ROLEPLAY

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Les Gardes du camps patrouillent autour du bar s'ennuyant un peu. Quand ils aperçoivent une Trykette seule qui achète un bol de chili au bar...

montrant l'homine du bout de sa lance:
"Hé Kar'Al? ça te dit qu'on s'amuse un peu?"

"Hola, ça va pas la tête?
c'est pas la sans guilde du Seigneur Syron?"

"et alors qui le saura?"

le garde s'approche en ricanant...

"Hep l'homine c'est mon repas que tu manges!"

La trykette au crane rasé lève les yeux et sourit.

"arrêtes de sourire! et donne moi mon chilli!"

l'homine se lève sans quitter le garde des yeux.

"Baisses les Yeux! sans guilde!"

Elle lui met le bol dans les mains et de l'autre main lui plante la manche de sa cuillère dans l’œil. Le garde s'écroule en hurlant.

Désignant le bol renversé avec sa cuillère ensanglanté:
"Mm MnmN Mm Mnmnn!"

elle recommande un bol de chili s'assoie et recommence à manger tranquillement avec sa cuillère

C'est à ce moment que Kar'Al, l'autre garde, voit l'insigne blanc sur fond noir du Clan de la Sève Noire... il déglutit et ramasse son compère en s'excusant du dérangement...

[FR]

Ubhal est assise dans son nouvel appartement, regrettant les poissons.




La trykette au crane rasé attrape un volatile, lui confie le message et après lui avoir confié le message,



puis :

Pasicus était en train de se baigner dans les plages d'abondance, quand il vit un yber lui apporter un message. Après l'avoir retourné dans tous les sens et relu plusieurs fois, il n'arrivait pas à comprendre ce qu'était un ubhal, et pourquoi on lui en voulait.

Bah, ce n'était pas si grave ; Pasicus avait affronté des kinchers tellement grands qu'ils faisaient passer un matis pour un nabot, et des vorax terrifiants à en souiller son pantalon. Il ne savait pas exactement ce qu'était un ubhal, mais au nom ça ressemblait à un petit rongeur inoffensif.

Pasicus laissa le message dériver dans le lac et retourna nager, s'arrêtant de temps en temps pour vider sa bouteille de bière d'Avendale.

plusieurs mois ont passé tranquillement,
Nair'Pasicus a assuré son devoir à Fairhaven, mais les criminelles sont nombreux et violents.
Fatigué et blessé il rentre chez lui pour profiter d'un repos mérité.

quand son regard est attiré par un objet posé sur son hamac.

Il s'approche prudent, la main sur ses armes...

dans la boite posée il trouve un message:

Ëk ë Ubhal Luk Azhshamkain

Glarstapïhimë Pasicus-Kun!
Glarstapïhimë Osa Uk Merënïhimë,
Ëk'Fë Talorulihimë, Osa Ko Zënarhïus.
Glarstapïhimë, Ëk ë Ës Uk!

Ja Rhif A'Nëienhim Isuk!

Banrund

Il voit alors délicatement posé sur son oreiller une rose noire.

Pasicus se baladait dans les plages d'abondances, à la recherche d'un endroit tranquille où faire sa sieste réglementaire. Il tomba par hasard sur un ancien bivouac où il avait dormi, il y a de cela un cycle ou deux - Pasicus dormait rarement au même endroit (et, quand il devait dormir en ville, il restait chez des amis), changeant souvent de campement, les laissant intact : cela pouvait aider un tryker qui passait par là.

Il ne fut pas étonné de trouver une boîte à côté du hamac : lui même oubliait souvent des petites affaires quand il partait le matin ... Néanmoins, il fut surpris de trouver un autre message de Peatpom. Décidément, Eolinius devait avoir raison : elle était amoureuse de lui. Pasicus trouvait ça un peu étrange, et, de toute façon, ce n'était pas convenable pour un honnête tryker d'avoir une relation avec une maraudeur. Après avoir tenté de déchiffrer une nouvelle fois le message de Peatpom, il laissa le message incompréhensible traîner dans la sciure et alla profiter de sa sieste bien méritée.

