ROLEPLAY


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#1 [fr] 

« Vous savez où se trouve le Nexus, non ? »
« Oui, je sais où il se trouve »
« Vous avez bien une unité de téléportation de la Karavan sur place ? »
« Oui nous en avons une. »
« Donc vous pouvez m’y envoyer ? »
« Non… on ne peut pas. »
« Pourquoi ? »
« Vous n’avez pas le pacte adéquat. »
« Pas de soucis : je vous en achète un ! »
« Je ne vend que des pactes pour Yrkanis »

Reedeek étouffa un juron et commençait à suspecter les 2 factions de s’être mis d’accord pour pourrir la vie des homins, et plus spécialement la sienne. les Karavans et les Kamis lui sortaient la même histoire : impossible de se rendre au Nexus si on y était pas déjà allé avant. Pourtant, il voulait vraiment s'y rendre, on lui avait vanté la qualité de cet endroit plus d’une fois : un vrai paradis pour tous ceux qui recherchent des matières premières de qualité.

Pour aller au Nexus, il ne lui restait plus que le voyage à pied. S’il devait en croire la carte affichée dans le hall de la Guilde des Gardiens du Savoir, il devait se rendre au Tertre de la dissidence, une simple formalité. Mais après il fallait prendre le Vortex pour le Gouffre d’Ichor, traverser celui-ci de part en part et trouver un nouveau Vortex qui le mènerait au Nexus. Et une fois sur place, il lui resterait à trouver l’unité de téléportation de la Karavan et celui des Kamis… Que du bonheur !

Traverser le Gouffre d’Ichor… la simple pensée de cette aventure noua la gorge de Reedeek. Faire ce voyage seul est ce qui se rapproche le plus d’un suicide en bonne et due forme.


« Je n’y arriverai jamais tout seul… je vais avoir besoin d’aide » soupira t-il. « Tous les Gardiens sont occupés ou absents et j’ignore où trouver Nerwane, bref… je suis dans la panade ! ». Il passa mentalement en revue tous les homins susceptible de l’aider, mais au final une seule homin avait l’expérience et les contacts nécessaires pour l’aider dans cette entreprise : l’Eveillé Zorai Ki’atal. Reedeek envoya un Izam messager à Zora afin de demander l’aide de son amie.

La réponse lui vint après seulement quelques heures, le pauvre Izam avait volé sans s’arrêter au maximum de sa vitesse à l’aller et au retour. Laissant son vaillant compagnon ailé prendre du repos, il prit connaissance de la réponse. L’Eveillée était d’accord et l’attendrait au Téléporteur du Tertre de la dissidence. Reedeek récupéra ses affaires et, se rappelant que son amie avait embrassé la cause des Kamis, utilisa le pacte de cette faction pour se rendre au Tertre.

Arrivé sur place, Reedeek comprit qu’il était arrivé quelques minutes en retard : La silhouette familière de Ki’atal et celle d’un autre homin en armure disparaissaient derrière une colline. Ils se dirigeaient vers l’unité de téléportation de la Karavan. Celle-ci n’était pas bien loin, aussi préféra t-il éviter de gâcher inutilement un pacte et d'y aller à pieds.


« Une chance que je sois en armure légère ! » marmonna t-il « je vais pouvoir courir sans trop me fatiguer et les rattraper ».

Reedeek courut à la suite de son amie à travers la forêt, traversant des troupeaux d’herbivores qui paissaient paisiblement dans les clairières. Un grognement lui fit stopper sa course, il reconnut immédiatement la créature qui l’avait poussé avant même de la voir : un Torback. Ceux qui ont choisi le Tertre comme territoire ne sont pas réputés pour leur capacité à laisser passer les homins... ou en tout cas, pas sans avoir cherché à gouter un morceau au passage.

