ROLLENSPIEL

Un grand Tryker musclé (si, si, ça existe) est assis les jambes ballantes au bord d'un ponton d'Avendale.
Le regard dans le lointain, il semble perdu dans ses pensés...

"...Y'ai fait un sacré bou'd'route quand même d'puis Silan...

Y'bouffe les pontons du coin d'puis...?
...ça fait au moins... dix des années d'Jena...

Quand y'suis arrivé , y'avais rien Que mon couteau et ma...

...maint'nan y ai une crèche où posé mon pageot Al D'la fraîche D'vant Y, Tor voir v'nir...

...La Classe! Al pis, Y suis d'venus une p'tite autorité dans l'turbin qu'est l'm'in: la mousse de stinga ça m'cause Lor...

Al pis maint'nan ya toujours un Ch'tit taff à faire qui paye suffisamment Tor les aléas...

...Malgé tout C'la ya An à dire il m'anque un truc...

Comme si Y F'zais an tout c'qu'Y dois?

Ma meany ... Elle M'racontais toujours des histoires...
..d'ces histoires d'avant les kitini...

...Y'aimmais Lor quand elle m'disait les Drakhani Al tous C'tes héros qui ont sauvés les trykeri...

Y maint'nant, c'est certain, y profite Lor. Y manque d'rin...

...Eny Y M'sent Vide comme c'te jolie coquillages qu'on trouve sur la plage parfois...

Y'm'd'mende si l'aute fois l'aute Tala il était sérieux...
Il Bavait qu'y Pourait b'in entrer chez les Drakhani...

Al pis, Quan-t-il causait du Père des Trykeri...
...Y An Jobard Y F'sais L'gogo en disant qu'Y connaissait An C't'homin ...

Eny les histoires D'Arc en Ciel et du Père qui nous sauve nous, ses enfants ...
C'était celle que Y'preferais quand Y'étais chiard...

...En fait y sait an si l'était sérieux l'aut'e Zig...

...Eny ça S'rai vraiment la Bamboche si Les Drakani Y M'd'mendait..."

...L'homin croque voracement dans son casse-croute en hochant doucement la tête...

O'Tall se réveille chez lui à Avendale.

Il se sent étrange comme changer, peut être.

Il se souvient de sa réception sur l'ile des Drakani...
il se remémore ses sensations, la joie qu'il a ressenti Quand Nair Jazzy lui a accrocher l'insigne...

M'am aurait été trop fière que son "pas trop futé" d'Fils soit membre d'La Garde des Dragons Noirs...

Trop la Classe...

O'Tall se redresse dans son hamac et aperçoit son grand Uniforme de la Garde soigneusement posé sur un portant...

O'Tall est heureux,

Le Maitre bijoutier avait toujours refusé de lui enseigner les techniques pour assembler les parures de haute qualité.

Hier, alors qu'il assemblait un bracelet particulièrement complexe, Nair Be'Reiliam Cothan a contrôlé son travail.
L'air sévère il a corrigé les défauts puis lui a demandé de le suivre dans le fond de l'atelier:

"c'est Lor O'Tall, ce que sul fais commence à ressembler à quelque choses...
Il est temps que Sul passes à autre chose. Regarde!"

Le Maitre commence à assembler un bracelet sous le regard attentif du jeune Tryker. Concentré le vieux Tryker ne semble pas se soucier de savoir si O'Tall suit.
Au bout d'un certain temps: il s'arrête, examine son travail puis regarde O'Tall.
" ...C'est à Sul maintenant.
Prends ma place Al montres Y ce que sul a compris"

O'Tall s'installe en silence et prends les outils.
Il commence à assembler un bracelet.
De temps en temps le maitre corrige un placement, explique une subtilité...
Mais Finalement au bout d'un long moment, le bracelet est terminé. O'Tall le regarde tout étonné d'avoir réussis un tel Exploit.

Il est tellement heureux et si fier qu'il part comme une furie le bracelet à la main pour le montrer à qui voudra.

O'Tall est à Fairhaven.
Il déchiffre Laborieusement les textes contenant le savoir magique, quand le Maitre s'approche.

"Nair-O'Tall montres moi si Sul veux bien l'étendu de Sulem savoir."

O'Tall tout timide, enfile ses Amplis sur ses grosses mains.

