EVENTS


uiWebPrevious1uiWebNext

#1 Multilingue 

Multilingue | Deutsch | English | [Français] | Español
Les nuits s'assombrissent !
Les journées se raccourcissent, les nuits s'allongent et s'assombrissent, paraissant à la fois plus bruyantes et plus tranquilles.

       Chut ! Entends-tu ? La nuit murmure !

 
       Ici ! ... Tu as vu ? C'était plus noir que la plus noire des nuits !
 
       Ahhhh ! ... Tu as senti ça ? C'était si froid, plus froid que l'hiver !

Quelque chose arrive !
 

Edité 4 fois | Dernière édition par Tamarea (il y a 9 ans).

#2 Multilingue 

Multilingue | Deutsch | English | [Français] | Español
L'heure des histoires

Avez-vous déjà entendu parler de la petite Dartie ? Une jolie petite fille, une si belle enfant ! Elle adore quand les nuits durent plus longtemps, parce que sa Grand-Mère allume alors un bon feu douillet dans le vieux salon et que, quand Dartie le demande particulièrement gentiment, son Grand-Père raconte des histoires. Dartie pourrait écouter pendant des heures. Des contes de fées de Trykers héroiques, de belles dames matisses, de gentils yubos. Dartie aime particulièrement les yubos. Elle dit qu’ils sont mignons et tout câlins. Elle a même un yubo apprivoisé. Elle le nourrit tous les matins et après-midis, et lui fait même des câlins la nuit. Et c’est pour ça qu’elle aime autant les histoires de son Grand-Père sur les yubos. À part la légende du Yubo fantôme. Mais en général elle ne devrait pas avoir à l’écouter, parce qu’elle est encore trop jeune pour ça. Son Grand-Père l’a racontée à ses frères aînés. L’an dernier. Dartie pense que c’était à Angi wins. Ou peut-être Anlo winns ? Peu importe. De toute façon, Dartie a écouté en douce, elle a fait un rêve vraiment mauvais.
 
Au lit, Dartie câline son yubo dans ses bras et elle suce son pouce avec satisfaction, tandis que le feu crépite dans l’âtre et se consume doucement. Les ombres s’allongent sur le lit de la petite fille. Mais qu’est-ce que c’est ? Dans le coin le plus obscure de la pièce, il fait soudain plus sombre que n'importe quelle ombre . Cette noirceur s'étend, flotte jusqu'au moindre recoin, remonte le long de tous les murs, et sous le lit de Dartie, rampe sur la colonne de lit. Le feu s'éteint. Une dernière étincelle éclaire le visage endormi de la fillette. Sa respiration se transforme en un blanc nuage. Quel froid !
 
Hélas ! C'est si triste. On dit que Dartie expira sa graine paisiblement dans son sommeil, on dit qu'elle était malade. C'est juste bizarre que son yubo ait disparu depuis ce moment.

Avez-vous déjà entendu parler de la petite Dartie ? Une jolie petite fille, une si belle enfant ! 

[HRP]
Bientôt, il y aura une soirée au coin du feu avec la possibilité de raconter des histoires. Ceux qui ne peuvent participer, peuvent confier leur histoire à un ami, ou à l'équipe d'animation à l'avance, par mail à events@ryzom.com. Votre histoire sera alors racontée par un conteur.

Oh... N'oubliez pas d'acheter des chamallows !
[/HRP]

#3 Multilingue 

Multilingue | English | [Français]
[HRP] Annonce officielle [/HRP]

Edité 2 fois | Dernière édition par Chronicles Of Atys (il y a 9 ans).

---


Gaueko
Communications Manager Assistant - Translation Team Manager, Lore Team Member - ES/EN


gaueko@ryzom.com

#4 Multilingue 

Multilingue | [Français] | English | Deutsch | Español
Conte par Naton Lydos 

La cadeau des Lutins

Caura Aepan et Anidi Antoni voyageaient ensemble pour répondre à une demande d'une de leurs clientes, qu'ils avaient en commun. Il leur arrivait assez fréquemment de travailler ensemble, lui faisant des bijoux dans un style mélangeant les arts Matis et Tryker, elle restant d'une pure orthodoxie Matis pour ses habits.

