ROLEPLAY


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#1 [fr] 

(Hrp) Certains connaissent déjà cette histoire, mais après de nombreuses hésitations je la met aussi ici. Je suis preneuse de tout retour, donc si vous en avez envie, n’hésitez pas à commenter, je ne m'offusquerais pas de posts hrp dans mon fil :) en espérant que ça vous plaise, je laisse jalindra entrer en scène! (/hrp)

Présentation

Imaginez une planète végétale. A perte de vue, des arbres immenses qui entourent le monde, leurs racines surplombant l'horizon, où la canopée, comme les habitants -les Homins- l'appelle.

 

D'un côté, un immense désert, peuplé par les Fyros, de valeureux guerriers prônant la force et la gloire, au code d'honneur très prononcé. (ainsi que leur goût pour la bière, mais c'est un autre sujet)

 

Le désert de sciure est bordé par la foret, le pays des Matis, peuple noble et ambitieux, fiers de leur origine (où prétentieux et arrogant, cela reste à l’appréciation du lecteur)

 

Nous arrivons maintenant en vue du pays des lacs, qui est, comme son nom l'indique, composé essentiellement d'eau. Les habitants en sont les Tryckers, peuple nomade et insouciant (ou inconscient et anarchistes, mais qui en tout cas ont une bière réputée dans le monde entier)

 

La jungle avoisine les lacs, apprivoisée par les Zoraïs, peuple mystique et sage (où fanatique et drogué, mais si vous leur jetez la pierre, c'est que vous n'avez pas goûte leur potions)

 

Au milieu de tout ça s’étendent les entrailles d'Atys, les primes racines, lieu dangereux envahi par les Kitins, des arachnides gigantesques, libéré par accident il y à bien longtemps (et si cela n'en n’était pas un, personne ne s'en est vanté)

Les kitins sont l'un des fléau de la planète, avec la Goo, cette maladie étrange qui ravage la faune et la flore, rendant fou les Homins contaminés, transformant tout ce qu'elle atteint.

 

Pour pimenter les choses, il reste à rajouter un peu de religion. Quel monde s'en passerait ?

 

Nous avons donc les Kamis, défenseurs du règne végétal et de son équilibre. On pourrait les prendre pour de mignonnes peluches, jusqu'à ce qu'ils s’énervent.

 

En conflit avec le deuxième mouvement, la karavan, des humanoïdes à la technologie avancée qui prônent le culte de Jena, déesse qui serait la créatrice du monde et de l'Hominité (rien que ça!)

 

Maintenant que vous visualisez un peu les choses, nous allons pouvoir entrer dans l'histoire à proprement parler, qui ne changera pas les yubos en varinx, mais qui relate l'histoire d'une homine parmi tant d'autre, tout simplement parce qu'il n'y à pas de raison de ne pas le faire.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#2 [fr] 

L'entrainement

Une jeune fyros approche. Elle semble perdue, ses vêtements ressemblant plus à des haillons qu'a une noble armure confectionnée avec soin. Ses longs cheveux bruns sont retenus en arrière, dévoilant un visage fin pour sa race.

 

Elle s'accroche à une épée, regardant autour d'elle, semblant chercher quelque chose .

  • « s'entrainer, s'entrainer... et boire une bière, c'est au programme ? »

Elle repère soudain un yubo à l'air inoffensif, mais qui se révèle rapidement pourvu de bonnes petites dents pointues. Elle grommelle en continuant à massacrer tout ce qu'elle voit, se rendant rapidement compte qu'il vaut mieux apprendre à esquiver au lieu de bourriner bêtement.

 

Quand elle s’arrête, en nage, estimant qu'elle à eu son lot de bleu pour la journée, elle est couverte de sciure, ses vêtements lui collant à la peau, et elle a mal partout. Elle ne pensait pas que les débuts seraient si rude, elle en venait presque à regretter la vie au camp, pourtant loin d'être rose. Au moins n'avait-elle plus à faire semblant d'être intégrée au groupe.

 

Elle arrive enfin à la taverne de pyr, le seul endroit qu'elle ai visité jusqu'à présent, et se commande une bière bien méritée. Alors qu'elle se dirige vers les tables dans l'intention de s'affaler sans aucune classe mais avec un profond soulagement, elle manque percuter un Fyros, qui reste un instant interdit, avant d'éclater de rire en la regardant de haut en bas.