Il commence une incantation de pourriture, mais Le Maitre de magie l’interrompt :
"Je vois que tu as la capacité de chanter à un niveau supérieur pourquoi te limites Sul?"

le jeune tryker tout honteux:
"...heu.... C'est que, Nair, Y ai An d'Amplificateurs d'magie Tor contrôler c'niveau d'puissance.
Al pis, mes Amplis actuel sont les meilleurs qu'j'ai jamais eu.
C'est sur, dés qu'j'saurais utiliser les Amplificateurs du 20e cercle qu'j'ai acheté ya longtemps tor une bouchée d'pain ...

_Oy Y comprends, il te faudra alors, t'entrainer beaucoup avec les outils dont tu disposes mon Neu-Tala.

Y vois que Sul est membre de la garde des Dragons noires, c'est un Lor honneur d'avoir été accepté là bas.
Pourquoi ne demandes sul pas de nouveaux équipements?

_ c'est que, Nair, Y ai perçu une magnifique armure comme uniforme Alors q'Y viens juste d'arriver.
Al, Y ai An eu l'temps d'faire mes preuves.

Al, en plus, c'est AnLor de réclamer.
En tout cas c'est C'que m'a appris M'am"

O'Tall attendait depuis longtemps l'occasion.
Et ça y est tout c'est aligné.
Il a de quoi tenir plusieurs jours dans son sac.
Il est à Desertstock au pied du goulot qui donne l’accès au plateau de l'arrière pays.
Ce plateau jusque là inaccessible protège le Vortex vers le désert Fyros.

Devant lui, le gingo qui lui barrait le chemin depuis plusieurs heures se décide enfin à bouger.
O'tall vérifie une dernière fois le goulet.
Les kitini sont occupés sur la gauche, un najab s'éloigne sur la droite.

Le Tryker sort du trou où il était caché.
Il avance discrètement sans précipitation mais sans hésitations.
Le passage est dégagé... O'tall allonge le pas.

En haut du goulet les kinchers guettes mais le froid du matin les ralentis.
Il invoque un sort de vitesse, tant et si bien qu'il laisse les kitini sur place.
Le Voila devant le Vortex mais des zerx ne lui laisse pas le temps de réfléchir.
Dans un saut digne des meilleurs joueurs de yubo ball il se jette au travers du Vortex.

Cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas retourné au camps ranger de Silan.
Il se promenait d’échoppe en échoppe. Saluant ses anciens maitres d'apprentissage.
Heureux de croiser de vieux amis qui n'avaient jamais quitté le camps.

Ses cheveux dorés retenue par un jolie foulard bougent dans le vent.
Ses mains sont fines et délicates...
Elle se déplacet avec souplesse et élégance, comme si ses jolis pieds nus ne touchent pas le sol.

Subitement O'Tall a chaud, il sent son cœur s’emballer.
Il n'a jamais ressenti cela avant, est il malade?
Pourtant, il se sent heureux, comme si tout sont Univers venait de s'emplir de jolies pensées.

Quand il reprends ses Esprits la triquette a disparu et Milles Dodoine éclate de rire :
" ...Al bein Sul, t'es sacrément Mordu!
Y en ai vu des choses extraordinaires ici! mais des comme ça Jamais."

O'tall rougit, mais ne semble pas comprendre.

" Aller Ch'ti yubo, si Sul est gentil avec ton ancienne maitre de forage, Y sul dirait son nom..."

L'amour est un Yubo pas farouche...

Ca fait longtemps que je le sais.
Mon cœur est prompt à s'émouvoir devant une jolie fleur.

Mais cette fois-ci c'est différent!
Je regarde plus les autres:
je bredouille, mes jambes trembles, je rougis encore plus.
Quand elle me parle, je suis plus "con-con" que d'habitude.
Je dors mal, je n'arrive pas à la faire sortir de mon esprit.

J'étais même jaloux d'un Ny-Talla qui n'avait rien fait, ni rien demandé pour cela.

Bref, à force de devenir complétement Toub, J'me suis décidé à suivre les conseils que ny-Kyky ne m'a pas vraiment donné.

Okal, Je sais, c'est confus. Mais, c'est pire qu'une assemblée Tryker dans ma tête en ce moment.

Alors en bon bourrin J'me suis lancé.

On était chez moi à Avendale:

Elle essaye son nouvel uniforme de Drakani.
Elle se change, son reflet volé dans le hublot enflamme mon cœur et mes sens.
Elle est intelligente, tellement drôle, si belle, si...

Enfin, bref je lui ai lâché un truc débile sur Ny'Eo.
Elle m'a regardé sans comprendre.
J'ai essayé de préciser avec un autre truc que je trouvais jolie.
Elle s'est approchée très prêt et m'a demandé ce que je voulais dire!