[FR]
Ubhal est assise sur son lit relisant les deux courriers envoyés par ses jeunes amis.
elle sourit, se souvenant des bons moments passé avec eux...

Soupirant, elle prend de quoi envoyer une réponse:

Tor Yem Ny'Tallai

Y Grytt Tolli Doyi la Mère et le Père de vous avoir rencontré.

Sey ne devez pas Sey culpabiliser Tor Yem situation.
Y An Syln Malheureuse.
Ba vie Syln difficile ici. Eny, Y manque de rien.

Y travaille beaucoup, Al Y découvre Tolli Doyi Bei capacités et Bei choses que Y n'imaginait même pas.

Ici Bai Homini Syln comme partout, Dey Ameen, Travaillent Al s'occupent Be Deyem Antaal-Hominini.

Effectivement, ici la Loi est définit par la force.
Be Rey Prime sur Be AnRey. Tor Cela Bei Homini créent des Liens Taal'Rey. La Sève Noire que Y ai reçu est ce Lien.

Cette Drogue est bien d'autre chose, Eny cela n'est pas exprimable Wil Bey Mots.

Quand à Ba Tryka? Y pense de plus en plus que cela est probablement une illusion.
Alors Sey avez raison, il n'y a rien de plus à trouver ici Concernant cela.

Sey devez comprendre que la Sève ne transforme Pas les Homini qu'elle accepte.
Elle révèle Uniquement et amplifie ce que Dey Syln déjà.

Sey prêtez à Na'Pasicus beaucoup de pouvoir.
Det ne m'a pas fait renoncer à la voie Ranger.
Det et Ba U.F.A. M'ont poussée dans les bras du Roi de Pique Certes Eny cette route était prévue depuis longtemps.

Si Yem Amm m'a ouvert la porte Al Ba Gubani Blanc m'a montrer le miroir, Y l'ai franchi seule.

Y ai bien conscience que Ys risquons de nous trouver face à face un Doy.
Eny, Ys Syln les Jouets des puissances qui Ys font vivre une multitude de Cycles.

La Mort n'est que rarement définitive.... Beaucoup ne vieillissent même pas.

Fosti, Battez-Sey Tolldoy Al ne laissez AnTolldoy Personne Sey Dire ce que Sey devez Dolh Ol Thik

An Craigniez Rien, La Sève ne m'a pas transformée. Alors An Sey Laissez Transformer Tey personne, Eny Vivez Al Évoluez

Pom Ken Sey Ame

Ubhal recopie son message et attrape deux Volatils au plumage flamboyant pour porter sa parole à ses amis.

.
Eolinius était en train de s’entraîner consciencieusement à l'art de l'épée dans la région de l'île enchantée quand un izam multicolore se mis à tournoyer autour de lui. Il regarda un instant le volatile puis saisit le rouleau que celui-ci tenait entre ses pattes. Eolinius s'assit en dégrafant son casque et respira un grand coup. Un izam comme celui là ne pouvait venir que d'une seule personne. Il n'aimait pas trop les izams. Ceux qu'il recevait généralement étaient les factures qui venaient d' O'Cauty Eoppie pour l'entretient de son mektoub. Mais là, c'était différent. Hier était arrivé un drôle d'izam portant un message imprévu d'Ubhal, qu'il appelait toujours Nair-PeatPom. Un message court et inattendu après des semaines sans nouvelles :


Il lui avait répondu inquiet en lui demandant si elle allait bien au milieu de ces … enfin, elle avait fait son choix. Et aujourd’hui un autre qui arrive.

