ROLEPLAY


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#1 [fr] 

L’archiviste de la chaire du savoir voit arriver un fyros qu’il connaît bien avec un livre sous la main. L’ouvrage semble être écrit sur du cuir de varinx.

Archiviste : oren pyr talumetimètos Azazor. Alors ces recherches, ça avance ?

Azazor : ney, je viens de terminer le premier tome.

Archiviste : Ah, parfait. « La logique des symboles ou la symbologie ». Houla, la symbologie. Voilà un mot bien étrange.

Azazor : En effet, il me fallait trouver un mot pour définir ce nouveau champ de recherche. On parle bien de kitinologie. Symbologie m’a semblé approprié pour parler de la science des symboles.

Archiviste : Pourquoi pas… « Tome 1 ». Il y aura donc un tome 2 ?

Azazor : ney, mais je ne l’ai qu’à peine commencé. Je dois encore approfondir mes recherches.

Archiviste : Pas de précipitation en effet. La science ne s’accommode pas d’à peu près.

Azazor : Cela dépendra aussi des retours que j’aurais sur ce tome 1. Il me faudra je pense l’aide du plus grand nombre. La recherche se doit d’être faite à plusieurs.

Archiviste : Et vous avez bien raison. J’espère que vous trouverez des volontaires.

Azazor : Je l’espère aussi...

L’archiviste emporte alors le livre et le range dans un rayon particulier de la bibliothèque impériale, accessible à tout homin en règle avec l’Empire.

Azazor ressort fièrement de l’académie, le sourire aux lèvres. Il est enfin étudiant dans la plus haute institution scientifique d’Atys. Cette suite d’ouvrages sur les symboles peut lui valoir aussi bien la gloire que la risée de ses pairs. Son travail ne fait donc que commencer. Il lui faudra désormais convaincre et faire ses preuves.


HRP : Ce livre a été relu par Namcha (loriste), qui m’a confirmé qu’aucun lucios ne peut être pris des symboles magiques dont je parle dans ce livre (vous comprendrez en lisant). Vous êtes invités à participer à la recherche pour le tome 2 en parlant ingame à Azazor ou en lui envoyant une lettre à publier ici même (ou par mp si plus secret).



La logique des symboles ou la symbologie.

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#2 [fr] 

Enfin, il vient d'achever le tome 2 de son œuvre sur la symbologie. La conclusion est osée et ses conséquences tout autant. Mais qu'importe, il se moque bien que ça ne fasse pas consensus. De l'audace, toujours de l'audace!

Le tome 2 de l'ouvrage disponible à l'Académie Impériale.

Last edited by Azazor (4 years ago)

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#3 [fr] 

De nouvelles découvertes récentes lui ont fait reprendre le chemin de l'écriture d'un tome 3 sur la symbologie. Sa théorie se renforce encore un peu plus.

Le tome 3 de l'ouvrage disponible à l'Académie Impériale.

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#4 [fr] 

[HRP]

Grâce au talent de traducteur d'un vil matis du nom infâme de Nilstilar, les trois tomes ont été traduit en anglais. Consultables sur le wiki en français et en anglais.

[/HRP]

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#5 Multilingual 

Multilingual | [Français] | English | Русский
Le disciple archiviste Pyphollo Zeps réceptionna le troisième tome d'étude de symbologie par l'akenak Azazor avec un sourire.

« Quel chercheur prolifique » pensa-t-il en voyant l'akenak Azazor s'éloigner de son pas martial. « Quand il a un objectif, il s'y lance vraiment de tout son cœur ! »

Sans plus attendre, il s'isola dans son recoin préféré de l'Académie au fond de l'étage supérieur pour plonger dans la lecture sans être dérangé.

Il lut tout d'un trait et s'en trouva un peu abasourdi. Toutes ces théories reliées les unes aux autres lui donnait le tournis ! À partir de simples symboles, Azazor spéculait au final sur… tous les domaines ! Pyphollo en identifait un épineux problème : dans quelle catégorie lui faudrait-il classer cela ? Sociétés et cultures ? Histoire ? Xylologie ? Mystique kamique ? Quête du Dragon ?

« Quel pêle-mêle ! » gémit-il en ébouriffant sa tignasse. Il se leva pesamment et pris la direction du bureau de sa supérieure, la Chancelière Euphanyx Apotheps, qui assurait encore la direction de la Chaire de l'Histoire en attendant une nouvelle nomination. Cette dernière accepta de jeter un œil à l'essai de l'akenak Azazor, ayant sans doute en mémoire ses précédents travaux historiques à travers les tribus de Fyros et les rues de Pyr.

