Bon, j'vais pas m'étendre sur le voyage.
Il s'est passé tranquillement, y'a pas grand chose à dire.
Un groupe de fervents pèlerins de Jena escortés par plusieurs mercenaires Fyros et Matis armés sur leurs mektoubs.
Ça passe pas inaperçu.
Mais personne ne s'approche pour contrôler.
Les Cantiques à Jena suffisent en général à faire fuir les curieux.
Pour les autres, les gardes se sont montrés... efficaces.
Mais, ce n'est pas le plus important.
Après avoir signé le contrat, sans trop prendre le temps de le lire,
on nous a ordonné de nous tenir prêtes pour partir dès le lendemain.
On s'est tapé le rangement, le nettoyage, etc... en quatrième vitesse.
Le matin de notre départ, la lumière apparaissait à peine, il pleuvait.
Ils nous ont amenées dans la cour à proximité d'la "Fosse".
Devant nous ils ont extrait le Fyros qui après une nuit humide et froide s'était "calmé".
Je me souviens de son regard vide quand ils l'ont rejeté dans l'enclos.
Pour moi le message était clair.
Je devais quitter ce camps dès que possible et puisque j'avais signé avec Ore Altae,
il me suffisait de les laisser me ramener dans le Royaume.
Là-bas, je trouverais certainement l'occasion de m'enfuir et de faire valoir mes droits.
Pour le moment, je jouais le jeu et me conduisais en parfaite petite trykette soumise et obéissante.
Malheureusement, j'étais naïve.
J'ai compris mon erreur quand les portes de l'Académie d'Ore Altae se sont refermées derrière moi.
Nous étions enfermées dans une sorte de citadelle construite sur une branche isolée du marais supérieur.
Le tout était surveillé par des gardes portant les insignes des esclavagistes.
A notre arrivée, nous avons eu le droit au discours de bienvenue de la Milae, une vielle matis aigrie et bouffie de son importance.
Je ne la connaissais pas alors, mais cela a changé.[...]
Il s'est passé tranquillement, y'a pas grand chose à dire.
Un groupe de fervents pèlerins de Jena escortés par plusieurs mercenaires Fyros et Matis armés sur leurs mektoubs.
Ça passe pas inaperçu.
Mais personne ne s'approche pour contrôler.
Les Cantiques à Jena suffisent en général à faire fuir les curieux.
Pour les autres, les gardes se sont montrés... efficaces.
Mais, ce n'est pas le plus important.
Après avoir signé le contrat, sans trop prendre le temps de le lire,
on nous a ordonné de nous tenir prêtes pour partir dès le lendemain.
On s'est tapé le rangement, le nettoyage, etc... en quatrième vitesse.
Le matin de notre départ, la lumière apparaissait à peine, il pleuvait.
Ils nous ont amenées dans la cour à proximité d'la "Fosse".
Devant nous ils ont extrait le Fyros qui après une nuit humide et froide s'était "calmé".
Je me souviens de son regard vide quand ils l'ont rejeté dans l'enclos.
Pour moi le message était clair.
Je devais quitter ce camps dès que possible et puisque j'avais signé avec Ore Altae,
il me suffisait de les laisser me ramener dans le Royaume.
Là-bas, je trouverais certainement l'occasion de m'enfuir et de faire valoir mes droits.
Pour le moment, je jouais le jeu et me conduisais en parfaite petite trykette soumise et obéissante.
Malheureusement, j'étais naïve.
J'ai compris mon erreur quand les portes de l'Académie d'Ore Altae se sont refermées derrière moi.
Nous étions enfermées dans une sorte de citadelle construite sur une branche isolée du marais supérieur.
Le tout était surveillé par des gardes portant les insignes des esclavagistes.
A notre arrivée, nous avons eu le droit au discours de bienvenue de la Milae, une vielle matis aigrie et bouffie de son importance.
Je ne la connaissais pas alors, mais cela a changé.[...]