Celui qu'il venait de recevoir était beaucoup plus long. Eolinius le déplia et fit la grimace. Il était entièrement rédigé en Tyll. Il n'avait jamais osé dévoiler son origine à quiconque car il avait peur qu'on se moque de lui, mais il se dit qu'il faudrait bien qu'il en parle un jour aux gens qui lui sont proches. La seule langue qu'il avait appris dans son enfance était l'Atysien courant et cosmopolite des réfugiés. Le Tyll, malgré ses efforts, il le maîtrisait assez mal.

Il sortit son carnet et feuilleta les dernières pages ou il avait recopié certains mots dont-il oubliait toujours la signification. Après de longues minutes de concentration il finit la traduction et sourit en relisant tout le message et en pensant à Pom. Il y avait quand même un passage qui lui paraissait bien énigmatique a ses yeux :



Même s'il y avait quelques arrangements avec les puissances, c'était pousser le bouchon un peu loin.
Les maraudeurs prennent-ils toujours la vie à la légère ?

[FR]
Alyss se matérialise dans le jardin du Roi de Pique, son armure est couverte de pulpe et d'éclat de chitine d'Horncher.
Dans sa main, sa pique est poisseuse et la sueur coule sous son casque. Elle se dirige vers le point d'eau où elle compte se rafraichir et se nettoyer.
Dans le Jardin le soleil frappe fort, enlever le casque et les plaques de protection l'une après l'autre est un vrai soulagement.
le souffle tiède du vent sur sa peau fait délicieusement frissonner l'homine.
une fois dans l'eau elle se frotte énergiquement le corps avec de la sciure puis s'immerge entièrement pour se rincer. Sous l'eau elle se laisse envahir par le silence.
elle ne remonte que lorsque le feu envahis ses poumons. Hors de souffle, elle s'étend nue sur la couverture qu'elle a déployé sur le sol au soleil.
Alyss ferme les yeux profitant du soleil sur sa peau...Elle ressent le Monde et ses habitants...La Sève Noire palpite dans ses veines. Elle perçoit les scorpions et les serpents autour d'elle.
un oiseau des sciures va surgir hors du sol,

Quand elle perçoit un battement régulier Cœur: Tap..Tap..

La main d'Alyss s'approche doucement de sa dague.

tap..tap : les battement du cœur s'approchent...

tap ... tap... Alyss est prête

Tap... d'un geste la Tryker jaillit, quand elle ouvre les yeux, sa dague affleure la gorge de La "Couturière Folle".

"Héééé, la petite, tu m'a l'air un peu nerveuse, et puis es tu certaine que ce soit bien prudent de t'exposer ainsi au soleil au milieux des soudards?"

Alyss sourit en haussant les épaules. Elle range sa dague. Elle se rassoit faisant signe à la "Couturière Folle" de la suivre.

"Bahh, t'es pas causante.... ça vas?"

Alyss hoche la tête : "Mmmm Nmm"

"tu es malade?, Tu as mal à la gorge?"

Alyss fait signe que non, ajoutant avec difficulté: "MmmMMrG, Sève...mMmmmaaaa voix".

La "Couturière" observe Alyss un instant: "Hé Hé, Je vois.... Hum, J'ai peut être quelques choses pour toi..."

La "Couturière Folle" siffle pour appeler un yubo tout bariolé. Il sort de son sac un cookie dans la gueule et l'aire coupable.
Après avoir écouter avec attention un long sifflement modulé, le petit animal part comme une flèche.

"Mon ancien époux Matis Bricolait dans son coin des potions, quand il a disparu il m'a laissé des flacons et des notices...
Je pense qu'il y en une pour toi..
Tu sais la Petite, t'es un Homine et tu dois jamais laisser personne t'empêcher de suivre ton cœur."

Alyss ferme les yeux et se concentre....

La "Couturièe Folle" un peux surprise: "Tu parle dans ma tête! ... c'est Rigolo!"

Alyss les yeux fermés sourit.

entre temps le yubo bariolé est revenu, il tient dans sa gueule un petit flacon avec une étiquette couverte de signes illisible.

