Chapitre I : Alkianes

 

 Le soleil à l'horizon commençait à apparaître dans cette froide matinée de la saison des moissons... Les soldats Fyros dans le camp étaient rassemblés autour des braseros encore allumés et les sentinelles patrouillaient sans méfiance autour du camp.

Le vent glacial qui sévissait se décelait à la buée qui s'échappait de leur bouche et par leurs frottements des mains.

Je fis signe à mes hommes de se mettre en position et de choisir chacun sa future cible. Je faisais partie des Alkianes, un corps militaire réputé pour son ingéniosité, ses aptitudes élitistes et ses membres particuliers qui en formaient le coeur.

Je tournais la tête et aperçus du coin de l'oeil Hart qui choisissait avec soin les balles perforantes crées par ses soins. Petit et robuste, c'était le boute-en-train de la troupe et faisait honneur à ce titre. Je l'avais recruté alors qu'il avait réussi à mettre à terre deux de mes hommes lors d'une rixe et réussi à m'échapper durant quatre jours dans la forêt, sa capture m'avait coûté 1 jour cloué au lit. On l'aurait pendu si je n'étais pas intervenu et lui avait proposé de prendre ma revanche en public, s'il gagnait il avait le droit de partir et s'il perdait il devrait s'enrôlait dans l'armée Matisse.

Méfiant à propos ce marché, il accepta et remporta le combat au vu et au su de tous, malgré tout il choisit de m'accompagner dans mes campagnes. Ceci est surement dû au fait qu'il avait remarqué Adana, la lieutenant des femmes de notre groupe.

Non loin de lui, celle-ci conduisait ses deux apprenties aux limites extrêmes de la lisière de la forêt, blonde et gracieuse elle était la cadette du Duc de Lettard, l'un des proches conseillers de Sa Majesté. N'ayant hérité d'aucun titre, elle eu une formation particulière réservée à des privilégiées et débouchant sur des rôles très divers, allant de l'assassin à la courtisane influente auprès des grands personnages.

Je ne pus m'empêcher de remarquer que le passage de l'un à l'autre ne tenait qu'à un cheveu, la beauté d'Adana était telle qu'elle s'amusait à organiser un concours chaque mois pour désigner son futur cavalier de danse, à 20ans, elle était la plus remarquable des femmes qu'il m'ait été donné de voir dans le Royaume, jugée trop dangereuse à la Cour par sa beauté qui suscitait des ressentiments, on l'avait assignée dans notre compagnie et elle formait depuis un groupe d'apprenties chaque année.

Sentant une feuille craquer derrière moi, je ne me retournai pas, Perle avait pris soin de se faire remarquer avant d'approcher davantage.

-Les hommes sont prêts Alric, ils attendent le signal.

Perle était un jeune homme de 22 ans, de 1 an mon aîné et maniait à la perfection le "hérit", une arme exotique longue de 2m se terminant aux deux extrémités par deux lames incurvées teintées d'or.

Ses yeux verts avaient conquis nombre de femmes de la compagnie mais il ne semblait pas s'en être aperçu et jetait le désarroi parmi celles-ci. Svelte et musclé, peu d'hommes pouvaient se targuer d'avoir été le Champion du Roi à cet âge mais il avait préféré rejoindre notre compagnie à la stupeur générale. Moi même stupéfait, je l'avais questionné et il m'avait avoué que les intrigues politiques ne lui réussissaient pas. Je ne pus qu'acquiescer, ayant moi-même participé à certaines affaires politiques.

Frémissant à cette pensée, je reportai mon regard sur mes hommes et voyant leur concentration qui commençait à se dérober, je levai le bras.

Une pluie de sorts et de grenades s'abbatit sur le camp endormi...

[HRP]Je précise que je me suis donné quelques libertés concernant le fond du jeu, par exemple la création du 'Harit' ou du 'Champion du Roi'. La suite suivra.[HRP]

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Joli texte Alric,

Mais - tout comme moi sur un autre texte - tu as fait une erreur : il n'y a nul minerai et nul métaux (hormis les vaisseaux et infrastructures de la Karavan) sur Atys... donc pas d'or non plus, et nul homin ne peut donc connaitre ce métal précieux.

Opte plutôt pour de l'ambre doré reflétant la lumière du soleil.

;-)

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                                                   Chapitre II : Désolation

 

Le feu... Un sympole de destruction et de violence...

Marik contemplait depuis la colline surplombant la rivière Maga sa ville natale assiégée par l'armée Impériale de Dexton. Une étendue de tentes rouge et noire se tenait entre lui et sa famille restée là-bas, il était aller marchander au bazar de Nuru à dix jours d'ici et revenait annoncer la nouvelle à ses parents qu'il avait trouvé un apprentissage chez un ébéniste réputé.

-Qu'allons-nous faire ? se lamentait la femme avec son enfant dans les bras à son mari.

-Le mieux est de partir le plus loin possible d'ici, m'est avis ! ,cracha un marchand qui regardait d'un oeil noir le camp Impérial qui l'empêchait de commercer.

Ils étaient une vingtaine à être parti au bazar et venait de comprendre douloureusement que la région telle qu'il l'avait connue ne serait plus jamais la même.

Marik imaginait déjà un moyen de passer à travers le camp et de se faufiler dans la ville, mais commençait à désespérer devant la difficulté de la tâche, des patrouilles couvraient chaque route et des barrages étaient établis sur tous les chemins, même les égouts étaient surveillés.

-Tu penses que Papa et Maman sont en sécurité ? Demanda Cleyria, sa jeune soeur de 17ans qui l'avait accompagnée afin d'appréhender soi-disant mieux le monde mais surtout les garçons pensait Marik.

-Je ne sais pas, Cley, je suppose que oui. Regarde. Les portes de la ville sont fermées, les Gardes ont été prévenus avant l'arrivée de l'Empire.

-Qu'allons-nous faire, Marik ? Retourner à Nuru ? Et que va t-il leur arriver si la ville se rend ? ,enchaîna t-elle derechef.

Marik, voyant que sa soeur commençait à imaginer le pire l'interrompit d'un ton sec : -Nous ferons ce que nos parents voudraient qu'on fasse, c'est à dire survivre le temps que l'ait la possibilité de les revoir, Marik refoulait toutes les désastreuses situations qui pourraient se dérouler si la ville tomabit aux mains des Impériaux. Celle-ci était déjà la proie de nombreux incendies, conséquence sans doute de projectiles et flèches enflammées, une fumée noire s'élevait jusque dans les nuages et cachait une partie du ciel.

Un homme d'une trentaine d'années et qui exercait l'honorable métier de Forgeron d'après ce qu'avait compris Marik au cours du voyage s'avança,

-Garçon, si le coeur vous en dit, je peux vous héberger chez moi durant quelques jours mais il vous faudra travailler pour manger.

Jugeant le marché équitable et après un bref coup d'oeil avec sa soeur, Marik hochat la tête et suivit son bienfaiteur.

HRP
Bon récit, je suis intriguée :)
J'attends la suite...
/HRP