Je le savais pas moi même, ses yeux occupait toute mon attention.
De la sentir si proche, mon cœur battait comme un orage d'été.
Alors, c'est sortie comme un torrent à la fonte des neiges.

Elle m'a pas vraiment dit Oy.

Ce qu'elle m'a dit m'a chauffé le cœur comme un soleil d'été sur la plage.

Je dois le lui redire dans un endroit qui lui donnera envie d'inscrire cela dans son carnet.

ça y est!
J'me suis sortie les doigts...
J'ai trouvé un endroit super avec une vue imprenable,
j'avais suffisamment de bois et d'huile pour allumer un feu qu'on verrait jusqu’à Pyr.
Je suis aller prendre un tonneau d'la meilleur Byrhe. J'avais une Pan et Tone toutes chaude bien envelopée dans mon sac Tryker.
Le printemps était là, elle aussi.

Sous prétexte de m'aider dans une livraison Elle m'a accompagnée sur les hauteurs au nord est de Vertval...

Et les ennuies ont commencé:
- Il pleuvait, Okal il fallait nager pour rejoindre Vertval, mais il pleuvait.
- une fois arrivé sur l'un des points les plus haut des Lochi, je découvre quelle souffre de vertige. (Pfff...)
- les Messabs n'arrêtaient pas de l'agacer.

Bref, j'ai tout rangé. Puis, je l'ai emmené sur un point tranquille, encore plus vertigineux que le précédent. Elle avait peur que je tombe...

On a causé, rougit, tremblé, Elle à pris ma main et m'a embrassé sur la joue!

Le Bonheur...

Elle m'a dit que j'avais pas intérêt à en regarder une autre
Mais, Owy a écrit dans son carnet que j'étais son Amna! ♥ ♥
j'ai jamais été aussi heureux...



Bon, faudrait vraiment que j'arrête de causer tout seul...

O'Tall kommt in Zora an. Obwohl er für einen Tryker recht groß ist, fühlt er sich in der Stadt wie ein Zwerg.
Die Theken reichen ihm bis zum Kinn und die großen Blauen hinter ihren undurchdringlichen Masken reden mit ihm wie mit einem geistig Behinderten.
Er hat zwar, wie seine Mutter immer sagte, das kalte Wasser nicht erfunden, aber hier übertreiben sie es.

Niemand hat eine schöne Trykerin mit wunderschönen Augen gesehen, die so nett und intelligent ist.

O'tall ist in allen Städten unterwegs, aber niemand scheint ihn gesehen zu haben.
Vielleicht ist seine Beschreibung nicht ausreichend?

Auf der Seite von Jen-Laî traf er einen Zorai, der ihm für ein paar Dappers ein außergewöhnliches Tschai (wie er sagte) verkaufte.
Der Tschai ist in einer hübschen lila Schachtel verstaut und O'Tall kann es kaum erwarten, ihn mit Owy zu teilen.
Der Mann sah nicht gut aus, also ließ O'tall ihm ein großes Stück Pan et Tonne übrig, das fast noch nicht alt war.

Als L'aut'e grand "plus très bleu" ihm einen Job in einem "beau ratoire" "6 An tific" anbietet, nichts zu tun und gut bezahlt, erinnert sich O'Tall an Kykys Warnungen vor den Zoraï mit den beschädigten Hörnern.
Dann grüßt er den anderen höflich und zerreißt einen Pakt, um in seine Lochi zurückzukehren.
Als er spürt, wie das Kribbeln des Teleports beginnt, wird ihm klar, dass er nicht einmal ein Lucio von Owy hat und dass es trotzdem einfacher wäre, zu zeigen, wie sie ist.

Aber er hat ein bisschen Angst, dass andere sie schön finden könnten...

O'Tall ist ein wenig entmutigt.
Kyky erklärte ihm ausführlich, dass er sich keine Sorgen machen müsse,
dass eine homine Trykerin manchmal das Bedürfnis hat, den Tryka auf ihrem Gesicht schwellen zu spüren.
Der arme Tryker hat nicht alles verstanden, aber er weiß, dass er nichts dagegen tun kann und dass Owy jederzeit zurückkehren wird.

Am meisten Sorgen bereitet ihm sein Notizbuch.
Vielleicht hat sie es verloren oder vergessen, was sie damit tun sollte?

Doch das junge Mitglied der Garde der Schwarzen Drachen hat eine Idee.
Er nimmt ein Stück Papier, schreibt, schnappt sich einen Izam und lässt ihn frei, nachdem er gesagt hat: "Eowyrith: Finde den Pacti".

