Rapport d'observation suite au sauvetage de Jazzy
(notes pour futur rapport complet à Daeronn Cegrips)
Qu’est-ce qu’il a bien pu aller foutre là-bas ? Comment il a réussi à se perdre dans un trou pareil ? Quand on est arrivé à côté du trou par où avait disparu Jazzy, près du point du milieu, je me suis dit que j’étais bien aveugle de pas avoir vu cet accès, cette brèche, depuis tout ce temps que j’arpente les primes racines. Puis je me suis rappelé qu’Atys est un monde en pleine évolution. Parfois, des trous se forment, d’autres se rebouchent. Je suis certains que depuis notre passage, les kitins ont dû reboucher l’endroit. Ils n’ont probablement pas aimé qu’on y accède. Et je comprends pourquoi. Je l’ai compris en passant près des kamis du point du milieu, lors du retour avec jazzy sur le mektoub. Une évidence, un flash qui a fait tilt quand mon regard a croisé le glyphe gravé sur l’écorce, celui en forme de point d’interrogation qui m’intrigue depuis que j’ai commencé à amorcer le dialogue avec la tribu des mémoires.
Dans le trou par où la cohorte d’homins de toutes races, de toutes religions et de toutes nations s’est engouffrée pour aller sauver le commandant de l’UFA, j’ai vu des œufs. Pas des oeufs de goari, non, des œufs de kitins. Je sais les reconnaître maintenant. On en trouve aussi dans la kitinière du bois d’Almati. On ne s’est hélas pas arrêté, j’ai pas pu en prélever du coup.
Faut dire qu’on était pressé. Surtout le gamin, Natsukan. Devant le mur de kirosta qui nous attendait en bas, il a pas hésité. Il a foncé. Pour sauver leur père, les homins sont capables de courage. Il serait pas tryker, il ferait un bon fyros celui-là !
Pourtant au début c’était simple. On descend la corde qui mène en profondeur, par où est remonté Natsukan quand il a dû fuir et laisser son père tout seul pour sauver sa peau. On s’attendait à des kitins, et on a eu droit à des mektoubs. Quelques lumper aussi je crois. Et puis, plus loin, un vortex.
Et c’est de l’autre côté que ça s’est corsé. Des kirostas à plus pouvoir les compter. On a tenté le passage en force, mais on s’est fait plier. Tout ça à cause de ces idiots qui ne savent pas faire bloc. Et vas-y que je cours comme un yubo en panique, et vas-y que je n’aide pas les camarades à se relever mais que j'attaque les lumpers parce que les kiros c'est pas assez. Heureusement, les kamis ont le pouvoir de nous relever, même dans ces profondeurs. Il a alors fallu s’organiser un peu mieux, faire preuve de discipline.
C’est le gamin, Natsu, qui a eu l’idée de longer les parois pour éviter au maximum les kirostas. J’aime pas cette méthode, un truc de faibles, mais avec cette bande de yubos, l’avancée en pack bien serré, c’était trop demander. Alors on a suivi le gamin et longé les parois.
Et tout au bout, après avoir essuyé des attaques de varinx, qui on a trouvé ? Le vieux Jazzy bien sûr. Il avait monté une tente sommaire et fait un feu à peine digne d’être appelé un feu. Dans un sale état qu’il était le pauvre commandant de l’UFA. Il n’a même pas touché à la liqueur de shooki qu’on avait ramené. J’ai dû le soutenir pour marcher jusqu’au vortex. Et croyez-moi, c’est pas simple de se battre contre des kirostas quand faut en plus veiller sur le copain qui tient à peine debout. Le pire, c’est au vortex. Une flopée de kiro qui nous tombe dessus. On fait bloc, mais rien à faire, on tombe les uns après les autres. Dans un dernier geste, je balance Jazzy dans le vortex et me fait éclater la tronche par une mandibule de kiro juste après. Ouf !
Ensuite, rien de spéciale. Je reviens grâce aux kamis. Jazzy est sain et sauf. En vrac, mais toujours vivant. Puis faut le tracter jusqu’en haut du puits avec la corde. Bien sûr, qui c’est qui s’y colle ? C’est Azazor. Et même si Jazzy a bien maigri durant son séjour dans les primes, il fait son poids le saligot. Et hop, sur le mektoub, une fois celui-ci dompté à coup de hache sur le derrière.