La Couturière caresse l'animal tout heureux. elle prends le flacon et vérifie l'étiquette: "Oui, C'est bien ça, une gorgée par jour pour retrouver ta voix.
Mais pas plus. Tu pourra commencer dés que tu te sentira prête"

Alyss observe la "Couturière Folle" puis le flacon. Elle prend la potion et bois une gorgée.

"Hééé, doucement! pas plus d'une gorgée par jour!
Bon, c'est pas tout ça mais Moi j'ai rendez-vous avec mon amoureux, je dois y aller. Prends bien garde à toi....
...Au fait petite, tu devrais peut être te rhabiller un peux... ça distrait les gardes... Hé Hé"

Alyss suit le conseille en souriant: elle pense à Ezekiel. Elle est heureuse.

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Ubhal...

UBHAL...

ce que tu ressens en ce moment n'est rien d'autre que le manque de Sève noire que ton corps éprouve.
ton lien particulier avec "celle qui n'est personne" provoque cette effet que je n'avais pas prévus.
Tu es prisonnière du miroir entre les deux mondes. Je peux t'aider mais tu dois trouver en toi la force de revenir.

J'ai besoin que tu revienne pour me montrer l'image de la dague du fils des homins: Jazzy.

Sois forte, résiste, ne te laisse pas dissoudre ...

Pom entend la voix de la Sorcière, mais elle se sent si bien, elle n'a pas envie d'écouter, cela sera si simple...

Il suffit de poser les armes et de s'endormir, plus rien n'aura d'importance...

tout est si calme.

Au loin la silhouette d'un tryker qu'elle connaît bien... Mais c'est impossible Ezekiel n'est plus, son amour est mort.
l'homin lève la main et lui envoit un baiser puis éclate d'un rire silencieux...

Pom perçois petit à petit une voix familière mais lointaine:

Pom... Pom... POM! écoute ne. Ne ereis Nec loin de le. Ne le vois. Mais ne nec peut t'atteindre ...

écoute ma voix grande sœur... j'ai besoin de toi encore... attrape ma main et rejoint moi.

Tu me fais peur, où vas tu? Que ferais-je sans toi? et Fleur? ne l'oublie pas, le vielle homin à besoin de toi...

Il ne pourra pas te perdre à nouveau. Pom, reviens nous, ton temps n'est pas encore venu...


Pom voit la main de Leeis tendu à travers la réalité du monde d'Atys.
Elle tends la sienne doucement, hésitante, elle attrape avec difficulté les doigts, puis la main et le poignet et s’accroche comme si le monde en dépendait...
Pourtant, cela serai si facile de s'oublier...

Mais la pression sur son bras se fait plus forte.
elle se sent tirée et quitte le miroir doucement petit à petit...

...

Elle ouvre les yeux, la douleur envahis son corps doucement mais implacablement...

La sueur coule sur ses tempes et dans son dos. Des crampes lui broient l'estomac, du feu coule dans ses veines.
des convulsions animent son corps,

un hurlement déchirant sort de sa gorge...

Ubhal souffre...

elle voit Ezekiel qui s'approche souriant...

Elle tremble et espère... il lui met quelque chose dans la main.

"Ny'Amn suis moi, nous retournons chez nous..."

Le Tryker dément disparait et c'est comme si un Jingo déchirait le ventre d'Ubhal

Ubhal Hurle: " ... LE CAMP ... Yem Amnnn !!"

quand elle ouvre les yeux, c'est le petit matin...
elle est prostrée sous la Zinuakeen...
le camps est encore endormis, la vigilance des gardes est au plus bas.

La tryker essaye de se lever mais les tremblements la reprennent: elle retombe violemment au sol sans défense.
Elle panique, elle fait une victime parfaite...
elle ne doit pas resté ici...
Son appartement? ... Trop loin!
Ubhal s’assoie appuyée sur un montant de la Zinuakeen...
elle observe et cherche un abris essuyant la sueur qui lui coule dans les yeux...