– Il a raison, dit-elle après un moment, le triangle avec un point est un symbole fyros fondamental.
– ney talumetimakos ?
– ney, c'est une façon de représenter les quatre piliers.
– Les quatre ? Avec un… triangle ?
– Honneur, Discipline et Justice pour les pointes, et pour le point à la place centrale, Vérité !
– Oh… subtil !
– N'est-ce pas ?
– Mais alors cela a-t-il un rapport avec ce glyphe magique observable ? Est-ce vraiment un filon de la Vérité cette… « Symbologie » ?
– Là, ce serait trop s'avancer que de le prétendre, à mon sens. Il nous faut l'avis de spécialistes des différents champs d'études abordés. Vérifier si les conclusions font écho avec leurs propres connaissances.
– Bien sûr, je vois.
– C'est toi qui t'en charge talumetimètos ! Voilà : je t’établis une liste de Maîtres à aller voir de ma part, revêtue de mon sceau. En premier lieu tu iras voir Daeronn Cegrips, Grand Maître de la Chaire du Savoir.
– akep talumetimakos !

Et c'est d'un pas allègre que Pyphollo sortit du bureau, laissant Euphanix à ses devoirs. Quoique… À peine quittait-il la pièce qu'il l'aperçut du coin de l’œil poser un rimmelyx sur son bureau pour le nettoyer… « Sacrée Euphanix ! » pensa-t-il, « Les années et les responsabilités n’altèrent pas son impétuosité ! »

Énorme coup de chance, le Grand Maître Daeronn était là ! Il lui remit les trois pesants tomes reliés en cuir de varynx ainsi que l'invitation à les lire frappée du sceau de la Chancelière, pour demande d'évaluation de la connaissance qu'ils pourraient contenir.

Le vieil entomologiste grognait et couinait tout en manipulant bruyamment les parchemins. Pyphollo était fasciné par la danse de ses sourcils. Tantôt l’un se levait, puis c'était le tour de l'autre, ou bien ils se réunissaient en une barre unique, son front tout plissé et le nez collé au cuir, ou alors ils se dressaient d'un coup, les yeux écarquillés, bras tendu et tête en arrière. Et avec sa bouche, il faisait tant de grimaces que le disciple avait l'impression de contempler un frahar absorbé par l'analyse d'un artefact fraîchement tombé de la Canopée.

Il en était au troisième tome quand il s'écria :« Haaaa ! Hé-ho ! Ah ça non alors ! dey ! dey ! dey ! »
Et vlan ! Il déchargea l'ensemble des reliures dans les bras du disciple stupéfait qui manqua de peu de basculer sur son postérieur.
– Maître Daeronn ! Qu'est qui ne va pas !?
– Faut quand même un peu de discipline ! De rigueur ! Qu'est-ce que c'est que ces façons d'interpréter, de piocher par-ci par-là ce dont on a envie ? s'exclama-t-il en faisant de grands gestes. Sinon moi je vais théoriser sur les humeurs de la reine des kitins en déchiffrant le dos des caprynis !
– Hein !? je ne comprends pas !?
– Mais voyons ! Pas de kitinière dans le Désert !? Et pourtant à quel peuple revient l'hooonneuuuur d'avoir découvert le premier nid de kitins ? Hein !? C'est bien la peine de faire une carte des Anciennes Terres si c'est pour n’en retenir que ce qui vous arrange !
– L'honneur ? Hum… ah… je…
– ney l'honneur ! Tu penses que c'est de notre faute toi aussi !? Mais paaas du tout. Les kitins sont partout tu m'entends ? Partout sous l'Écorce, ils grouillent, et ils en seraient sortis tôt ou tard ! siffla-t-il au nez de son interlocuteur en roulant de gros yeux.
– D'ailleurs, continua-t-il, regarde ces derniers temps les kitins blancs, dits « des profondeurs ». Épargnent-ils le Désert ? deeey.

Pyphollo resta abasourdi deux bonnes minutes dans le couloir, puis en prit encore une autre pour remettre en ordre les pages de l'étude de symbologie avant de rejoindre, timidement, le bureau voisin de la Chaire du Savoir, chez le Maître de xylologie Ulyton Meros.