Comme elle habitait dans la tribu des Matisagoo, ils partirent vers la Masure de l'Hérétique, mais se perdirent en chemin.

Errants, terrorisés, dans le Labyrinthe des Lutins, surpris par la nuit, courant à perdre haleine pour échapper aux prédateurs, effrayés par les bruits autour d'eux, ils entendirent soudainement une musique très belle et rythmée, entraînante, accompagnée d'un chant doux et mélodieux. Ils décidèrent d'un commun accord de se diriger vers le son et arrivèrent au milieu d'un bosquet, près d'une petite mare, où ils virent un groupe de Cutes dansant et chantant en cercle. Au milieu de ce cercle, une silhouette recroquevillée restait sans bouger.

Poussé par la curiosité, Caura s'approcha afin de mieux distinguer la scène, bientôt rejoint par Antoni. Ce qu'ils avaient pris pour des cutes, de loin, n'en était pas vraiment. Plus fins, plus gracieux, ils étaient habillés de vêtements fort colorés dont les coupes audacieuses étaient tout de même très belles. Leurs habits étaient rehaussés de parures de bijoux à faire pâlir le meilleur de maîtres bijoutiers.

Toute émerveillée par les habits de ces petits êtres, Antoni s'approcha et finit par être vue. La silhouette au centre du cercle était un vieillard qui paraissait sans âge, avec une barbe d'un blanc éclatant lui tombant sur la poitrine.

Il leur fit signe d'approcher, et le cercle des danseurs s'ouvrit afin de les laisser passer.

Timidement, les deux artisans avancèrent dans le cercle qui se referma derrière eux. Sans comprendre un mot de ce qu'il se disait, ils se mirent à danser avec les autres, mus par une envie contre laquelle il était vain de lutter.

Soudainement, la musique, les danses et les chants cessèrent. Les deux amis étaient épuisés et s'effondrèrent au sol. Puis le vieil homin s'avanca, tirant un couteau de sa ceinture. Il s'approcha d'Antoni d'un air décidé et lui rasa le crâne sans qu'elle ose émettre la moindre protestation. Le vieil homin réalisa la même opération à Caura, puis les remercia en leur tapant amicalement sur l'épaule. Et les danses reprirent.

Au moment de partir, le vieil homin leur désigna un tas de feuilles pourries et ils comprirent à ses signes qu'il leur proposait d'en prendre avec eux. Ils s'exécutèrent sans grande conviction pour ne pas déplaire à leur hôte.

Ayant trouvé un endroit tranquille pour dormir un peu, ils se reposèrent ensuite. Au matin, trouvant leurs poches bien lourdes, ils se rendirent compte que les feuilles s'étaient transformées en dappers pendant la nuit. Ils étaient riches ! De plus, ils se souvenaient des techniques pour concevoir les magnifiques choses qu'ils avaient vues, et des matières utilisées. De quoi devenir de formidables artisans, connus dans toutes les contrées d'Atys !

Antoni voyait tous ses rêves soudainement devenus accessibles. Elle allait pouvoir répondre favorablement au jeune marchand qui avait commencé à la courtiser, sans risquer de paraître trop ambitieuse. Et elle allait devenir une des meilleures artisanes d'Yrkanis, peut-être même nommée à la Cour.

Caura allait pouvoir régler ses dettes de jeux et vivre avec la mère de ses enfants, qui en avait fait un pré-requis, et leur assurer une vie agréable ! Pourtant, il en voulait un peu plus. Mais Antoni sut le convaincre que la facétie des Lutins était dangereuse, et qu'il ne fallait pas trop tenter sa chance quand on avait déjà gagné une fois.

Caura était un peu musicien, et se souvenait assez bien des mélodies jouées. C'est de lui que je tiens cette histoire, et il m'a appris un des airs des Lutins, écoutez.

/em sort une flute et joue : ♪♫♫♫♪♫♪♫

Edité 2 fois | Dernière édition par Chronicles Of Atys (il y a 9 ans).

