ROLEPLAY


uiWebPrevious1uiWebNext

#1 [fr] 

"Couche-toi par Jena et ne bouge plus !"

Le membre de la tribu des matis arides était rude avec moi mais il faisait cela pour la bonne cause. Nous étions en traque d'un spécimen de gnoof très rare dans la région. On avait appris par nos éclaireurs que cette bête était plus grosse que ses familiers et qu'il détruisait des campements de voyageurs dont les derniers fuyaient et se perdaient dans l'immense mer de sciure.. On retrouvaient bien souvent leurs cadavres dans le désert.

"Nos éclaireurs nous ont affirmé qu'il passait toujours par ce chemin étroit à lemecaine (50) mètres. Nous n'avons plus qu'à attendre et nous camoufler."

Le matis nous recouvraient nous deux d'un drap couleur de sciure pour que l'on soit invisible. Il était un exceptionnel traqueur. Une de ces techniques des plus farfelues mais très ingénieuse fut-elle, était de disposer des excréments de gnoofs autour de nous pour camoufler notre odeur tandis que nous, nous avions huilé l'intérieur de nos narines d'essences de rotoas pour éviter de respirer de l'air trop fétide. Il faut l'admettre, parfois, des prédateurs s'approchaient de nous, sentant les excréments dans l'espoir de trouver une piste de troupeau de gnoofs non loin mais aucuns nous décelèrent.

Le temps passait lentement, très lentement. Nous étions en position depuis l'aube et la chaleur d'un soleil oppressant et lourd commençait à se faire ressentir depuis déjà quelques heures. Nous avions soif, nous avions faim mais nous devions attendre ce gibier. Mon maître traqueur usa d'une autre de ses techniques tout à lui. Il creusa un peu la sciure devant lui jusqu'à ce qu'elle soit un peu humide, prit un bout de fibre tissée et roula une feuille comme une paille qu'il avait dans son sac. Il plaça la fibre tissée sur le bout de sa paille et commença à aspirer l'eau retenue dans la sciure plus en profondeur. Voyant que cela fonctionnait relativement bien, je me décidai à faire de même.

Le soir arrivait, je perdais l'espoir de voir la bête quand nous entendîmes la démarche et le souffle typique d'un gnoof. C'était notre cible, elle était enfin là et s'engageait dans cet étroit chemin qui allait bientôt lui servir de tombe.

"Arme donc lae (ta) kolpa d'une dondaine, fais vite" me chuchota mon maître.

La kolpa, comme tout l'artisanat matis, avait des propriétés organiques hors du commun. Les peuples, aussi infects puissent-ils être parfois avec notre art, racontaient que ce que nous portions et utilisions été vivants et cela me faisait sourire face à tant d'ignorance sur ce que pouvait et peut offrir Atys et confortait mon égo de matis, d'homin supérieur. Je m'attelais donc à l'ordre donné. Je sortis nae (ma) kolpa de mon sac et la manipulai de sorte que sai nele (ses trois) arcs se déploient ainsi que son canon. J'armai ensuite la dondaine sur l'arbalète et n'attendis plus qu'un signe pour tirer.

"Ilye...(Maintenant...)"

"Féri donc." me suis-je amusé à chuchoter.

A l'ordre donné je pressai la gâchette, la dondaine partit comme un éclair et transperça la tête du gnoof de part en part emportant la bestiole morte sur le coup dans son élan. Bizarrement, la sensation de faire mouche du premier coup m'avait rempli d'une joie, d'une satisfaction de l'acte parfaitement réalisé alors que je venais de tuer une bestiole.

"Elle a férie, dondaine !" m'exclamais-je sans me retenir.

