ROLEPLAY


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#1 Multilingue 


Eeri: Tout.
Wixarika: Tout?
Eeri: À sa place
Wixarika: Hier, je me suis réveillée en grignotant un gâteau.
Eeri: Tout.
Wixarika:Tout?
Eeri: À sa place.
Wixarika: À sa juste place?
Eeri: À la bonne place.
Wixarika: Quoi, qu'est-ce que tu as essayé de dire ?
Eeri: J'ai essayé de dire.
Wixarika: Tout?
Eeri: Tout.

Un tonnerre assourdissant me réveilla soudainement de but en blanc. Le bruit d’un tonnerre en pleine aube c’est toujours brutal. Cela m’a toujours fait penser à quelqu’un qui essaierait de fracasser le monde. Comme tant d’autres fois, je m’étais assoupie d’un sommeil profond sous la main d’Uzykos dans l’appartement d’Eeri. Mon premier réflexe était de vérifier si le petit allait bien. Fort heureusement, il roupillait paisiblement.

- Un autre rêve absurde! - je me suis dit -

J'étais encore à moitié endormie, mais j'avais assez de force pour me mettre au travail dans mes recherches. Je me suis planté debout énergiquement et essayé de me concentrer sur la tâche. De cette manière, je m'apprêtais à explorer l’appartement d’Eeri aussi minutieusement que je pouvais. Ceci était devenu un rituel quasi cérémoniel. Intérieurement, j’étais persuadée que cet endroit représentait un site de découvertes inattendues et aussi c’était devenu un moyen pour moi de maintenir sa mémoire vivante. Par ailleurs, comment dire…. je me suis toujours dit que quand on fouille avec un véritable intérêt, les découvertes peuvent vous entraîner de plus en plus loin. Elles vous emmènent si loin, qu'il arrive un moment où vous ne pouvez plus les suivre. Cela m’amusait infiniment.

Une étagère en désordre conservait quelques-unes de ses empreintes. Une de ses haches, ornée de motifs en spirale, restait appuyée contre un totem. La dernière fiole d’essence d’ocyx qu’elle n’avait jamais fini de boire se dressait sur la table, intacte. Coin par coin, je scrutais parmi de drôles de casques abandonnés, des bibelots inutiles plantés par ci et par là, des bouts de parchemin et des notes à peine déchiffrables. À la vue de cet appartement-musée, je plissai les paupières et rétrogradais tout en inspirant lentement. J’aimais bien ce fichu endroit! -. Atalèch Wixarika!

Parmi tout le mobilier, un m'intriguait plus particulièrement depuis un certain temps. Une petite armoire peinte d’un beau rouge profond avec un miroir sur le devant. Je l'ai ouverte, et à l'intérieur j'ai déniché une petite clé. Je l'ai prise et l'ai examinée. La clé était ternie, mais elle avait l'air de pouvoir s'adapter à l'intérieur d’aller savoir quel truc. J'ai aussi trouvé une note qui disait : "N'utiliser que lorsque vous sentez que vous ne pouvez pas continuer." Évidemment, une phrase aussi insolite ne pouvait être signée que par la main d' Eeri. Je n’ai pas pu réprimer un sourire malin. Je me suis emparé de la clé, et j'ai mis la note dans ma poche.

J'ai fouillé quelques tiroirs. J'ai ouvert quelques caisses. Eeri n’était extrêmement pas ordonnée avec ses choses, mais certains objets ne pouvaient pas être ailleurs que là où ils devaient être. À un moment précis, j'ai senti le bois massif d'un objet sous mes doigts au fond de l’armoire. J’ai retiré ma main couverte de poussière et avec un long soupir je l’ai essuyé tout en en replongeant dans l'espace sombre. Cette fois-ci, je sentis la surface lisse d'une boîte, avec une serrure autour du fermoir et la retira avec délicatesse. En l’examinant, je remarquai avec étonnement un compartiment caché et verrouillé. Par je ne sais pas quelle chance, j’ai essayé d’introduire la clé et celle-ci appartenait à la serrure! Je l’ouvris avec précaution et trouva à l'intérieur un petit collier avec un nom griffonné dessus. Le collier était un cordon avec un pendentif en ambre d’un style fyros sans équivoque. Je l'ai saisi et j'ai frotté mon pouce sur la gravure. On pouvait lire: "Uzykos".

J'ai sursauté et laissé tomber le collier comme s'il était en feu. Instantanément je me suis remémoré un curieux épisode. Une conversation peu anodine. Quelque chose que je n’avais pas le droit d’oublier et qui avait un lien incontestable avec ce que j’avais sous les yeux. Et cela m'est soudainement venu à l'esprit avec encore plus de précision.

Quelques jours auparavant, Lyren était venu me voir pour me dévoiler une confidence. Devant moi, elle avait sorti une pochette qu’elle me présenta d’un air mélancolique. À l'intérieur se trouvait un petit collier avec son nom gravé dessus. - “Je portais ce collier à ma naissance avant d’arriver à la tribu", dit Lyren, en le tenant à la lumière. "C'est tout ce qui me reste. J'aimerais en savoir plus sur d'où je viens. Je te le confie au cas où tu pourrais déceler des indices”.