Le taillis de bambous... cela sera mieux que rien...

Alors elle commence à ramper nue dans la poussière abandonnant sa couverture sous la Zinuakeen...

C'est si difficile...
Des fragments d'écorce dur écorchent sa peau rougie par la fièvre...
petit à petit, elle avance ...
n'ayant plus aucune notion du temps...

résistant au besoin d'hurler sa douleur et son désespoirs... elle avance.

Le feu du dragon coule dans son corps la consumant doucement...

Mais elle sent la douceur de l'ombre des bambous. Alors elle se blottis dans les rhizomes des herbes géantes et perd connaissance. Dans sa main fermée un cristal scintille...

C'est le soir, les cristaux de la Zinuakeen du camps de la source cachée scintillent d'une lumière violette. Une silhouette se matérialise sous l'artefact issue du savoir maraud. La Couturière Folle apparaît. Dans ses bras, elle porte un étrange Yubo Bariolé, qui très excité saute au sol reniflant une vielle couverture oubliée dans la zone d'accueil du télé-porteur. L'étrange animal part comme une flèche, reniflant partout et laissant échapper des petits cris. Il s'enfonce dans le bosquet de bambous. Quand il revient, il semble attendre quelque chose.

"qu'y a t'il Bipbip, quelque chose ne va pas?"

Le petit animal la regarde avec impatience. Mais la Couturière Folle, fatiguée, se dirige vers son appartement.
Le Yubo s'accroche à ses bottes, lui mordillant les mollets.

"roh, Bipbip arrête un ti peu, on rentre..."

à ces mot Bibip fonce et disparaît dans le bosquet d'herbes géantes. La Couturière résignée se décide à suivre son petit compagnon facétieux. Elle le retrouve qui trépigne près d'un corps blotti dans les rhizomes des bambous.

Reconnaissant Ubhal: "bha tite que fais tu la?" Comme la tryker tremble, elle la recouvre avec une couverture sortie de son sac.

"ralala que t'arrive t'il encore ?"

Ubhal Criant de douleur : "...MANQUEEEE!!!!..."

"manque???… bha vi tu es cul nu nunuche tu peux avoir un manque d'habits!!"

Ubhal dans un râle : "Raaah .... la Sève..... Manque..."

"ah manque!!! rah tu as pas goûté à la Sève ? ... "
puis prenant un air désapprobateur : " ralalal! profitez que du bien pas du mauvais"

"reste là, bouge pas, je vais te chercher une fiole de Shen... rah nha bipbip va y aller"

La Couturière Folle prends le yubo dans ses mains: "Bipbip file vite chercher la fiole noire, celle avec un crane, tu sais celle avec laquelle tu dois pas jouer."

Puis reposant le petit animal elle lui pousse les fesses pour qu'il se dépêche.

"bois un ti peu d'eau en attendant" Mais , Ubhal tremble trop elle renverse plus qu'elle n'avale manquant de s'étrangler...

Entre deux quintes de toux elle parvient à articuler: "Ny'Amnnnn.... y l'ai vu..."

Bibip revient tenant dans sa gueule une petite bouteille.
Derrière lui un Grand Matis Furieux le poursuit, une trace mouillée sur une de ses bottes.

Voyant la Couturière Folle accroupis, il s'approche prêt à lui demander des explications.
"faudrait que tu l’éduques un peux ton rongeur... Il s'est soulagé sur mes..."

Oshimaru est surpris de voir Ubal dans les bras de La Couturière Folle. La pauvre Tryker grelotte et transpire de grosses gouttes noires.
Le grand matis : " que faites-vous ici? que lui arrive-t-il?"