  • « tu viens d'arriver non ? Dit-il en souriant largement »

Elle le regarde, gênée, et prend soudain conscience de son état, hirsute, devant sentir la sueur et le sang de yubo. Elle bredouille :

  • « je commence juste l’entraînement, je suis arrivée ce matin oui »

Il lui fait signe de s'asseoir à côté de lui en souriant, et elle s’exécute en essayant de garder un peu de dignité alors que chaque mouvement est douloureux, se cramponnant à son verre tant attendu.

  • «  Je te présenterais de bons couturiers si tu veux. Tu ne peux pas espérer survivre à autre chose que des yubos dans cette tenue » dit le fyros

Elle le regarde, vexée, et ravale sa repartie acerbe en croisant son regard doux, finissant par eclater de rire avec lui.

  • « j'ai pris ce qu'on m'a donné … mais c'est vrai que c'est pas fameux ! » Elle secoue la tête « je n'ai pas encore pris le temps de visiter, mais la, tout ce que je veux, c'est me laver et dormir ! 

  •  Je te montre les bains si tu veux, je commence à fatiguer aussi. Au fait, moi, c'est granny » (oui, dans tous les mondes, les parents peuvent être cruels avec leur progéniture)

  • « et moi Jalindra ! 

  •  Enchanté ! Allons y, il va bientôt faire nuit ! »

Elle fini sa bière avant de se lever laborieusement pour le suivre, écarquillant les yeux tout le long de la traversé de la ville. C’était si grand par rapport au camp !

 

Il la laissa devant les bains, lui proposant de le rejoindre autour du feu non loin quand elle le voudrait, la faisant saliver avec une promesse de viande de yubo séchée.

 

Elle se senti revivre au contact de l'eau, n'en sortant que quand elle se sentit s'endormir, et le rejoignit pour dévorer son repas à pleine dent. Elle fini par s'endormir roulée en boule devant le feu, tandis que son nouvel ami racontait son arrivée en ville, tellement plongé dans ses souvenirs qu'il ne se rendit même pas compte qu'elle ne l'entendait plus.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#3 [fr] 

Des decouvertes

Les jours passaient vite, Jalindra s’entraînait beaucoup avec Granny, qui en avait aussi bien besoin malgré ce qu'il avait laissé paraître.

 

Le lendemain de leur rencontre, il l'avait surprise en lui amenant une magnifique armure fyros avec des amplificateurs, ce qui l'avait beaucoup touché. Lorsqu'elle voulu le remercier, il éluda en disant que c’était uniquement pour pouvoir avoir de bons soins. Il est vrai que la finesse n’était pas son fort, mais il était doué avec une épée, pas comme elle, comme il aimait lui rappeler.

 

Il avait pris très vite l'habitude de la taquiner, en particulier quand elle se perdait (ce qui arrivait souvent, il faut bien l'avouer) et riait d'autant plus qu'elle se mette en rogne aussi facilement. Ils découvraient le désert, s'aventurant de plus en plus loin , au fil de leur progression en combat.

 

Alors qu'elle s'essayait à la couture à l'étable de Pyr, avec des résultats -comment dire- mitigés, il arriva en courant, la trouvant en pleine contemplation de son œuvre, médusée de voir le résultat si médiocre après de longues heures de travail. Alors qu'elle s'attendait à se faire charrier, il ne jeta même pas un œil à ce que nous appellerons, faute de mot adéquat, son armure.

  • « vient, on va chez les matis ! S'enthousiasma t'il

  • hein, mais on va se faire bouffer en route ! La route est dangereuse !

  • mais pas tout les deux béta ! Y'a une expédition qui se prépare à Thesos, on va en profiter ! J'en ai ras le casque du sable !

 

Jalindra éclate de rire. Un fyros qui en a marre du désert c'est pas commun ! Elle cherche son armure et ses amplificateurs dans son mektoub avant de déchirer un pacte pour Thésos, excitée à l'idée de découvrir une nouvelle région.