Son passé, sa famille et son histoire avant de devenir une Rénégate semblaient l’inquiéter outre mesure. En examinant de nouveau le collier de la boîte, j’ai remarqué qu’il était identique à celui qu'elle m’avait remis. La même technique, le même enfilage de l’ambre, la même signature, bref la même facture artisanale. Ceci me confirmait quelque chose de grave et d’important. Je pensais avoir trouvé la réponse qui rongeait Lyren. J’essayais de réfléchir à ce que je devais faire ensuite et décidais de partir avec ma trouvaille.

- Uzykos! Hop hop! On se lève!
- Uzykos?
- Ramèch!!!!!
- Uzykoooooooossssss!!!



(Nota: image générée par l'IA Midjourney)

Dernière édition par Wixarika (il y a 2 ans).

#2 Multilingue 

- Oren pyr Pecus! Je viens commander deux tonneaux de lait de capryni!
- Tout de suite akenakos!
- Alors quoi de nouveau dans le coin?

Pecus ouvre la bouche pour dire une chose et puis, il décide d’en dire une autre.

- Cela fait un bon bout de temps que l'on vous n'aperçoit pas. Comment allez-vous?
- Très bien, akep. J’ai passé quelques jours à sillonner les Eaux Tourmentées pour vérifier que tout se passe bien.
- Apparemment, on dirait que vous êtes assez occupée. Donc ces deux tonneaux sont pour le petit Uzykos?
- En fait, un pour lui et l’autre pour ma gentille Lyren.
- La nouvelle arrivante, euh .. Je vois oui. Tout le monde en parle à Thesos.
- Elle est tellement charmante et sage n’est-ce pas? Que ferai-je sans son aide! En plus, je suis tellement fière qu’elle soit rentrée dans les rangs des patriotes!

Le barman laissant partir sa discrétion habituelle:

- akenakos, je me vois dans l’obligation de vous informer que les patriotes et notamment ceux de Thesos commencent à s’inquiéter au plus haut point. Des bruits courent que vous n’êtes pas assez diligente dans vos fonctions, et que vous dédiez la plupart de votre temps à des activités qui ne vous correspondent pas.

Wixarika scrute les yeux de Pecus pour vérifier s’il plaisante, mais elle n’a pas l’impression que c’est le cas. Elle essaye de réfléchir à ces paroles une seconde, mais son esprit, de nature impulsif et sans filtres ne lui empêche pas de rétorquer:
- Je n’en reviens pas de ces bavardages! Et je préfère me taire, car je suis quelqu'un de brave, mais j'observe ! Et j'en sais des choses, donc certains et certaines devraient laisser leur hypocrisie de côté et être plus bienveillants, car sinon je vais parler, ras la fiole !! Qui se sent morveux se mouche !

- Du calme, du calme! C’est juste … enfin… comment pourrai-je vous dire. Sérieusement, ne croyez-vous pas que votre domicile est devenu une sorte d’hospice de la charité? D'abord, vous ramassez cet enfant illégitime qui vous prend énormément de temps et puis cette Lyren qui rentre et sort de chez vous en toute liberté. Allez savoir quelle est la vraie nature de cette fyros!

- Vous sous-entendez que je suis une sorte d’ingénue? Dey?

- Le destin d’un akenakos est voué à d’autres responsabilités. Il n’y à point d’espace pour les attachements de cet ordre. Les patriotes ne sont pas prêts à contempler assis ce genre de sensibleries.

Pecus pour être davantage au diapason de l’état d’âme de Wixarika ou plutôt pour arranger la controverse, lui sert un verre de shooki.

Wixarika renifle d’un air très fâché.
- Et bien tu sais, je ne vais pas laisser choir ces deux-là! Ce sont mes rayons de soleil!

Pecus acquiesce sans oser plus dire un mot.

- Et écoute-moi bien! Premier point, et seul point, je partage mon bonheur, mais je ne vais pas trop donner de détails, car après ça parle sur le dos des autres. Si l'on se sent visé par quelque chose, c'est vraisemblablement parce que l'on est concerné. À bonne entendeuse!

Pecus se fend d’un sourire poli sans aller jusqu’à rire pendant que Wixarika hausse de plus en plus sa voix.

- Je vais essayer de rester concise, vu que je veux éviter quelques accroches avec quelques homins malhonnêtes à cause de leur manque de capacité à tenir leur langue soigneusement rangé dans leur petite bouche, mais le Désert et l’Empire restent et resteront toujours ma priorité!

Le vieux barman essaye tant qu' il peut de changer de sujet.

- Je vous fais livrer vos deux tonneaux sans faute cette après-midi akenakos!
- Très bien Pecus! oren fyraï!

Wixarika quitte le bar d’un pas déterminé avec la foi ardente que si la destinée lui avait apporté Uzykos et Lyren c’était tout simplement pour retrouver la sérénité qu’elle avait perdue. Tous ses ragots infâmes devaient s’effacer de sa tête.
En rentrant dans son appartement, elle ne peut pas éviter de sortir de la pochette de sa robe un autre des objets dénichés dans l’appartement d’Eeri tout en marmonnant:
- L’hommage des amis, c’est la fidélité.



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- Hey Pecus!
Pecus entrevoit une petite tête tryker qui émerge du haut de l’escalier du bar.
- Arrête un peu de l’accabler! Elle a eu tellement de pertes en si peu de temps!
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