Bref, je décris l’expédition, mais en fait, on s’en fout. Ce qui compte, c’est après. Ce glyphe près des kamis comme je disais.
Dans le trou, même si j’avais surtout à coeur de sauver mon pote Jazzy, j’en faisais pas moins attention à tracer un plan d’où on était, fut-il sommaire. Cartographier, encore et toujours, ça permet de garder une trace.
Voilà les deux plans que j’ai pu tracer.
Le Premier niveau, sans kitins.
Le Deuxième niveau, rempli de kirostas.
Observez bien ce second plan. J’y ai dessiné les œufs. Ensuite, regardez de nouveau le glyphe pris en lucio. A moins d’avoir le cul à la place des yeux, ça doit faire tilt chez vous aussi. Ce glyphe, c’est le plan de ce qu’on a vu en bas. Il manque le rond. Mais justement, c’est pas loin d’où on a vu les œufs. Ma théorie ? Il y avait un passage vers ce rond. Et ce rond, c’est le coeur même de la kitinière. Là où se situe la reine. J’en suis presque certain. Ça m'a tellement retourné que j'ai laissé tomber l'expédition de retour à Fairheaven pour aller mettre tout ça de suite par écrit.
Qui a pu dessiner ce glyphe ? J’en sais rien. Les kamis ? Des homins partis en expédition dans ce même lieu et qui ont voulu laisser une trace ? Peut-être la tribu des mémoires ? C’est une piste en tout cas. Je ne sais pas quand la brèche sera de nouveau accessible. Et si le vortex sera toujours là. Mais le jour où c’est le cas, il ne faudra pas hésiter. Près de l’emplacement des œufs, il y a un accès vers la salle de la reine. J’en jurerai sur le sharük !
Azazor Eridlo Mirihus, talumetimètos à la Chaire du Savoir de la Chambre de la Vérité de l'Académie Impériale
14h - Holeth, Medis 18, 4th AC 2607
(notes pour futur rapport complet à Daeronn Cegrips)
Qu’est-ce qu’il a bien pu aller foutre là-bas ? Comment il a réussi à se perdre dans un trou pareil ? Quand on est arrivé à côté du trou par où avait disparu Jazzy, près du point du milieu, je me suis dit que j’étais bien aveugle de pas avoir vu cet accès, cette brèche, depuis tout ce temps que j’arpente les primes racines. Puis je me suis rappelé qu’Atys est un monde en pleine évolution. Parfois, des trous se forment, d’autres se rebouchent. Je suis certains que depuis notre passage, les kitins ont dû reboucher l’endroit. Ils n’ont probablement pas aimé qu’on y accède. Et je comprends pourquoi. Je l’ai compris en passant près des kamis du point du milieu, lors du retour avec jazzy sur le mektoub. Une évidence, un flash qui a fait tilt quand mon regard a croisé le glyphe gravé sur l’écorce, celui en forme de point d’interrogation qui m’intrigue depuis que j’ai commencé à amorcer le dialogue avec la tribu des mémoires.
Dans le trou par où la cohorte d’homins de toutes races, de toutes religions et de toutes nations s’est engouffrée pour aller sauver le commandant de l’UFA, j’ai vu des œufs. Pas des oeufs de goari, non, des œufs de kitins. Je sais les reconnaître maintenant. On en trouve aussi dans la kitinière du bois d’Almati. On ne s’est hélas pas arrêté, j’ai pas pu en prélever du coup.
Faut dire qu’on était pressé. Surtout le gamin, Natsukan. Devant le mur de kirosta qui nous attendait en bas, il a pas hésité. Il a foncé. Pour sauver leur père, les homins sont capables de courage. Il serait pas tryker, il ferait un bon fyros celui-là !
Pourtant au début c’était simple. On descend la corde qui mène en profondeur, par où est remonté Natsukan quand il a dû fuir et laisser son père tout seul pour sauver sa peau. On s’attendait à des kitins, et on a eu droit à des mektoubs. Quelques lumper aussi je crois. Et puis, plus loin, un vortex.
