvaient pas empirer la situation. Oui, se laver, nettoyer le hall. Elle était déjà un peu moins vaseuse après ça, pour prendre la direction de pyr et déclarer à l’officier des guildes de pyr qu’elle prendrait la tête à la place de son chef, en son absence.
— Donc tu fais l'intérim... Et que fait-on, s’il ne revient pas, demanda t’il ?
— S’il revient pas… Je vais te lui foutre une baffe à lui faire regretter d’être fyros. Et ne me demande pas où.
— La localisation des baffes, ça n'intéresse pas le sharük. Vous réglez ça en interne.
— Bon, tu as encore besoin de ma signature quelque part, ou je peux y aller? j'ai encore du travail.
— C'est bon. Tu me diras s'il y a du changement.
— Ça, je l'espère... enfin, non : ça, va y en avoir !
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