 

Lorsqu'elle arrive sur place, l’expédition s'organise, et c'est un grand mot pour le foutoir qui l'attend.

Des homins courent dans tout les sens, d'autres compte leurs dappers pour pouvoir acheter les pactes, sans parler d'un énergumène qui croule sous le poids des armes qu'il veut emporter.

 

Un fyros beuglant plus fort que les autres l'interpella :

  • « Hey les gars ! C'est une expédition, pas une invasion ! »

Les rires de l'assistance se firent entendre tandis que le pauvre homin reposait son arsenal de guerre en rougissant.

  • « Bien ! » Repris celui qui semblait être le chef, « on va partir, vous restez groupé, si quelqu'un est à la traîne, qu'il apprenne à courir vite si il ne veut pas se faire bouffer ! Pensez à prendre les téléporteurs, soignez vous, et serrez les fesses ! Allez hop, en route ! »

 

le convoi s’ébranla, les deux amis à la suite, essayant de rester au milieu du groupe. (et oui, la perspective d'un bout de fesse en moins fait avancer même le plus lent des bodocs)

 

Le voyage jusqu'à la sortie du désert se fit sans encombre, les quelques créatures croisées se retrouvant vite à terre, noyées sous la masse, les fyros étant connus pour ne jamais être les derniers à castagner.

Après une pause à la frontière (et sûrement quelques bières) le groupe se remet en route, un peu plus difficilement, les créatures étant plus fortes, et surtout plus affamées. Jalindra soignait autant qu'elle pouvait, tandis que Granny, à son habitude, fonçait dans le tas, mais pas de trop près quand même (faut pas déconner!)

 

Jalindra admirait le paysage dés qu'elle ne soignait pas, émerveillée par toute cette verdure, se promettant de revenir explorer le coin quand elle serait plus forte. Ils arrivèrent enfin à yrkanis, la capitale matis.

Tandis que le groupe se disperse, les deux amis explorent la ville, restant étonnés devant les maison-arbre, rigolant devant certaines armure à l'aspect étrange. Granny en profita pour la taquiner un peu :

« ça ressemble presque à ce que tu à fait tout à l'heure !

« Tu crois qu'ils m’achèteraient mes créations ? S’étonne t'elle »

 

Il éclate de rire avant de préparer un feu sous l’œil méfiant des habitants, et ils s'endormirent vite, sautant le repas, épuisés par le voyage.

 

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#4 [fr] 

Un nouvel ami

Ils étaient restés dans la région, découvrant les différentes villes, comprenant vite que les ragus du coin étaient aussi hargneux que leurs gingos. Ils restèrent perplexe devant le physique surprenant les fripos, tombèrent amoureux des gubanis, tout en se méfiant des kibans.

 

Jalindra râlait en creusant le sol, ici bien plus dur que dans le désert, s'obstinant dans sa tâche pour au final en sortir une pauvre fleur séchée totalement inutile. Elle réagit en fyros digne, c'est à dire qu'elle lâcha une bordée d'injure totalement inappropriés en société.

Se sentant observée, et sachant que ce ne pouvait être Granny, occupé à négocier avec les marchands ( durs en affaires, vraiment) elle se tourna vivement vers l'inconnu.

 

Elle se retrouva face à un jeune matis frêle qui l'observait. Passablement énervée par sa séance de forage, et encore plus d'avoir été surprise jurant comme un frahar, elle aboya :

  • « t'es qui toi ? Tu veux quelque chose ? »

le matis la regarda, un peu gêné, avant de bredouiller :

  • « je... euh... je suis nouveau ici, et vous avez l'air si forte... »

Jalindra, décontenancée par l'adjectif, se regarda, pleine de terre, sa fleur miteuse toujours à la main, avant d'éclater de rire.

  • « pas tant que ça ! Tu es perdu ?

  • Non, enfin, je crois pas... mais les entraîneurs veulent pas m'apprendre comment tenir cette épée... »

Il montra une énorme épée fyros, bien plus lourde que lui, qui gisait par terre. Le pauvre n'arrivait même pas à la soulever.