O'Tall beobachtet, wie sich der Vogel mit seiner Botschaft entfernt...

O'Tall ist in der Juwelierloge von Avendale, wo er gerade ein Armband fertiggestellt hat.

Er beobachtet ihn, beurteilt ihn, betrachtet ihn von allen Seiten und lächelt zufrieden.
Das Armband ist zwar nur ein Modell ohne große Bedeutung, aber der Zusammenbau könnte nicht besser sein.

In diesem Moment kommt der Logenmeister, der O'Tall aus der Ferne beobachtet hat, heran und nimmt das Schmuckstück an sich.
Er untersuchte ihn kurz und wandte sich dann an seinen Lehrling.

"Nair-O'TAll: Ihr Werk ist perfekt, herzlichen Glückwunsch!

Grytt Na... Sul sagte Nair? Meister? aber...".

lächelte der Juwelier: "Oy.

Any, auch wenn du die Kunst des Zusammenfügens von Armbändern beherrschst, sind deine Diademe und Ohrringe nicht würdig für Sul...

_Oy Maitre, Any ne sucht nach Leuten, die mir helfen können, Fortschritte zu machen.

Wurm Lor, Nair O'Tall".

Der alte Handwerker scheint zu überlegen, dann :

"_vas voir les Cuzans en Loria.
Wenn sul geduldig ist, sind sie vielleicht bereit, dich in ihrer Kunst zu unterrichten.

Im Übrigen solltest du nicht auf die Kleingeister hören, die behaupten, dass ein Volk einem anderen überlegen ist...

Für Handwerker wie uns kennt Wissen keine Grenzen.
Reise, beobachte und lerne, wo immer es möglich ist".

O'Tall steht schon mindestens ... viel zu lange vor der Hütte seiner Mutter!
Er hat seine schöne Uniform der Schwarzen Drachen angezogen.
Er trägt auch seine Insignien als Offizier und Protektor der Föderation.
Die Abzeichen, die seine verschiedenen Meisterschaften in Magie, Fechten und Handwerk anzeigen, sind ebenfalls gut sichtbar...

Malgé cela der Tryker traut sich nicht.

Plötzlich erinnert er sich an seinen Kampf gegen den Roy Kitin im Wüstenland und an die Worte von Kyky und Eo.
Er sagt sich, dass es danach nicht seine Oma ist, die ihm etwas antun kann.
Dann tritt er vor und geht durch die Tür.

In ihrer Erinnerung war die Hütte größer, im Hintergrund bereitete eine alte Homin in einem hübschen Kleid das Essen vor.
Etwas überrascht dreht sie sich um und zögert kurz, bevor sie den Tryker erkennt:

O'Tall! Yem toll an-tall! Yem ny-Leany!(*)
Da bist du ja endlich, die Sorgen haben mich schon gepackt..."

Die Trykerin zwischen zwei Zeitaltern untersucht den Homin:

Wie bist du stark, wie bist du schön... Mein Sohn!"

O'Tall sieht Stolz und Liebe in den Augen seiner Mutter.
Er nimmt sie in seine Arme, hebt sie hoch, als würde sie nichts wiegen, und verbirgt seine Freudentränen.

Ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt, ich habe mich nicht geirrt.
Nimm deinen Platz ein, ich serviere das Essen".

O'Tall stellt seine Tasche ab und setzt sich dann hin.

Dann bemerkt er, dass es drei Teller gibt...

O'Tall hackt Holz für seine Meany...
Er hat diese Aufgabe, die ihn zum Nachdenken anregt, schon immer geliebt.
Jeder, der in diesem Moment vorbeikam, würde denken, dass der Tryker wirklich nachdenken musste.

Der Homin denkt in einer Endlosschleife an die Ankunft des unerwarteten Gastes und weiß nicht, was er tun soll.
Kyky würde es wissen... Aber sie ist nicht hier:



[...] O'Tall merkt, dass seine Maniacs ein wenig angespannt sind.
Wenn das Essen, ohne luxuriös zu sein, etwas ungewöhnlich ist, ist das nicht besorgniserregend.
Er sieht das schöne Geschirr, das herausgenommen wurde,
Streichle sanft die schöne Tischdecke von La Tall-Mean,
Sie haben die drei Handtücher, die in hübschen, mit den Initialen des Besitzers gravierten Holzringen aufbewahrt werden, fast rührend beobachtet... Koi!



O'Tall versucht, die Initialen zu lesen, die in den weißen Holzring eingraviert sind.
Aber, das scheint die Nervosität seiner Meany zu erhöhen, also hört er auf...