#28 Added by Trelafriktos 7 years ago
Je vais me coucher dans ce hall, calme, ça faisait si longtemps que je n’étais pas aussi serein.
Je m’endors tranquillement.
Elles souffriront. Elles ne savent pas qu’est ce qui les attend.
Qu’est-ce que je fais la???
Pourquoi mes jambes sont dans cet état???
Que m’est-il arrivé???
Last edited by Trelafriktos (6 years ago)
#29 Added by Trelafriktos 7 years ago
Depuis combien de temps suis-je ici?
Cette neige, ces arbres, cette végétation étouffante, pas de doute, je ne suis pas bien loin.
J’ai les jambes lacérées.
Les voilà, elles m’ont retrouvé, elles vont m’aider. Tiens ? Des têtes que je ne connais pas.
Nous voilà de retour au hall, mes jambes soulagées.
Qu’est ce qui s’est passé? Je suis toujours au hall, quel soulagement, mais mes ongles…
Mes ongles sont arrachés… ils sont sur… la porte de ma chambre, couverte de traces de griffures…
Il a encore essayé de s’enfuir, mais cette fois ci il était retenu.
#30 Added by Trelafriktos 7 years ago
Trélafriktos dormait.
Il se lève, avance mécaniquement à la porte et s’acharne dessus. La grattant sans relâche au point d’en perdre des fragments d’ongles.
Il se recouche.
Se relève.
Dénude ses bras, laissant voir des morsures, et les mord jusqu’a la sève, puis les recouvre de ses manches.
Il grogne, marmonne des phrases inintelligible, dépourvu de voyelles.
Attrape les cornes de son masque et commence à les forcer, puis s’arrête.
La scène continue ainsi une heure. Puis il se recouche une petite demi-heure et recommence, ainsi toute la nuit.
#31 Added by Zhan 7 years ago
Naveruss-miko,Nu déteste devoir écrire ces mots mais résoudre l'énigme des douzes daguespourrait peut être aider Wang Waki-to à faire la paix avec son démon. Nu me demande si ce n'est pas ainsi qu'il pourra le confronter.Je vous donnerai la douxième la prochaine fois que nous nous verrons.Ochi Kami no W.Z.
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#32 Added by Trelafriktos 7 years ago
Trélafriktos est cloitré dans l’étroite alvéole d’écorce, terrifié: il est proche.
Soudain, les parois s’embrasent dans des flammes violentes, explosives. Le feu annihilant le bois sans laisser ni braises, ni cendres, seulement une fumée infecte et brulante.
Tout le corps de l’homin souffre atrocement de la chaleur infernale, alors il hurle, supplie, et cache son visage traumatisé dans ses bras.
Il attend, longuement. Finalement, il ose jeter un coup d’œil autour de lui : il ne voit rien, il ignore si il chute indéfiniment ou si il flotte.
Il ne voit rien autour de lui, un ténèbres absolue cache tout, même son propre corps qu’il visualise difficilement.
Ho non…
Je n’ai plus de corps…
Il m’a piégé de la bas!!!
#33 Added by Zhan 7 years ago
Last edited by Zhan (7 years ago)
#34 Added by Trelafriktos 7 years ago
Le corps décharné courraient avec une vigueur paradoxal par rapport à sa corpulence cadavérique.
Ses pas légers effleuraient la mousse, puis la sciure, puis les herbes.
Les expressions bataillaient sur son masque.
Tous si pathétique…
La chute est éternel au travers des nuées infernales de cauchemars et de vides.
Les ténèbres hurlent silencieusement.
L’ombre rode autour de la conscience. Claquant ses mâchoires. Chuchotant dans le froid. Irradiant de chaleur. Illuminant l’obscurité. Terrorisant le calme. Profanant la raison.
Les pions sont disposés, il ne reste plus qu’a attendre le moment opportun pour faire le mouvement final qui clôturera le début et ouvrira la suite.
#35 Added by Trelafriktos 7 years ago
Il assemble des morceaux impossible à identifier, minutieusement, obtient une première ébauche.
Insatisfait, il dégrossit alors avec soins, applique les finitions et sculpte les derniers détail:
Le texte est complet.
Tu as bien travaillé!
Mais il ne s’arrête pas la, il prend des restes et les travail, les fixe, et termine un nouvel ouvrage particulier.
Tu as très bien travaillé!
Il se lève, marche en bordure de la frontière empoisonné par le mal sournois et inexorable. Ramasse des morceaux de plantes contaminées, également des insectes pollués, des racines infectées, des graines touchées et des fruit affectées.
Il les mâche doucement et les avale.
Il sent le fruit du mal se dissoudre dans son estomac et se mélanger à sa sève, puis se répandre dans ses os, ses muscles, ses organes… et son esprit.
Il attend pendant plusieurs jour recroquevillé dans son refuge, que le mal fasse effet.
C’est bon, il est ancré et définitif, ma libération est proche. Ma base, mon pilier, ma fondation est touchée : je vais enfin connaitre cette libération dont nous sommes tant privées par ces monstres…
#36 Added by Trelafriktos 7 years ago
#37 Added by Fleurdetuber 7 years ago
#38 Added by Trelafriktos 7 years ago
Edited 2 times | Last edited by Trelafriktos (6 years ago)
#39 Added by Fleurdetuber 7 years ago
#40 Added by Sigismondo 6 years ago
Last edited by Sigismondo (6 years ago)
#41 Added by Sigismondo 6 years ago
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