Elle se retiens de rire en constatant :

  • « je vois... viens, on va te chercher une arme un peu plus adaptée, et on ira leur causer après... au fait, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Jalindra

  • Rikho, halète t'il en lui courant après pour ne pas se laisser distancer »

 

S’ensuivit de longues explications, lors desquelles un spectateur anonyme aurait pu entendre des mots comme « stanza, coup puissant, constitution... » (mais je vais vous épargner ça, même si le pauvre bougre à eu moins de chance)

 

Après ce cour magistral, le matis semble un peu sonné, ne s’étant pas attendu à déclencher un tel flot de paroles.

 

C'est à ce moment là que Granny décide de réapparaître, comptant ses dappers, un sourire satisfait aux lèvres.

En le voyant approcher, Jalindra fit les présentations :

  • Granny, voici Rikho, il est arrivé il y a peu. Rikho, voici granny

  • Salut ! Tonna le fyros »

Rikho sursauta sous la voix forte du fyros, se reprenant en serrant la main tendue.

  • « bon, c'est pas tout ça, mais il fait faim ! Tu te joint à nous ? Y'à des steaks de yubo et de la bière !

  • Il appâte tout le monde avec de la bouffe ! Rit jalindra »

 

Le matis accepta volontiers, son estomac étant vide depuis le matin, souriant à la perspective de ne pas se retrouver en tête à tête avec lui même.

Ils s'installèrent autour de leur feu habituel, se racontant leurs vies, les deux amis essayant d'impressionner Rikho avec leurs récits d'aventure (qui, comme tout récit s'en est trouvé exagéré, les yubos se transformant en varinx, et les goaris en kincher)

 

La veillée continua tard dans la nuit, au point qu'on puisse se dire qu'un nouveau trio venait de se former.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#5 [fr] 

Le trio

Ils ne s’étaient effectivement plus quittés, s'attelant à la formation de Rikho pour qu'il puisse les accompagner partout. Il avait petit à petit pris confiance en lui et on était loin du petit matis intimidé du début.

Jalindra ne savait plus ou donner de la tête entre les deux homins, l'un surenchérissant sur l'autre dès qu'il était question de la taquiner.

 

Ils continuaient donc leurs apprentissages, tant en terme de combat que d'exploration, jalindra se découvrant une passion pour le forage désertique, et améliorant ses talents de confection, au point qu'elle pouvait désormais vendre des armures, et pas seulement au peuple matis !

 

Le trio évoluait donc dans une atmosphère de camaraderie (ce qui ne pourra pas durer, vous vous en doutez bien) les deux homins se battant gentiment pour avoir les faveurs de Jalindra. Celle ci ne s'en inquiétait pas, elle savait que c'était un jeu, une histoire de fierté de mâle , même si sa préférence allait vers Granny.

 

Ils avaient un caractère totalement différent.

Rikho était parfois déroutant, d'une sagesse étonnante pour son âge, adepte des conversations profondes. Jalindra aimait beaucoup parler avec lui, il lui permettait de se remettre en question, d'entamer une réflexion sur ses désirs.

 

Granny quand à lui évitait les conversations trop sérieuses, mais avait toujours le mot pour rire, étant d'un naturel franc et optimiste. Elle appréciait beaucoup sa compagnie, ils riaient beaucoup ensemble.

 

Un soir, après s'être perdu longuement dans le couloir brûlé (on se demande bien qui était devant!) ils installèrent leur campement pour la nuit, se retrouvant autour du feu.

La conversation dériva vite vers leur famille respective, qui, même si leurs journées étaient bien remplies, leur manquait.

Jalindra restait silencieuse, les écoutants parler de leurs parents, d'un petit frère resté au village pour Granny, d'une grande sœur mariée pour Rikho, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'elle ne participait pas à la conversation.

 

Après avoir vérifié qu'elle ne s’était pas endormie en la poussant du coude, Granny s’étonna :

  • « tu dis rien, t'es malade »? (elle ne l'avait pas habitué au silence, il faut le dire)

  • « ça va ? Renchérit Rikho , tu à l'air songeuse ? »

 

Jalindra, d'humeur maussade, laissa échapper un soupir. Elle fini par leur répondre :

  • « Ça va... c'est juste que je peux difficilement participer à la conversation, vu que de la famille, j'en ai pas. J'ai été abandonnée quand j’étais bébé. Mais ce qu'on ne connaît pas ne peux pas nous manquer !