_____________________________________

Féri/elle a férie : expression du moyen-âge signifiant toucher sa cible.
NB : Ce texte est à prendre comme une histoire à part entière ne figurant plus dans mon RP

Last edited by Vauban (1 decade ago)

---

Vauban

#2 [fr] 

2557 AJ: CA 1, Fruton (en Automne), 14, Dua

Mon nom est O'Dappan, Maclhime.
je parcours Atys pour une chose : te retrouver ma chère sœur.
Gadalminh, jeune homines perdue dans les limbes de notre planète, enrôlée de force par les puissances néfastes, ces êtres fourbes qui se font passer pour la voix de notre planète, je veux bien entendu parler des Kamis.
Nous étions tout jeunes homins lorsque nos destins se séparèrent, en fuite éperdue pour échapper aux effusions de notre sève. Les kitins nous poursuivaient, et voulant te rattraper j'ai chus.
Je suis tombé dans un renfoncement miraculeux qui m'a sauver la vie, et je t'entendais crier, poursuivie encore par ces affreuses créatures. Sanglotant de longues heures, la cheville endolorie par la chute, je me suis fait une promesse : te retrouver coute que coute.
Retrouvé par les rangers du camps de Silan, j'ai commencer à faire mes premières armes pour récupérer les informations te concernant.
N'étant pas foncièrement doué dans l'art du combat, je me suis mis à devenir artisan et surtout foreur, pour me fabriquer une armure digne de traverser les dangers qui pourraient me séparer de toi.
Chiang me parla un jour de Fairhaven, ville merveilleuse, patrie de mon peuple, sous le protectorat implacable des corsaires.
Je me décidais donc à prendre la route vers la capitale Tryker pour apprendre l'art de la désinvolture, la fête, le courage et surtout la liberté qui m'est si chère.
C'est là que je rencontrais Nair-Nymphéa, une homine douce et ferme à la fois, qui me pris sous son aile en m'accueillant chez les gardes des dragons noir.
Je m'étais préparé, ainsi que les autres membres de ce cercle, à prendre départ de cette communauté pour fonder moi même le symbole de l'espoir de te retrouver.
Il y a si longtemps que je te cherche, tu dois être devenue une belle homine à présent. Cela fait des cycles que je parcours Atys à ta recherche.
Pour notre liberté, et surtout la tienne, je t'arracherais à cette engeance malsaine et t'ouvrir les yeux sur notre vie de partage et de fraternité pour que tu puisse parcourir nos merveilleux lacs l'esprit libre.
Je t'aime petite sœur.

Last edited by Maclhime (1 decade ago)

---

¸,ø¤º°`°º¤ø,¸¸,ø¤º° мα¢ℓнιмє °º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸

#3 [fr] 

~ Vers 2554 à Avalae ~

"Vas-y je te dis sinon tu vas t'en prendre une !"

"Non ze veux pas c'est crop compliqué d'abord !"

La gifle était partie très violemment faisant même tomber la petite fille. J'étais indigné face à cela puis au bout de quelques secondes je me suis approché de ces deux personnes.

"Deles silam." dis-je tout en m'abaissant pour vérifier si la petite fille va bien.

"Ignore-la mon frère, elle est bonne à rien. Elle refuse d'aller chasser le yubo pour la pitance de la soirée."

"Vous ne m'empêcherez pas de la soigner si elle en a besoin ser."

La joue de la fille était rouge et sa mâchoire semblait déboitée, peut-être même fracturée. J'ai placé ma main gantée sur la joue de la petite fille. Certains cercles runiques de mon gant se sont illuminés, je me suis concentré un petit moment afin soigné la bambine.

"Sa mâchoire était fracturée, vous n'y avez pas allé de main morte. Si vous le permettez je vais aller chasser votre yubo moi-même."

"Quand je vous dis qu'elle n'est bonne à rien ! Et vous ? Chasser un yubo, vous n'avez plus l'âge, ils sont trop rapides."

"Vous verrez."

Je partis en direction de l'enclos d'Avalae chercher mon compagnon de chasse. Un jeune varinx. On dit que les varinx sont indomptables et c'est le cas pour le commun des mortels. Chez les matis arides, lorsque j'y ai fait mes passes d'armes, ils m'ont raconté comment ils avaient su éviter les crocs des varinx lors de leurs intrusions dans le désert impérial avec une mixture à base de plantes des primes racines et de sang d'un varinx dominant. La technique avait ensuite été développée en mélangeant dans la mixture le sang du varinx dominant et le sang d'un varinx capturé. Grâce aux effets des plantes des primes racines, le capturé obéissait aux ordres de celui qui portait le sang du dominant. Je sortis donc ma fiole avec la mixture à l'intérieur, j'en fis couler un peu sur mes mains afin que mon varinx me reconnaisse et m'obéisse. Nous partîmes ensuite dans les prairies bordants Avalae pour chasser la pitance de la soirée.
____________________________________
NB : Ce texte est à prendre comme une histoire à part entière ne figurant plus dans mon RP 