#5 Multilingue 

Multilingue | [Français] | English | Deutsch | Español
Conte par Kaliss

Cette histoire est réelle je vous jure !

Un jour, une bande de copains décident de monter un groupe de puissants guerriers. "La Lune Eternelle".

Après qu'il y eut de nombreux arrivants dans ce groupe, ils décidèrent de faire une escapade dans le Bois d'Almati le soir d'Anlor Winn. Après une longue marche, ils découvrirent un campement avec une pancarte. Il y avait inscrit dessus"Ghost Village". Ils ont hésité un peu avant de s'y aventurer mais ils y allèrent tout de même. Après quelques minutes de visite, ils découvrirent une étable et donc décidèrent d'y passer la nuit. Après un bon repas constitué de chair de bodoc, ils ont eu une envie de se raconter des histoires d'horreur. Après deux ou trois contes, une armure maraudeur sans tête surgit du sol armée d'une hache Tekorn. Les membres de la Lune Eternelle se sont levés pour se défendre. 

Avec une rapidité aussi grande que s'il avait une dague, le maraud sans tête fonça sur Dipsie qui réalisa une esquive sur-homine. Artran lança un sort étourdissement sur le maraud suivi de Xylog qui lui lança un sort d'onde de choc qui fit écrouler le maraud. Dipsie s'approcha du maraud sans tête armée d'un Lance-Grenade et lui tira 3 balles de LG. Après ça, le maraud sans tête arriva encore à se lever. Et la, à la porte de l'étable une silhouette apparut.

On avait du mal à le distinguer à cause de l'obscurité. Le mystérieux personnage se mit à avancer de trois pas en avant, et la, La Lune Eternelle était réjouie qu'une telle personne soit arrivée. NIZYROS!!! 
Le chef de La Lune Eternelle. Il s'avança doucement tête droite devant le maraud sans tête et lui dit : « Tu n'aurais jamais dû t'attaquer a mes amis ». Il recula de deux mètres et d'un coup, il poussa un cri tellement fort que même Tenwo se mit à courir se réfugier au camp Ranger. Soudain, Nizyros sortit une lance V10 et la planta dans le plastron du maraud sans tête. Il est tombé d'un coup et on a pu apercevoir un voile transparent s'envoler et disparaître sur le plafond de l'étable. 

Edité 5 fois | Dernière édition par Chronicles Of Atys (il y a 9 ans).

#6 Multilingue 

Multilingue | [Français] | English | Deutsch | Español
Conte par Anesia

Il était une fois une planète sur laquelle vivaient 4 peuples aux physiques et aux tempéraments et coutumes différents. Plus précisément ils ne vivaient pas sur la partie minérale de la planète mais sur sa partie végétale tant la 
flore y était importante, y formant des continents. Les 4 peuples pouvaient se distinguer physiquement par la présence de petits, de bronzés, de pâles et de grands bleus. Vous aurez compris à ce stade de l'histoire qu'il s'agit 
bien de nous sur notre belle Ecorce. Ces 4 peuples n'arrêtaient pas de se faire la guerre. Sans arrêt, toujours des conflits, toujours des troubles entre peuples, entre croyances, et entre eux de même peuple et de même 
croyance. Tout prétexte était bon pour sortir les armes et chercher à montrer qui serait "le plus fort"...Et pour ça, tous cherchaient à s'équiper, s'armer avec toujours plus d'armes, d'armures. Cette quête effrénée et 
irraisonnée du pouvoir et de la domination futile les faisait épuiser toutes ressources de la planète doucement mais sûrement. Tous ces efforts pour s'entre-déchirer au détriment de la planète au lieu de tous s'entre-aider, 
agir main dans la main pour que tous progressent... Les 4 peuples divisés par tant de batailles en vinrent finalement à la seule chose qui les unissaient : 

Une bataille finale qui définirait une bonne fois pour toute qui dominerait les autres.