– Quel rapport avec la xylologie ? demanda dubitatif Ulyton en relevant la tête après avoir parcouru plusieurs pages du premier tome.
– Cela va venir plus loin, Maître, indiqua doucement le disciple.
Des minutes passèrent, Ulyton tournait les pages du deuxième tome à un rythme doux et régulier. Cependant son front dégarni commençait à tirer sur la couleur d'un kirosta au Couloir Brûlé.
– Je répète ma question : quel rapport avec la xylologie !? s'enquit-il en fixant le disciple d'un œil inquisiteur.
– Pardonne-moi Maître… Attends, je vais… te montrer directement.
Pyphollo rechercha gauchement dans le troisième tome les pages ou l'akenak avait fait des hypothèses sur la typologie atysienne. Sa main tremblait nerveusement car c'était aussi là le passage que semblait-il Daeronn n'avait pas aimé.
Ulyton lut consciencieusement à nouveau, et à mesure qu'il lisait, sa couleur virait maintenant au Matis « ermite des Primes » et son front se plissait d'interrogations.
Phypollo n'en menait pas large, s'attendant au pire…

Mais ce n'est pas ce qu'il se passa, Ulyton soupira, croisa les bras, le menton appuyé sur une main . Il réfléchissait. Son regard croisa celui du disciple comme pour y chercher des réponses. Pyphollo le fixait bouche ouverte, suspendu à ce qu'il allait dire.
– C'est vrai ça ? Tous les chercheurs s'accordent pour dire que nous vivons sur d'immenses racines ?
Le disciple ne sut que répondre.
– J'ai visité des puits de forage sur les quatre continents, repris le maître en retrouvant une contenance. Il est vrai que les textures dans le bois profond ne sont pas les mêmes suivant que l'on se trouve au Désert ou dans les Lacs. L'écorce sèche du Désert est assez friable, on la creuse assez aisément contrairement au sol lacustre qui repose sur un socle dur et étanche. Forêt et Jungle, quant à elles, leurs textures sont similaires et celles que je pense les plus proches d'une certaine normalité.
Pyphollo, soulagé de voir le Maître à sa réflexion, approuva d'un hochement de tête tout en prenant rapidement des notes sur un vélin de capryni.
– Il est évident que pour rechercher fyrak, je creuserais sous le Désert. Et même au plus chaud, sous les canyons, voire sous la Forêt Enflammée. La chaleur vient du sous-sol, ney c'est certain.
– Par contre, continua de monologuer le maître, je suis sceptique sur son concept de la « racine de type Prime Racines ». Pour moi ça n'a pas de sens. D'ailleurs la plupart des homins se trompent : les Primes Racines ne sont pas des racines, ce sont des cavités !


Après cet entretien, Pyphollo retrouva un peu d'espoir quant à la valeur de l'étude. Le xylologue avait indubitablement été touché, et ce, plus qu'il n'avait daigné l'admettre. Bien. Il changea d'étage pour rejoindre la Chambre de l'Honneur, Chaire de l'Épée. Il y retrouva le talumetimos de Magie, en l’occurrence fyros affublé d'un nom matis, Chiargio Rorinia. Comme pour les précédents maîtres, Pyphollo expliqua poliment sa visite, sceau de la Chancelière à l'appui. Puis tandis que le Maître prenait le temps de lire, il se prépara studieusement à prendre des notes.

– Huummm… Il maîtrise vraiment la magie cet… Azazor ? maugréa le Maître en faisant mine de relire le nom de l'auteur sur le dernier parchemin.
– ney Maître, c'est un légionnaire tu sais. Pas exactement le genre d'homin qu'il faut contrarier.
Chiargio ne cilla pas.
– Non parce que… tout de même concernant la magie, c'est plein d'inexactitudes et d'oublis là ! grogna-t-il en retournant machinalement les pages en sens inverse. Et… prétendument, ils ont fait leur recherche à plusieurs !? Mais qu'est-ce que c'est que cette équipe de bras cassés ?
Pyphollo n'aimait pas du tout le ton qu'employait ce Maître. Il ne répondit rien, les lèvres pincées. Il faisait tout cela exprès, il en était sûr.
– Ces visions runiques sont bien connues, continua Chiargio comme si de rien était. Nous les visualisons sur la cible d'un sort, au moment de l'impact. Le phénomène est stable, modulé selon trois paliers de puissance : on anum lo, di anum on, anash anun on.
Pyphollo demeura stoïque mais une lueur dans son œil trahissait sa curiosité.
– Mais il ne trouvera rien d'utile dans ce phénomène pour gagner des batailles, affirma Chiargio.
– L'utilité au combat n'est pas le sujet de la recherche, intervint le disciple, mais ne penses-tu pas Maître, que l'on puisse attribuer chacun de ces symboles à un peuple et, par extension, à un type de paysage ?
– dey.
– Ah ? Mais pourtant, ils sont parfois tout de même troublants de coïncidences !
– Parce que, pour la magie offensive en tout cas, le phénomène est invariant : quel que soit le sort employé, quelle que soit la sève ou même la nature du lanceur, quelle que soit la cible, quel que soit le lieu d’exécution… nous voyons tous et toujours la même séquence ! déclara-t-il en pesant sur ces derniers mots. Donc aucune corrélation valable à mon avis, conclut-il.
– Et… Pour les autres magies ?
– Le légionnaire peut s'y arracher les yeux si ça lui chante.