"Oshi par ici!
la pauv tite grelotte mais ce n'est pas de froid.
elle a du ramper jusque là,
je lui ai donné des vitamines de Shen mais ca n'agira pas je crois..."

Oshimaru s'approche encore pour mieux voir.

"elle m'a parle de manque... elle a du prendre cette fichu sève"

le Maraudeur s’accroupissant et posant sa main blanche sur le front de la trykette: "Ubhal que se passe-t'il?!"

Ubhal claquant des dents : "Oshi...Mal." La couturière resserre la couverture sur l'homine nue.

Oshimaru demande : "Depuis combien de temps est-elle ici?"

"je ne sais… je viens de la trouver. Mais, elle semble faible"

Ubhale dans un râle de souffrance: "...Ny Amn où est Sul?..."

La Couturière regardant le matis: "il faudrait l’emmener ailleurs... au camp la tite au camp"
Oshimaru : "Nous ferions mieux de la mettre à l’abri non?"

"vi! porte la jusqua chez moi. Personne ne dérangera"

Le grand homin soulevant Ubhal dans sa couverture : "Parfait, montre moi le chemin je te suivrai"

l'homine un sourire ambiguë : "tu le connais "

Oshimaru un sourire gêné : "...Allons-y vite.
Ne t'en fais pas Ubhal tu seras au chaud chez la Couturière... Mais qu'est ce qu'il t'arrive...?"

les homins pénètrent dans l’appartement encombré de mannequins recouverts de costumes en fabrication. Les coffres débordent de matières rares et précieuses.
La couturière montrant l'escalier: "là à l'étage, le lit et le feu et ne la laisse pas tomber Oshi
pauvre tite, tu sais ce qu'il lui faut toi?
tu es Sève, tu en as sur toi!"

Oshimaru serrant Ubhal dans ses bras: "Hum, elle semble en manque.

Ubhal depuis quand es-tu comme ça? As -tu fait ou pris quelque chose?"

Puis répondant à la couturière: "...de la sève, j'en ai toujours une ou deux fioles mais vu son état serait-ce vraiment une bonne idée?"

Ubhal grelottant : "...rien.... depuis ...première fois"

la Couturière Folle : "un sevrage n'est-il pas possible?"

Ubhal pitoyable : "mourir... Pacty..."

L'homine se blottit contre Ubhal, essayant de la réconforter.

"trop mal.... Mourir.... Pacty Tallai"

La grande homine: "dis on ne meurt pas ? enfin qu'une partie de toi je pense pas la meilleure?"

Oshimaru perplexe : "Je n'ai encore jamais vu ça...
elle doit lutter contre ses deux faces... je pense. il faut qu'elle accèpte les deux.
Une fois la sève dans l'organisme elle reste comme une marque à vie."

La Couturière : "c'est ça Ubhal il faut que tu t'acceptes"

Ubhal défigurée par la douleur : "Pacti..."

La couturière : "je te lai dit la dernière fois, faut que tu te pardonnes."

"Si tu luttes tu risques la mort..." ajoute Oshimaru. "Si je t'en administre une nouvelle dose, tu pourrais y passer...
La sève tue!... Tu es si petite c'est un très grand risque"

Ubhal semble écouter.

La Couturière parle tranquillement : "ferme les yeux Ubhal et vois tel que tu es..."

Ubhal respire plus calmement...

La Couturière poursuivant : "...le bien et le mal ne font q'un avec toi, ne lutte pas..."
dans un soupir : "...rah... pauvre enfant..."

Ubhal avec une voix étrange : "Serae, faites quelque chose pour Pom"

La Couturière surprise : "Leeis!?"

"Sil Serae, ne ereis. ne vais lui parler.

Pom, grande sœur tu dois te calmer... écoute ma voix,..."

Oshimaru regarde la Couturière.

"...calme toi... respire doucement comme la sorcière te l'a appris"

la couturière regardant Oshi : " je sais que Pom est là aussi
tiens bon Ubhal et Pom aussi,
à deux on est plus fort Ubhal"

Ubhal respire plus lentement.