Tous furent rassemblés en un même et unique lieu de bataille. Et le combat qui suivit en ce jour funeste d'Anlor Winn vit couler un flot incroyable de sève. Tant de vies prises, ramenées par les puissances pour succomber à 
nouveau...Toute la journée jamais il n'y eut de repos pour tous si avides de pouvoir. L'Ecorce n'était plus recouverte de sciure mais d'équipements, de sève et de membres déchiquetés, écrasés par toute cette violence. C'est 
le soir que tous s'arrêtèrent net, pris de terreur : l'Ecorce venait de trembler dans un fracas monstrueux ! Des piques enflammées s'élevèrent tout autour du champ de bataille, piégeant l'ensemble des peuples, écartant et 
isolant les puissances de leurs lieux de prière à la vie. Certains tentèrent bien de fuir mais il n'y avait aucune issue. Les pics étant bien trop élevés pour y grimper et le feu gagnant rapidement du terrain en plus des fumées 
toxiques qui se répandaient vite dans le ciel, couvrant les astres et leur lumière. L'Ecorce avait été tant meurtrie par ses peuples qui la consumaient en se consumant eux-mêmes...Tous furent asphyxiés au mieux, brûlés vifs 
au pire. La purification par le feu fut terminée après des lunes de feux disparates. Tous redevinrent poussière parmi la sciure calcinée. L'Ecorce leur avait offert la vie et elle avait dû leur reprendre à cause du gâchis qu'ils en 
faisaient. Elle était leur foyer. Elle devint leur tombeau...

Simple histoire ou prémonition macabre? A méditer en tout cas...devant un bon feu bien sûr.

Edité 3 fois | Dernière édition par Chronicles Of Atys (il y a 9 ans).

#7 Multilingue 

Multilingue | [Français] | English | Deutsch | Español
Conte par Krill

Krill lève les yeux vers le ciel.
Krill fait une drôle de grimace et baisse la tête.
Krill ouvre une bouteille de bière et prend une gorgée avant de se lancer.

« C’était il y alongtemps. Très longtemps. Bien avant le Premier Essaim. Ça se passait dans l’ancien Empire des Fyros. Enfin, plus ou moins dans l’ancien Empire. En tous cas, dans un coin désertique. Après, savoir qui prétendait commander à cet endroit… Les dunes s’en fichaient probablement comme de la dernière pluie. »

Krill réfléchit à ça.

« Mmmh… C’est peut-être pas très adapté comme expression, là… Peu importe… »

Krill boit un coup et reprend.

« C’était donc il y a très longtemps, dans un coin bien désertique des Anciennes Terres. Il y avait un brave Fyros pas très futé… Mais bien gentil quand même.
Il ne fréquentait pas trop les autres Fyros, mais il allait de temps en temps dans l’oasis la plus proche de chez lui pour y acheter quelques bricoles.
Le reste du temps, il le passait dans les dunes, tout seul, à écouter le bruit du vent, ou à compter les bouts de sciure peut-être.
Y n’en sais rien en fait. Et c’est pas vraiment important pour l’histoire. »

Krill reboit une gorgée.

« Ce qui compte, c’est qu’il ne s’intéressait pas trop à ce que disaient les autres homins. Alors quand il est reparti de l’oasis, cette fois-là, il n’a pas fait attention à ceux qui lui conseillaient de ne pas rester dehors.
Le vent ? Quel vent ? Il avait l’habitude du vent. »

Krill relève les yeux brièvement vers le ciel.

« Cette nuit-là, effectivement, ça souffla plutôt pas mal dans le désert.
Mais le Fyros en avait vu d’autres. Il s’abrita dans son manteau, se cala comme il faut dans le creux d’une dune, et attendit que ça passe.
Au matin, le vent était toujours là, mais il avait faibli, et le Fyros se rendit compte qu’il y avait un yubo pas très loin.
Il n’avait pas l’air très vaillant, ce yubo.
On pourrait même dire qu’il était sacrément mal en point.
Quand le Fyros s’approcha de lui, c’est tout juste s’il bougea une oreille.
Tout le reste du corps, les pattes avant, les pattes arrière… Tout ça, ça avait l’air comme racorni.
Le Fyros donna un peu d’eau à boire au yubo en lui parlant doucement.
Eh oui, les Fyros, ça peut être doux des fois.
Enfin, il paraît…
Faut pas qu’il y ait du monde qui puisse les voir, probablement… »

Krill finit sa bouteille de bière et la range dans son sac.