Quoique d’abord très antipathique, le talumetimos de Magie l'avait tout de même surpris au final en lui donnant une recommandation écrite pour une nouvelle piste qu'Euphanix n'avait pas prévue pour son parcours : les alchimistes. Pyphollo se rendit donc en face, à la Chambre de la Discipline, Chaire de l'Alchimie. Il fut reçu par l'homine Ibissedos Diolus.

– Quoi !? Que je te sorte la tablette de Sulyrus !? dey ! protesta-t-elle.
– Mais…
« Pourquoi ? » allait demander Pyphollo… Le mot resta dans sa bouche tandis les souvenirs affluaient dans sa tête : Sulyrus… Zecado Sulyrus ! Alchimiste impérial renommé ; faussement enlevé par Akilia Tempête de Cendres en 2544 ; s'est avéré traître à l'Empire en 2551, en tentant d'enlever le Sénateur Abycus Zekops. Chiargio lui aurait-il joué un tour ?
– En plus c'est complètement désuet ! Cette modélisation n'a jamais donné de résultats tangibles !
– Un instant ! Il ne s'agit pas de s'en servir en alchimie, mais d'évaluer sa… « substance symbolique », expliqua Pyphollo d'un geste vague.
– Qu'est-ce que tu racontes ? J'aurais dû la faire jeter dans le ventre de la Forge avec le reste !
– Oh… dey ne faisons pas cela, au nom de la Vérité !
– La Vérité ? Quelle vérité peut émaner de la part d'un traître ?
– Je vous en prie, talumetimos, si cette tablette n'est d'aucune utilité alchimique, alors vous savez que sa place est indubitablement aux archives, quels qu'en soient l'auteur et la teneur.

Grâce à sa prudence et à sa persévérance, Pyphollo finit par convaincre Ibissedos. Par politesse, il attendit de prendre congé de l'alchimiste avant de porter toute son attention sur la tablette. Peintes sur une planche en bois clair d'olansi, deux colonnes mettaient en association à chaque ligne un signe avec un mot racine de la langue fyrk transcrit dans l'alphabet mateis.



En dessous, étaient gravées les lignes suivantes :

ha fyrash ûr eps atalmeyu
nomenclature justifiée

Pyphollo se dirigea vers le bureau de la Chancelière, tellement absorbé par sa réflexion qu'il y déboula sans s'annoncer. À peine eût-il relevé la tête que le coup de feu partit et que le projectile lui frôla les mèches.
– Ah talumetimètos, tu as terminé ton enquête, dit-elle comme si de rien n’était tout en faisant faire un moulinet à son rimmelyx avant de souffler sur l’embouchure du canon.
– ta… ta… talumeti… N'est-ce pas là un peu dangereux ? Et si cela avait été un Maître… ou un Sénateur !
– Bah dey dital detal, je reconnais ton pas dès que tu approches au bout du couloir. Par contre ça aurait aussi pu être un assassin… qui se serait fait passer pour toi ! dit-elle un brin moqueuse, en rangeant délicatement l’arme dans un tiroir.

Le disciple fit son rapport, sa supérieure écouta tout en aiguisant une blamyx qu’elle avait sortie d'une fente sur le coté de sa jupe.
– Voilà talumetimakos. C’est donc, pour conclure, un accueil mitigé de la part des spécialistes. Mais néanmoins cette démarche intuitive de « symbologie » me ne semble pas inintéressante.
– Sans l'aval d'un Maître de Chaire le dossier est trop léger. Il lui manque manifestement des bases plus solides. Cela demanderait de meilleures connaissances culturelles sur les symboles, je dirais principalement fyros et tryker, les derniers peuples à avoir adopté l'écriture.
– ney… mais l'akenak n'aurait-il pas alors perdu en spontanéité ? Ses déductions s’enchaînent avec l’allégresse d'un capryni endiablé, mais elles m'interpellent ! Je crois en la vertu de l’intuition. En résumé, le postulat général serait que la symbolique est née de l'influence ancienne et profonde de notre environnement et que donc l’interprétation de la symbolique pourrait nous mener sur le chemin inverse et révéler les secrets de notre environnement !
– La première partie de ton postulat est une bête évidence… Espérons que la deuxième ne te mène pas à un vide hébétant !
– Hahaha ney, mais… dey : par exemple ces glyphes magiques, dont nous avons là une preuve que quelqu'un les a étudiés, les voyons nous parce qu'ils existent ? Ou bien seraient-ils une projection de notre pensée ?
– Je l'ignore, la magie n'est pas ma tasse de tchaï. Par contre, regarde, reprit-elle en pointant de son épée le bas de la tablette que Pyphollo tenait, il est écrit : « nomenclature justifiée ».
– Tout à fait, j'allais y venir… Qu'est-ce que cela implique ? Il existerait des recherches antérieures, dey ? Mais menées par qui ?
– Par… des prédécesseurs… Je sais quoi chercher ! Suis-moi ! lança-t-elle en se levant d'une impulsion.