Fort heureusement pour lui, le prédateur avait déjà choisi une autre créature pour son menu, et le Capryni comprit de suite qu’il avait été sélectionné comme plat de résistance. L’herbivore gracile prit la fuite à toute vitesse, poursuivi par le Torback. Les fines pattes du Capryni lui procuraient une grande agilité, il bondissait rapidement et souplement au dessus des fourrés pour échapper à son bourreau. Le Torback, également profilé pour la course, était tout en muscle et traversa les mêmes fourrés sans ralentir, gagnant du terrain sur sa proie. En un bond, il avait saisi le Capryni à la gorge et refermé ses mâchoires pour l’étouffer. Reedeek s’éloigna prudemment avant d’être choisi comme dessert.

Arrivé à l’unité de téléportation de la Karavan, Reedeek salua Ki’atal et le Zorai en armure lourde qui l’accompagnait : Clintya. L’énorme hache que ce dernier portait dans le dos en disait long sur la subtilité de ses méthodes de combat. Reedeek estima qu’il valait mieux avoir cet homin comme ami plutôt que comme ennemi. Le petit groupe se mit alors en route en descendant l’étroit passage qui menait au Gouffre d’Ichor



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Riditch di Aquilon, dit "Reedeek"
Duc de la Maison Aquilon
ex Ambassadeur Royal
ex Commissaire TENANT du Royaume

#2 [fr] 

Le Gouffre d’Ichor s’étendait devant le trio. Il est impossible à un homin d’appréhender la taille immense des Territoires qui se trouvent dans les Primes Racines, il faut s’y rendre et constater cela de ses propres yeux. Mais même en ayant ce spectacle sous les yeux, Reedeek avait du mal à y croire. La Capitale Yrkanis pouvait être contenue sans problème dans l’espace qui se trouvait devant lui, et il y aurait même eu de la place pour y ajouter Zora, Pyr et FairHaven à coté.

Le spectacle était grandiose : des plantes phosphorescentes géantes assuraient une luminosité suffisante pour permettre d’y voir à plus de deux cent mètres, et les 3 homins étaient loin d’être les seules créatures du règne animal à se promener dans cet endroit. Le Gigantisme avait frappé toute la faune et la flore des Primes Racines, des animaux tous plus étranges les uns que les autres et des Kipees foulaient cette terre qui n’avait jamais vu la lumière du soleil. Reedeek essayait de reconnaitre chaque espèce qu’il avait sous les yeux, mais à part les Kipees et des Bodocs albinos gigantesques, toutes les créatures étaient nouvelles pour lui.

Mais le temps n’était pas à la contemplation. Ki’atal ouvrit la marche et s’enfonça dans l’immense caverne. Après peu de temps, le groupe commenca à avoir du mal à distinguer les parois de part et d’autre du Gouffre d’Ichor. Ils avançèrent tranquillement au milieu des herbivores géants et des plantes luminescentes jusqu’à un promontoire qui dévoilait une grande partie des environs.

Si le premier coup d’œil fut enchanteur, le spectacle qui se déroulait à présent fit frissonner Reedek. De nouveaux Kitins étaient visibles, nettement plus redoutable que les flegmatiques Kipees. Il reconnut de suite les deux espèces qu’ils avaient sous les yeux, on pouvait également les trouver à la surface : les Kinchers et les Kirostas… deux des sous espèces Kitins parmi les plus redoutables d’Atys. Mais la vision de cauchemar ne s’arrêtait pas là, car ces Kitins partageaient leurs territoires avec des créatures qui ne semblaient pas les craindre. Et pour cause : la simple vue de la dentition des monstres qui les côtoyaient permettait de les classer directement parmi les prédateurs. Les plus grosses créatures étaient si énormes qu’elles auraient pu avaler le Matis en un seul morceau.