« Le yubo but l’eau, et le Fyros décida de s’occuper de lui.
Il lui trouva un coin abrité, à boire, à manger…
Mine de rien, ça fait du boulot de trouver à boire et à manger pour un yubo malade au milieu du désert. Mais le Fyros connaissait bien le coin.
Et petit à petit, le yubo commença d’aller mieux.
Bon, il avait bien toujours l’arrière-train tout racorni, mais il réussissait à avancer sur ses pattes avant.
Et le Fyros était tellement content de le voir, qu’il ne faisait pas attention aux courbatures et aux douleurs dans ses épaules. »

Krill jette un regard noir vers le ciel et prend une nouvelle bouteille de bière dans son sac.

« A force de vadrouiller partout, de tirer de l’eau des shookis… de l’eau ou d’autre chose, oy… Bref, de se démener pour son petit yubo, le Fyros commençait à se sentir vraiment fatigué.

Mais il continuait, parce que chaque jour qui passait, le yubo semblait aller mieux. Il était de moins en moins racorni. Et de plus en plus affectueux.
Si ses pattes arrières le lui avait permis, il aurait probablement sauté au visage du brave Fyros pour le couvrir de léchouilles affectueuses.
Mais pour l’instant, il ne pouvait pas.
Alors il se contentait de tituber et d’essayer de lui grignoter les bottes.
Et ça faisait rire le Fyros, qui n’avait pas l’habitude que quelqu’un lui tourne autour comme ça. »

Krill soupire et boit une bonne rasade, sans regarder le ciel cette fois.

« Le Fyros riait, et il en oubliait qu’il avait mal partout. Et qu’il avait de plus en plus de mal à se déplacer, à trouver à boire et à manger pour son petit compagnon. Sans parler de lui-même.
Mais maintenant, plus il riait, et plus ça le faisait tousser. D’une pauvre toux creuse et sèche.
Un soir, il revint là où il avait laissé son yubo et ne le trouva pas.
Il était épuisé, mais il ne pouvait pas laisser son compagnon seul dans le désert.
Il partit à sa recherche, sous la lune et les étoiles.
Il marcha, marcha, marcha…
Il se sentait faible.
Il se sentait vide.
Il se sentait…
Le vent se mit à souffler, comme il n’avait pas soufflé depuis des jours.
Et le Fyros bascula au sol, trop faible pour bouger.
Recroquevillé sur lui-même.
Racorni.
Alors le yubo lui sauta au visage, et lui arracha les yeux.
Et puis il le démembra avec une telle violence que la tête fut projetée loin, loin, loin, tout là-haut dans le ciel.
Et depuis, quand Anlor Winn souffle, parfois, on voit la tête toute racornie du Fyros, à qui il manque les yeux, là haut, au milieu des étoiles… »

Krill vide toute sa bière d’un coup.

« Y n’aime pas les histoires des Fyros, y préfère celles des Trykers… »

Krill range sa bouteille vide et retourne à sa place.

Krill regarde tous les homins sans tête présents ce soir, et se pose soudain des questions.
 

Dernière édition par Chronicles Of Atys (il y a 9 ans).

#8 Multilingue 

Multilingue | English | Français | [Deutsch] | Español
Kurzgeschichte von Drakfot

Das groteske Gemälde

Jedes Jahr legt sich eine Zeit über Atys, die man Anlor Winn nennt. Es ist eine Zeit, in der das Land seltsam aufgerührt ist, in einer Mischung aus Freude und Lachen. Aber es lässt sich auch eine unterschwellige Angst erahnen. Es hat Gerüchte gegeben, nach denen die Kitin bestimmte Teile der Länder mieden, aus Gründen, die man am besten als Angst beschreiben könnte. Doch eine der seltsamen Eigenschaften eines Gerüchtes ist, dass es sich sowohl um überhaupt nichts als auch um die Wahrheit drehen kann. Was ich im Begriff bin, euch zu erzählen, ist eine Geschichte, die ich in einem alten Buch niedergeschrieben fand, während einer meiner Reisen durch die Landen der Grünen Anhöhen. Das Buch an sich war ziemlich alt, jedoch gibt das keinerlei Aufschluss über das Alter der Geschichte selbst.