Last edited by Zagh (1 decade ago)

---

Vauban

#4 [fr] 

~ Vers 2556 à Yrkanis ~

Zagabranth rentrait chez lui, en face du marché qui l'avait vu devenir un grand homin partit de rien. Le dossier de la dernière chambre des nobles à la main il arrivait devant son entrée. Comme à son habitude le portier pressa le bouton d'ouverture et accompagna son geste d'un "Deles silam Kin" et la porte organique s'ouvrit en trois. Un pas et le voilà directement téléporté dans son appartement. Il posa le dossier sur la table prêt de l'entrée, enleva son pardessus qu'il tendit en l'air un instant, le temps qu'une branche finement décorée pousse à partir du mur pour devenir un porte-manteau.

Il alla ensuite se servir un verre rempli de glace pilée et se posa sur sa chaise. Accoudé à la table il semblait nostalgique. Il soupira plusieurs fois en se passant le verre sur le front comme pour calmer un mal au crâne.

"Cela fait si longtemps déjà... Je ne sais pas si j'aurais encore la force de vivre bien longtemps dans cette solitude. Tu as disparu d'un jour à l'autre sans rien dire. J'ai cru longtemps que tu avais été enlevée par les maraudeurs ou par des fyros, ou encore tuée par les kitins mais ce n'était rien de tout cela quand je t'ai vu un jour près des Graines vertes. - "J'ai décidé de voyager Zagh, je veux explorer le monde au-delà des nouvelles terres." - J'ai bien essayé de te retenir, toi qui comptais plus que tout au monde pour moi mais tu es parti tout de même. Je te croise parfois en coup de vent dans le Royaume mais beaucoup trop peu. N'est-ce pas toi qui me disais que tu ne pourrais vivre sans moi... J'ai dû le rêvé certainement... N'est-ce pas Nolween ?" dit-il en regardant la chaise vide en face de lui.

Par la suite, il se leva d'un coup et se téléporta vers Windermeer... Il n'avait plus qu'un but en tête, retrouver ce torpilleur de dappers tryker qui lui louait son bungalow.

"Mac O'Dagan où est-ce que tu te caches ?!" scandait-il dans tout Windermeer.

Il finit par trouver le tryker au bar, lequel fut très surpris de voir Zagabranth dans cette rage et ni une, ni deux, pris ses jambes à son cou pour se sauver. Il n'alla cependant pas très loin, entre la précipitation et l'engourdissement de ses jambes à cause de l'alcool.

"O'Dagan te voilà enfin sale torpilleur..."

Zagabranth avait attrapé le tryker par le col et le faisait décoller du sol. Le tryker ébréché ne sachant plus comment réagir fit un large sourire.

"Vas-y frappe moi si tu veux mais fait vite, la douleur ça fait mal" répliqua niaisement le tryker.

"Te frapper ? Je ne compte pas me salir les mains avec ton sang wivan. Considère qu'à partir de cet instant, tu n'auras plus aucune traite pour le bungalow, je n'y viendrai plus. Deles necat."

"Mais ! Et les papiers, faut les signer et faut payer la signature !"

Le matis fusilla du regard le tryker toujours avec son sourire niais et le projeta au sol. Le tryker déglutit et comprit qu'il n'aurait plus rien de la part du noble matis. Zagabranth brisa un nouveau pacte, cette fois-ci pour Yrkanis. En direction de l'étable il croisa une homine qui lui fit une révérence légère accompagnée d'un charmant sourire... Malheureusement Zagabranth avait entraperçu un blason d'une maison lacustre kamiste cousue sur sa tenue et qui plus est, cette homine était une fyrette de sang.

---

Vauban
uiWebPrevious1uiWebNext
 
Last visit Tuesday, 23 April 18:49:06 UTC
P_:

powered by ryzom-api