« Tu n’avais jamais vu ca auparavant ? » demanda Clintya, un peu amusé devant le regard stupéfait de Reedeek. Ce dernier repris aussitôt une contenance.
« Bien sur que si ! C’est la longueur du chemin à parcourir qui m’a impressionné. » Reedeek tourna son regard vers le grand Zorai en armure lourde et ajouta avec un sourire «J’ai déjà planté ma lame dans le crane de nombreux prédateurs ! »

Le Zorai hocha la tête, visiblement amusé par la contenance du Matis, puis il prit le petit chemin qui descendait vers la fosse aux monstres, suivi de près par l’Eveillée. Reedeek poursuivit sa phrase en marmonnant pour éviter d’être entendu par les deux Zorais :
«... c’est juste que d’habitude, je n’ai pas besoin d’une échelle pour planter mon épée ! »
Après un dernier regard aux monstres en contrebas, il prit lui aussi le chemin qui permettait de descendre, espérant ne pas faire une erreur en voulant faire ce voyage.

Progressant prudemment, le groupe esquivait les carnivores et les Kitins en se cachant derrières les plantes et les champignons géants. Alors que le trio d’homins faisait tous son possible pour éviter une patrouille de Kirostas en se cachant derrière le pied d’un gros champignon , un groupe de créature en chasse, identifié comme des Tyranchas par Ki’atal, failli tomber sur eux. Reedeek crut sa dernière heure arrivée, mais les Tyranchas passèrent de part et d’autre du gros champignon sans repérer l’appétissant homin et ses compagnons.

Soudain, alors qu’il venait de reprendre sa lente progression, le groupe se figea en entendant un énorme mugissement derrière eux. Une créature venait de les repérer.


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#3 [fr] 

Le trio se retourna lentement, sans gestes brusques, afin d’éviter que la créature ne s’énerve. Reedeek poussa un soupir de soulagement en découvrant que le mugissement avait été poussé par un gigantesque Bodoc albinos qui, poussé par la curiosité, commençait à se rapprocher du petit groupe. Clintya laissa échapper un petit rire, soulagé lui aussi de ne pas s’être fait repéré par un prédateur, mais aussi en regardant l’expression du Matis, plus blanc qu’à l’accoutumé.

« On a eu de la chance… » Commença Reedeek, et c’est alors que l’attaque survint. Un Tyrancha de grande taille s’était approché discrètement, dissimulant sa présence derrière une barrière de Jublas. Il se jeta sur sa proie qui, fort heureusement pour Reedeek et ses compagnons, s’avéra être le Bodoc.

Si la chasse du Torback est un spectacle sinistre faisant froid dans le dos, la lutte entre les deux colosses dans les Primes dépassait tous les superlatifs. Propulsé par ses puissantes pattes, le Tyrancha se jeta sur le flanc du Bodoc. Ce dernier se retourna à une vitesse que ne laissait pas supposer sa masse afin de faire face à son agresseur, balançant sa grosse tête pourvue de 2 cormes épaisses afin de se défendre. Dans un violent coup de tête latéral, le Bodoc rejeta le Tyrancha sur le coté, celui-ci s’effondra dans les Jublas qui craquèrent sous l’impact. Un tel coup aurait laissé n’importe quel prédateur classique au tapis, mais le Tyrancha se releva, secoua sa tête comme pour se remettre les idées en place, et se jeta à nouveau sur le Bodoc. Le gigantesque herbivore tenta une nouvelle fois d’expédier son agresseur dans les Jublas, mais celui-ci esquiva le coup en sautant en direction de la paroi de la Caverne. Avec une agilité surprenante, le Tyrancha prit appui sur la surface verticale et utilisa ce nouvel élan pour se jeter sur le flanc du Bodoc. Les deux créatures roulèrent sous l’impact alors que les griffes du Tyrancha lacérèrent le cuir épais de sa proie, y laissant de profondes entailles.