Und ob es nun ein Gerücht oder die Wahrheit ist, das lasse ich euch entscheiden.

Liebe Homins, kennt ihr die Geschichte des grotesken Gemäldes?

Es fing alles am Tag vor Anlor Winn an, die Zeit, in der Homins mitten in den Vorbereitungen für das kommende Fest steckten. Jeder war darauf bedacht, eine möglichst schaurige Umgebung um sein Haus herum zu schaffen, einige arbeiteten an der Herstellung von Rüstungen, die wie verschiedene Kitin aussahen, in der Hoffnung, ihre Nachbarn zu erschrecken. Das alles für den Spaß an der Freude und um ihrer Fantasie freien Lauf zu lassen.

Antionni Valini ging eine geschäftige Straße voller Verkäufer entlang, es waren sowohl ständige als auch neue Verkäufer, welche hofften, so viele Anlor Winn-Waren wie möglich zu verkaufen. Mit ihm zusammen waren seine zwei Kinder Nonne und Nirni - seine Tochter und sein Sohn - und auch Valena, seine geliebte Frau. Sie alle teilten die Anlor Winn-Stimmung, in dem Bewusstsein, dass es sowohl eine Zeit der Freude und der Erinnerung sein würde. Sie alle waren draußen, um verschiedene Gegenstände für die Feier zu kaufen.
Sie liefen zwischen den verschiedenen Verkäufern umher, schauten sich all die diversen Gegenstände an, die erhältlich waren, und kauften hier und da ein paar Sachen.

Aber als sie dabei waren, den Markt zu verlassen, trat ein etwas seltsamer Homin an sie heran, der vorgab, ein Maler zu sein und ihnen ein sehr besonderes Gemälde verkaufen wollte. Zuerst schauten sie sich skeptisch an, aber bald versicherte er ihnen, dass es eine prächtige Ergänzung für ihr Wohnzimmer sei, und als er ihnen das Gemälde zeigte, waren sie fast sofort überzeugt.
Das Gemälde selbst zeigte eine bezaubernde Szene, die nicht weit von den Virginia Wasserfällen entfernt zu sein schien. Es sah so beruhigend und entspannend aus, dass sie sich alle einig waren, dass es perfekt im Wohnzimmer über den Ofen passen würde.

Und so kauften sie es und nahmen es mit nach Hause. Und wie ihnen der Verkäufer gesagt hatte, war es tatsächlich wie dafür gemacht, um über dem Ofen zu hängen, da es beinahe dem ganzen Raum ein entspannendes Gefühl verlieh. Jeder der das Wohnzimmer betrat, fühlte sich gelassen. Danach machten sie mit den Vorbereitungen für die Festlichkeiten weiter. Stinga-Brot musste gebacken werden, ein furchteinflößender Cuttler an die Seite des Hauses gemalt werden, und so weiter. Es gab viele Dinge zu erledigen, und so verging der Tag ziemlich schnell, und bald fanden sie sich im Wohnzimmer wieder, jeder mit einer Tasse Stinga-Tee in der Hand, während sie das Gemälde bewunderten. Aber es wurde alsbald Zeit, ein bisschen Schlaf zu bekommen und so ging jeder in sein Zimmer, jeder zufrieden mit dem Tagewerk und begierig darauf, den abschließenden Vorbereitungen am Morgen zu begegnen.