"bien la tite maîtrise toi apprend toi."

"La sorcière...??" s'interroge Oshimaru

"ne me demande pas, ce n'est pas moi..." Répond l'homine.

Ubhal s'agitant : "La Sorcière, ...la dague du Zoraï, ...Ny'Jazzy
...Elle veut les mot dans ma tête...!"

La couturière perplexe : "qu'est ce que tu marmonnes? quoi ubhal il faut qu'on te trouve cette dague ?"

Ubhal : "dans mon sac, l'autre dague..."

L'homine curieuse farfouille dans le sac, trouve de vieux cookies tout secs, les pousses, un vieux bout de bois , (à se demander à quoi ça sert?).
elle pousse un coquillage ou deux un peu de sable, une pomme de pin puis une autre, "ralal quelle fétichiste cette ptite" .
Elle sort une dague enveloppée dans un tissu de précieux, Ubhal s'endort.

"voyons rah c'est écrit petit" regardant la malade : "la pauvre, voilà elle dort enfin."

puis se recentrant sur la dague : "alors voyons, cette lame est bien étrange"

Lisant à voix haute :
"je suis de retour dans la réalité
la matière, la lumiere, je sais la vérité"

"brrr, du charabia vi"

"je sais la vérité , les autres doivent savoir , ils ne peuvent rester dans l'ignorance"

"qu'est ce truc? surtout à qui appartenait cette dague? tu sais ce que veut dire ce charabia Oshi?"

Ubhal avec une voix étrange : "Ne nec pensais ereis redevable de maraudeurs, Filla ser e Serae pour Pom... ne dois retourner chez ne. Ubhal est calme maintenant"

La Couturière touchant le front de la tryker: "tu vas mieux?
Pom? Mais qui es-tu donc? Pom? il faut encore te reposer un peu"

Ubhal ouvrant les yeux : "Grytt Seigneur Oshimaru". Oshimaru sourit à Ubhal."

La Couturière Folle n'a pas tout compris, mais pense que le principal c'est que la petite aille mieux.

Ubhal souriant à la Couturière : "Grytt Yemm Ny'Talli"

son amie lui sourit en retour : "tu ne devrais pas lutter contre toi mème"

Bibi, le yubo bariolé, lèche la main que Ubhal tend avec difficulté vers lui...
sa maîtresse rassurée : "ça va aller mieux la tite"

La Couturière et le Guerrier s'éloignent un peu tranquillisés.

La couturière à Oshi : "c'est une crise d'angoisse?"

Ubhal chantonnant : "je suis... Nous sommes... elle est..."

Oshi : "Je le souhaite. La sève noire ne nous a pas encore tout dévoilé"

L'homine caresse son yubo : "vi je vois ça... " grimaçant : "...vous n'avez pas tellement progressé depuis le départ de Shen... laissons la se reposer"

Oshimaru observe Ubhal silencieusement. La Couturière Folle pose Bibi et réajuste la couverture qui avait glissé.

"ça ne te dérange pas qu'elle reste chez toi quelques temps?" interroge Oshi.

"nha elle sera au calme." puis souriant : "...et elle comme Pom sont les bienvenues"

Oshi inquiet : "Il faut qu'elle se repose, nous avons besoin d'elle en forme. Si non, elle ne survivra pas...
surtout préviens moi de son réveil,
laissons la, allons en bas un peu. Je veux lui parler quand elle se sentira mieux."

La Couturière un sourire provoquant : "je te saute dessus c'est ça!?"