La Caverne tremblait devant ce combat apocalyptique. Tels d’énormes projectiles mortels, quelques stalactites se détachèrent du plafond pour se ficher dans le sol. Faisant fi de toute prudence, le groupe se mit à courir le plus vite possible pour fuir la zone du combat. Les deux créatures étaient engagées dans une lutte mortelle et menaçaient d’écraser les trois homins à l’instar de leur environnement immédiat. Reedeek vit Clintya se précipiter dans un trou qui s’enfonçait en colimaçon dans le sol. Sans réfléchir, il se précipita à sa suite en se jetant dans l’ouverture.

Roulé en boule, la tête protégée par ses bras, Reedeek dévala la pente, s’égratignant contre les parois au passage. Lorsque la chute prit fin, il se releva lentement, légèrement contusionné. Reprenant doucement ses esprits, le Matis vit qu’il se trouvait dans une grande salle circulaire, percée de plusieurs ouvertures. Chacune de ces ouvertures débouchait sur des salles, chacune menant vers d’autres salles. Cet endroit ressemblait fort à un labyrinthe naturel dont il ne connaissait nullement le plan.

Reedeek était impressionné, mais également légèrement inquiet de se retrouver seul dans cet endroit. Chaque ouverture pouvait voir l’arrivée d’une patrouille de Kitins qui n’aurait fait qu’une bouchée du Matis. Au moment où il se faisait cette réflexion, un bruit survint derrière lui. Dégainant ses lames à toute vitesse, Reedeek fit face à ce qui venait d’arriver dans la salle.


« Range ca Reedeek ! Elles ne te seront d’aucune utilité contre moi ! Ni contre quoi que ce soit dans les Primes d’ailleurs. »

Rengainant ses armes, Reedeek poussa un nouveau soupir de soulagement en constatant qu’il ne s’agissait que de Clintya.

La situation n’était toutefois pas brillante : le Zorai semblait embarrassé, tournant la tête dans toutes les directions, il faisait quelques pas dans une salle adjacente avant de revenir sur ses pas pour en tester une autre. Clintya et Reedeek étaient perdus, et pour couronner le tout, Ki’atal était introuvable.



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#4 [fr] 

Ils tournèrent un moment en rond, essayant de construire mentalement le plan des lieux. Le tumulte du combat au dessus de leur tête avait cessé, mais Reedeek ne se souciait absolument pas de savoir qui, du Bodoc ou du Tyrancha, avait remporté la lutte.

Avisant un passage qui semblait remonter, les deux homins se regardèrent, hochant simultanément la tête en un accord silencieux. Ce passage semblait plus prometteur que les autres et Ils se mirent à grimper prudemment. Arrivé au bout du passage, ils ne laissèrent dépasser que leur tête pour observer les alentours. Ce choix semblait être le bon, ils étaient arrivés dans une grande caverne qui rappelait par bien des aspects celle qu’ils avaient empruntés dès le début de leur périple dans le Gouffre d’Ichor.

Alors que Reedeek essayait de déterminer s’ils étaient revenus dans la première caverne où s’ils étaient dans une nouvelle, Clintya concentra son attention vers un léger renfoncement de la Caverne. Elle semblait se réduire un peu plus loin, ce qui, selon lui, était plutôt bon signe. Ne connaissant absolument pas les lieux, le Matis n’avait d’autre choix que de lui faire confiance, et ce d’autant plus que ce grand Zorai était son assurance vie dans ce milieu inhospitalier. Le duo se mit en route, Clintya ouvrant la marche. Un léger courant d’air commençait à se faire sentir, une autre raison de penser que le Zorai avait raison.

Les deux homins parcoururent plusieurs centaines de mètres, prenant grand soin d’esquiver les prédateurs. Le courant d’air gagnait en intensité et le bruit caractéristique des tourbillons d’air générés par un vortex commençait à se faire audible. Mais une dernière difficulté les attendait : une meute de Varynx avait élu domicile sur le seul trajet qui menait vers la sortie. Reedeek était en train d’étudier les vas et viens des prédateurs, essayant de repérer une ouverture, mais son étude fut interrompue par Clintya.