Ein paar Stunden später wurde Antionni von seiner Frau geweckt, die ihm sagte, sie habe ein seltsames Geräusch unten im Wohnzimmer gehört, und ihn bat, nachzuschauen, ob nicht eine der Dekorationen umgefallen sei. Mit schläfrigen Augen ging er hinunter, schaute kurz in das Wohnzimmer und ging dann zurück zur Treppe. Er versicherte ihr, dass alles in Ordnung sei, und so schliefen sie bald wieder ein. Hätte er zu der Zeit nur etwas genauer hinter sich geblickt, wäre es vielleicht anders gekommen.

Der Morgen kam und sie alle wachten etwas später als normal auf, aber das war nicht unerwartet, immerhin hatten sie alle am Tag zuvor hart gearbeitet.
Als sie sich um den Küchentisch versammelten, riefen sie nach Nirni, erhielten aber keine Antwort. Und als sie in seinem Zimmer nachschauten, fanden sie dieses leer und mit einem gemachten Bett vor, was ungewöhnlich war. Vielleicht war er aber früh aufgestanden und war raus gegangen, um seine Freunde zu treffen, was während der Wochenenden nicht außergewöhnlich war, und so schenkte keiner diesem Umstand mehr Beachtung. Sie ließen ihm nur ein paar Scheiben Brot für später übrig, wenn er nach Hause zurückkehren würde. Da es der Tag von Anlor Winn war, galt es immer noch Vorbereitungen für den Nachmittag zu treffen und so fingen sie alle an, daran zu arbeiten, und die Zeit verging, bis der Abend vor der Tür stand. Und es gab immer noch kein Zeichen von Nirni, was selten war, und so fingen sie an, sich ein wenig Sorgen um seinen Verbleib zu machen.

Plötzlich hörten Antionni und Valena ihre Tochter aus dem Wohnzimmer kreischen, also eilten beide hinein und sahen sie auf das Gemälde zeigen.

"Er.. er... er ist da.." sagte sie mit ängstlicher Stimme, immer noch auf das Bild zeigend.

"Was meinst du, im Ofen?" fragte Antionni ein bisschen verwirrt.

"Nein. Nicht im Ofen, im Gemälde." sagte Nonne mit zittriger Stimme.

Als Antionni an ihr vorbei ging und das Gemälde anschaute, konnte er nicht glauben, was er sah. Das Gemälde hatte sich verändert, von dem beruhigenden Bild der Virginia Wasserfälle zu.. ihrem Wohnzimmer! Und Nirni saß auf dem Sofa!

"Was.." war das einzige Wort, das er hervorbringen konnte, als er das veränderte Gemälde betrachtete.

Plötzlich hörten sie im ersten Stock eine Tür zuschlagen, und sie gingen alle nach oben, aber die einzige Tür, die geschlossen war, war die zu Nirnis Zimmer. Und als sie sie öffneten, schien alles wie zuvor zu sein, außer, dass das Bett jetzt unordentlich war.

"Was geht hier vor?" fragte Valena Antionni. "Ich weiß es nicht, vielleicht ist es ein schlechter Scherz von unserem Sohn?" antwortete er. "Falls ja, ist es wirklich geschmacklos" sagte Valena.

"Mami, ich habe Angst", sagte Nonne, und Valena versuchte sie zu beruhigen. "Lass uns raus gehen und sehen, ob wir deinen Bruder finden und diesen Schlamassel in Ordnung bringen können", sagte sie mit einer möglichst gelassenen Stimme.

"Ihr zwei schaut draußen nach und wenn ihr schon da seid, könnte ihr noch ein paar Lichter auf der Veranda aufbauen. Ich werde drinnen nach dem Bengel schauen." sagte Antionni und begann zwischen den Zimmern im ersten Stock hin und her zu wandern, als sie das Haus verließen. Es dauerte nicht lange, bis er seine Frau schreien hörte, und er stürmte hinunter, um sie schließlich, mit Blutflecken bedeckt, in der Tür vorzufinden.

"Es.. es .. ES HAT SIE WEGGENOMMEN, ES HAT UNSERE TOCHTER WEGGENOMMEN!" schrie sie auf, ergriff seine Hand und zerrte ihn nach draußen. "Was? Was hat unsere Tochter weggenommen, was meinst du?" fragte er sie.