Ils descendirent au sous-sol, munis de torches, dans les archives plus anciennes. Euphanix consulta un registre, puis fit quelques pas entre les rangées d'étagères. Elle sortit d'un tiroir un petit coffre, lequel contenait des cubes d'ambre, chacun dans son compartiment. Après avoir examiné leur numérotation, elle sortit l'un d'eux soigneusement.
– Consulte ce cube talumetimètos, à défaut de répondre à tes questions, cela en ajoutera certainement d'autres !
– künos akep talumetimakos !
– Ne sois pas si enthousiaste, va ! D'après le registre, c'est du charabia.

Pyphollo retourna dans son recoin favori. Il s'y installa accroupi à même le sol, le dos calé au mur, comme à son habitude. Tenant précieusement le cube du bout des doigts, il laissa son regard s’embrumer au loin en dedans, comme il l'avait appris. Le flux de souvenirs commença à naître en lui, d'abord un parfum suave, puis une douce sonorité qui prit la forme d'une voix homine, annonçant :

À notre régente Leanon,
Prélude à la quête du Grand Dragon
Arcanes magiques fondamentales
Par l'Ordre des Pyromanciennes

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Petit glossaire firk/Commun
ney : oui
dey : non
talumetimakos : Chancelier de l'Académie
talumetimètos : Disciple de l'Académie.
talumetimos : Maitre de l'Académie
akep : merci
fyrak : grand dragon
dital detal : jeune idiot
künos akep : grand merci

Edited 3 times | Last edited by Ghost of Atys (4 years ago)

#6 [fr] 

Il y est presque. Il sent qu’il touche là quelque chose de fondamentale. Comme une sorte de secret qui expliquerait tout, de ce que nous voyons sur terre et au ciel à notre propre composition, et bien évidemment sur la nature du Grand Dragon.

Pyphollo a pu lui transmettre, lors d’une discussion fertile, ce que les membres de l’Académie Impériale ont pensé de ses précédents tomes sur la symbologie. Entre l’accueil plus ou moins mitigé aux quolibets ouvertement hostiles (notamment de beaucoup d’étudiants bien nés, quand lui venait des basses classes laborieuses), on ne peut pas dire que ce soit un franc succès. Mais qu’importe, cette discussion avec l’archiviste lui a été fortement utile. Il lui manquait de la matière pour appuyer ses propos, ce qui est chose faites, notamment avec cette fameuse tablette de Sulyrus.

La théorie qu’il a élaborée est bien plus cohérente qu’autrefois. Il y a encore des zones d’ombres bien sûr, mais sa théorie de la symbologie forme maintenant un tout explicatif du monde. Azazor espère que ce quatrième tome aura plus de reconnaissance auprès des érudits. Il prend soin de fournir un exemplaire auprès de la N'ASA en plus de la bibliothèque impériale.

L'étude des symboles ou la symbologie - tome 4

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#7 [fr] 

With its poisoning to the black sap, it became increasingly difficult for him to sit down quietly to think and write. Fortunately, most of the writing was done on his return from the trip. on the road to Oflovak. All that remained was a few adjustments here and there.

Here it is at last, his fifth volume on symbology. A complete, coherent theory on the creation of Atys, on the nature of the Powers and on the why of homins. A whole theory based on the study of the symbols we see when we do magic. Of course, there are still many hypotheses that need to be backed up by evidence. But that's how he's chosen to proceed. By trial and error.

He therefore submitted his work to the Imperial Academy, along with a duplicate to the N'ASA. He knows that what he says inside will earn him enmity. But never mind, let them come and get him. He's in the mood to massacre fyrak with bare hands.

Volume 5 on symbology.

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