« On va avoir de la visite ! » fit-il calmement.

Reedeek se retourna et écarquilla les yeux d’horreur : un grand Kincher accompagné de deux autres plus petits fonçaient droit dans leur direction. Aucun doute n’était permis, ils étaient repérés, et les Varynx occupaient toujours le passage. Ils étaient pris entre deux feux.


« Je m’occupe de les retenir Reedeek, toi tu vas courir le plus vite possible à travers les Varynx ! Ne t’arrête sous aucun prétexte tant que tu n’as pas passé le Vortex. »

Le Matis jeta un coup d’œil admiratif vers Clintya. Comment pouvait-il conserver son calme devant ces trois machines à tuer qu’il s’apprêtait à affronter seul ?

« Évite de te faire tuer d’accord ? Autrement je serai tenu pour responsable de ta mort et tous les Zorais chercheront à avoir ma peau. » Lâcha Reedeek avec un léger sourire. Le grand Zorai chargea les trois Kitins en faisant de grands moulinets avec sa hache. Dans le même temps, l’Emissaire Matis commença à courir de toutes ses forces en direction d’un mince espace entre deux grands Varynx.

Reedeek accéléra, encore et encore, ses jambes commencèrent à le propulser à une vitesse folle. Il traversa l’espace entre les deux prédateurs si vite qu’ils mirent un moment avant de comprendre ce qui venait de les frôler. Le Vortex fut enfin en vue.


« FONCE REEDEEK !! »

Cette voix ? Est-ce qu’il était en train d’halluciner ?

« FONCE !! »

Impossible de se tromper, il s’agissait bien de la voix de l’Eveillée Ki’atal. Il la voyait enfin, pas loin du Vortex. Elle les avait attendus et était maintenant en train de l’encourager. Quel soulagement de la voir vivante ! Elle sortit de sa cachette et courut elle aussi jusqu’au Vortex, précédant le Matis d’une bonne centaine de mètre. Quelques secondes plus tard, elle l’avait traversé.

Arrivé à quelques mètres du Vortex, Reedeek se retourna, inquiet de savoir si Clintya avait survécu à son combat et s’il était derrière lui. C’était l’erreur que les deux Varynxs, toujours aux trousses du Matis, attendaient depuis qu’ils l’avaient pris en chasse. Ils lui sautèrent dessus et sa tête heurta violemment le sol, le laissant à demi assommé. C’était vraiment trop bête, était ce ainsi que sa vie allait s’achever ? Allait-il servir de repas à ces monstres des Primes ? Quelque chose l’attrapa par le col et commença à le trainer, mais Reedeek sombra dans l’inconscience.

Lorsqu’il reprit ses esprits, il était allongé dans l’herbe. Une étrange créature au visage fait de branches était penchée sur lui.


« Je t’avais dit de ne pas t’arrêter jeune Matis ! Il vaudrait mieux écouter mon conseil la prochaine fois. »

Ce n’était pas un visage de branches, c’était un casque de combat Zorai, et Clintya était en train de sermonner Reedeek. Trop groggy pour protester et trop content de voir le guerrier Zorai en vie, il se contenta de hocher la tête.

« Bienvenu au Nexus Reedeek ! » fit une voix derrière lui. Après s’être massé la nuque encore endolorie, le Matis se retourna. Ki’atal fit quelques pas de cotés, découvrant à la vue de Reedeek la magnifique forêt qui s’était développée dans cet endroit reculé. « Il ne nous reste plus qu’à rejoindre les Unités de téléportation des Kamis et de la Karavan. Mais la partie périlleuse du voyage est terminée à présent, alors profite de la vue.»

Le trio se mit en route à travers la forêt. La douleur de sa blessure oubliée, Reedeek souriait : il avait enfin rejoint le Nexus et ses richesses s’offraient à lui à présent.


Fin.

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