"DAS" sagte sie und zeigte auf den Cuttler, den sie zuvor auf das Haus gemalt hatten. Für eine Sekunde dachte Antionni, dass die ganze Familie ihm einen Streich spielte, aber als er den Cuttler näher betrachtete, sah er, dass auch dieser mit Blutflecken bedeckt war. Und zwischen seinen Zähnen hing ein richtiger Fetzen, zwischen den Brettern festgesteckt, und es war aus demselben Stoff, aus dem Nonnes Kleid gemacht war.

"Was im Namen Jenas ist das.." murmelte Antionni vor sich hin, bevor ihn der nächste Schrei erreichte. Es war schon wieder seine Frau, dieses Mal aus dem Inneren des Hauses. Er hatte nicht mitbekommen, dass sie verschwunden war, und so rannte er zurück nach drinnen, nur um zu sehen, wie sie das Bild zerkratzte, während sie verblasste. Er brüllte und versuchte sie zu ergreifen, aber seine Hände gingen durch sie hindurch, als wäre sie Luft. Und einfach so war sie verschwunden, nirgendwo im Zimmer zu finden.

"Werde ich verrückt? Was ist hier los?" dachte Antionni zu sich selbst, als er das Gemälde betrachtete. Valena hatte es geschafft, es ein bisschen auseinanderzureißen, aber es schien noch ziemlich unbeschädigt zu sein. Erst als Antionni ein Stück der Leinwand anhob, neben dem Stück, wo Nirni saß, sah er, warum seine Frau geschrien hatte: Nonne saß jetzt neben Nirni.

"Aber wie.. warum? Wer? Was?". Die Fragen begannen sich in seinem Kopf anzusammeln. War das immer noch ein Scherz? Oder war es echt? Dann erinnerte er sich an den Verkäufer, der ihm das Gemälde verkauft hatte, und er dachte, dass dieser ihm vielleicht ein paar Antworten dazu geben konnte, was hier vor sich ging. Hoffentlich würde er ihn irgendwo in der Nähe des Marktplatzes finden.

Antionni ging, um die Tür zu öffnen, aber sie gab nicht nach. Egal, wie viel Druck er auf sie ausübte, sie bewegte sich keinen Zoll. Selbst ein starker Tritt überzeugte sie nicht, sich zu ändern. Nicht mal das Glas in den Fenstern gab seinen Schlägen und Tritten nach. Es war, als wollte ihn das Haus plötzlich nicht mehr gehen lassen. Schließlich ereilte ihn eine Erschöpfung und er ging zurück ins Wohnzimmer, nur um zu sehen, dass das Gemälde jetzt wieder ganz war!

Und hinter seinen Kindern stand Valena! Waren sie alle in das Gemälde verschwunden? War das ein schlechter Witz? Er wusste es nicht. All diese Gedanken wirbelten in seinem Kopf herum, als er sich auf das Sofa setzte und das Gemälde betrachtete. Dann wurde alles schwarz.

Ein paar Tage später klopften einige Freunde an die Tür, da sie sich um sie sorgten. Sie hatten sie weder während Anlor Winn gesehen, noch in den folgenden Tagen. Also hatten sie sich dazu entschieden, nach ihnen zu sehen.

Nach dem dritten Klopfen öffnete sich die Tür und sie konnten hereinsehen. Sie riefen ihre Namen, aber bekamen keine Antwort, und so gingen sie rein, um sich umzuschauen. Alles war in Ordnung, nichts war angerührt. Es war, als ob in den letzten paar Tagen überhaupt niemand in dem Haus gewesen war. Sie fragten sich, wohin sie wohl gegangen waren; vielleicht waren sie Freunde besuchen, die weit weg wohnten, ohne es zu erwähnen?

Was sie nicht bemerkten, war, dass eine Sache aus dem Haus fehlte; das Gemälde über dem Wohnzimmerofen.

Dies ist die Geschichte des grotesken Gemäldes.
uiWebPrevious1uiWebNext
 
Last visit samedi 23 Novembre 18:34:57 UTC
P_:G_:PLAYER

powered by ryzom-api