Et c’est de l’autre côté que ça s’est corsé. Des kirostas à plus pouvoir les compter. On a tenté le passage en force, mais on s’est fait plier. Tout ça à cause de ces idiots qui ne savent pas faire bloc. Et vas-y que je cours comme un yubo en panique, et vas-y que je n’aide pas les camarades à se relever mais que j'attaque les lumpers parce que les kiros c'est pas assez. Heureusement, les kamis ont le pouvoir de nous relever, même dans ces profondeurs. Il a alors fallu s’organiser un peu mieux, faire preuve de discipline.
C’est le gamin, Natsu, qui a eu l’idée de longer les parois pour éviter au maximum les kirostas. J’aime pas cette méthode, un truc de faibles, mais avec cette bande de yubos, l’avancée en pack bien serré, c’était trop demander. Alors on a suivi le gamin et longé les parois.
Et tout au bout, après avoir essuyé des attaques de varinx, qui on a trouvé ? Le vieux Jazzy bien sûr. Il avait monté une tente sommaire et fait un feu à peine digne d’être appelé un feu. Dans un sale état qu’il était le pauvre commandant de l’UFA. Il n’a même pas touché à la liqueur de shooki qu’on avait ramené. J’ai dû le soutenir pour marcher jusqu’au vortex. Et croyez-moi, c’est pas simple de se battre contre des kirostas quand faut en plus veiller sur le copain qui tient à peine debout. Le pire, c’est au vortex. Une flopée de kiro qui nous tombe dessus. On fait bloc, mais rien à faire, on tombe les uns après les autres. Dans un dernier geste, je balance Jazzy dans le vortex et me fait éclater la tronche par une mandibule de kiro juste après. Ouf !
Ensuite, rien de spéciale. Je reviens grâce aux kamis. Jazzy est sain et sauf. En vrac, mais toujours vivant. Puis faut le tracter jusqu’en haut du puits avec la corde. Bien sûr, qui c’est qui s’y colle ? C’est Azazor. Et même si Jazzy a bien maigri durant son séjour dans les primes, il fait son poids le saligot. Et hop, sur le mektoub, une fois celui-ci dompté à coup de hache sur le derrière.
Bref, je décris l’expédition, mais en fait, on s’en fout. Ce qui compte, c’est après. Ce glyphe près des kamis comme je disais.
Dans le trou, même si j’avais surtout à coeur de sauver mon pote Jazzy, j’en faisais pas moins attention à tracer un plan d’où on était, fut-il sommaire. Cartographier, encore et toujours, ça permet de garder une trace.
Voilà les deux plans que j’ai pu tracer.
Le Premier niveau, sans kitins.
Le Deuxième niveau, rempli de kirostas.
Observez bien ce second plan. J’y ai dessiné les œufs. Ensuite, regardez de nouveau le glyphe pris en lucio. A moins d’avoir le cul à la place des yeux, ça doit faire tilt chez vous aussi. Ce glyphe, c’est le plan de ce qu’on a vu en bas. Il manque le rond. Mais justement, c’est pas loin d’où on a vu les œufs. Ma théorie ? Il y avait un passage vers ce rond. Et ce rond, c’est le coeur même de la kitinière. Là où se situe la reine. J’en suis presque certain. Ça m'a tellement retourné que j'ai laissé tomber l'expédition de retour à Fairheaven pour aller mettre tout ça de suite par écrit.
Qui a pu dessiner ce glyphe ? J’en sais rien. Les kamis ? Des homins partis en expédition dans ce même lieu et qui ont voulu laisser une trace ? Peut-être la tribu des mémoires ? C’est une piste en tout cas. Je ne sais pas quand la brèche sera de nouveau accessible. Et si le vortex sera toujours là. Mais le jour où c’est le cas, il ne faudra pas hésiter. Près de l’emplacement des œufs, il y a un accès vers la salle de la reine. J’en jurerai sur le sharük !
Azazor Eridlo Mirihus, talumetimètos à la Chaire du Savoir de la Chambre de la Vérité de l'Académie Impériale
14h - Holeth, Medis 18, 4th AC 2607