Pom ouvre les yeux doucement, elle est fatiguée et ne reconnaît pas immédiatement l'endroit où elle est allongée.
Elle sent des bras serrés tendrement autour d'elle. Un souffle chaud calme et régulié contre sa joue.
Pom n'ose pas se retourner elle ne veut pas briser l'instant. Elle est heureuse, Ézékiel qui s'est réveillé fait de tendres bisous sur la joue de la tryker...
Pom rit doucement. l'homin encouragé commence à lécher et mordiller le nez de Pom. Elle ferme les yeux de plaisir... elle caresse son poil soyeux, il lui mordille les doigts.
Malgré la peur de tout perdre, Ubhal ouvre les yeux pour voir à nouveau son amour perdu...

Pom ouvre les yeux, elle a faim.
Bipbip la regarde curieux, il agite la queue.
L'homine s'assoit. la couverture glisse, dessous elle est nue.
Sa bouche est sèche, mais elle se sent bien.
La Sève est toujours là, Mais elle s'est faite amicale, caressante.
La Sève a trouvée un terrain d'entente avec le corps de Pom.
Pom ferme les yeux mais le Rêve est toujours là et la Sève roucoule doucement contre l'esprit de Pom.
La Trykette voit la sève, elle est belle, elle se déploie timidement en d'immense volutes de non lumière.


Elle se love dans les volutes et ressent la vérité dans toutes son âme...



La Couturière Folle rentre chez elle les bras chargés. Elle repousse avec difficulté les assauts de joie du yubo bariolé.
Sur le lit, Ubhal est assise les seins à l'air souriant béatement le regard dans le vide...

Pom c'est réveillée ce matin, elle se sent bien.
Elle s'ennuie et manque d'exercice.
Elle inspecte l'appartement une couverture serrée autour d'elle.

Bipbip n'est pas là. la Couturière en avait besoin...
Notre petite tryker s'est attachée au petit rongeur...

Ses Ny'Tallai lui manquent: Jyrvie, bien sure, dont elle est sans nouvelles,
mais aussi Ny'Kyriann Al Ny'Eolinius ses Antaali Nhori Drakani
et Ny'Fleur, sont Taal-Talla qu'elle a retrouvé il y avait si peut de temps.
La Sève lui montre combien elle les aime tous tendrement.
Pom mesure le courage qu'il a fallut à son frère pour la renvoyer au camps de la source cachée.
Il a toujours été là pour elle ...

Quand la Couturière Folle reviendra Pom lui demandera de faire prévenir Oshimaru-Kono de son rétablissement.

Laissant tomber la couverture, Pom test la souplesse de ses muscles.
Elle répéte les Katas, le bouclier, les amplis, l'épée et la lance.
Elle sent les Volutes de la Sève qui caressent son esprit.
Elle se sait enfin complète, le monde est enfin logique.
Ses muscles répondent sans effort...

Ce matin elle trouve à coté de son lit un message de Jyrvie.
La Couturière a dus le laisser là.

Elle ouvre le message et lit en souriant.

Elle se lève s'équipe et fait briller sa gemme.
Elle apparait à proximité du lac des Justes.
Elle court, pressée d'arriver.
Elle descend vers l'eau et se déshabille.
Elle entre doucement dans l'eau et nage, se souvenant des réceptions qu'il y eut ici...

Elle sent une présence. Jyrvie est là qui l'observe.

Pom sort de l'eau avançant timidement vers son amie. L'eau ruisselle sur son corps. Dans un même élan les deux homines se jettent dans les bras l'une de l'autre. Jyrvie allume alors un feu pour se réchauffer. Les deux amies se posent pour discuter doucement.
Elles sourient, rigolent et pleurent aussi.
L'instant semble grave quand Jyrvie retire son insigne Blanc et le pose dans un trou qu'elle recouvre l'air triste.

Au moment de la séparation des deux trykettes Pom s’approche et pose ses lèvres sur celle de Jyvie qui surprise reste sans réaction.
Alors, Pom s'éloigne satisfaites, ce baiser n'a rien éveillé en elle.
Elle aime Jyrvie comme elle aime Fleur son frère. Elle sais aussi où sa route va la mener maintenant.