  • Si, l'amour, ça manque toujours, intervint Rikho d'une voix douce. Mais tu à grandi où ?

  • J'ai été laissé à côté d'un camp. La tribu m'a recueillie. Mais ils avaient leur propre famille à gérer, si bien qu'il m’ont fourni de quoi survivre, mais je ne me suis jamais vraiment sentie intégrée au groupe. »

 

Elle avait parlé en regardant le feu, ne voulant pas croiser leur regards, sachant qu'elle craquerait si elle voyait la gentillesse dans leurs yeux.

 

Rikho lui prit doucement la main, avant d'ajouter :

  • « tu à grandi entourée d'enfants qui avaient ce que tu n'avait pas, une famille … je comprend que tu sois partie... »

 

Jalindra acquiesce, les yeux plein de larmes, toujours plongée dans la contemplation des flammes, quand Granny, qui était resté silencieux jusque la, déclara soudainement :

  • « bon, je vais me coucher moi ! » avant de s'éloigner.

 

Jalindra, interloquée par sa réaction, essuya les larmes sur ses joues avant de murmurer :

  • « oui, je vais aussi dormir... merci Rikho... 

  • repose toi bien jali … dit il avant de s’éloigner à son tour »

 

Elle se roula en boule devant le feu en pensant à la réaction de Granny. Elle se sentait mal, prenant conscience qu'elle ne pourrais jamais compter sur lui, et fini par s'endormir en renouant avec le sentiment de solitude qui avait grandi avec elle.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#6 [fr] 

La fin d'une amitié

Les jours qui avaient suivis, la vie avait continué comme si de rien n’était, même si Jalindra sentait bien que cela ne serais plus jamais pareil, quelque chose s'étant cassé dans sa relation avec Granny.

 

Il continuait à plaisanter, comme à son habitude (un fyros qui ne plaisante pas est un fyros mort!) mais partait de plus en plus souvent seul, disant vouloir trouver une guilde, mais ne les informant pas de l'avancée de ses démarches.

 

Elle avait bien essayé de reparler de l'incident avec lui, mais il éludait à chaque fois, la laissant perplexe. Elle savait qu'elle était en train de le perdre, et même si elle le voyait s’éloigner le cœur lourd, elle n’était pas sur de vouloir, ni de pouvoir le retenir.

 

Elle se rapprochait de Rikho, apprenant un peu plus à le connaître, appréciant leurs conversations et l'humour fin dont il faisait preuve. (il faut dire que les fyros ne l'avait pas habituée à ça !)

 

Un soir, alors que granny avait encore disparu, il lui confia :

 

  • « tu sais l'autre nuit, quand je t'ai laissé devant le feu, je suis parti retrouver Granny, pour essayer de comprendre... »

Jalindra le regarda, attendant la suite :

  • « je sentais bien que je le dérangeait... il m'a juste dit, assez froidement, qu'il ne voulait pas s'occuper des états d'âmes des autres... je ne comprend pas ce qu'il se passe.

  • Il se passe qu'on est en train de le perdre, répond Jalindra tristement. Mais au final, ce n'est peut-être pas plus mal... je n'ai aucun besoin de gens qui ne sont là que pour les bons moments... j'en ai assez eu comme ça. Je préfère encore être seule... »

 

Rikho la prit tendrement dans ses bras avant de répondre :

  • « Nous ne sommes pas fait pour la solitude. Si elle peut être un réconfort, elle finit par nous mener vers la folie..

  • Ça doit être pour ça que je suis déjà un peu atteinte alors ! Rit-elle

  • Et ta douce folie fait partie de ton charme, dit il en souriant tendrement, parmi une multitude d'autres choses d'ailleurs... »

 

Jalindra rougit sous le compliment, un peu troublée. Il est vrai qu'elle ne l'avait jamais regardé comme un prétendant, même si elle l'avait toujours trouvé beau, de ce charme plein de grâce des matis.

 

Elle repris contenance en préparant un repas simple (ce qui valait mieux, étant donné ses faibles compétences en cuisine) et leur servi un repas froid.

Ils mangèrent en silence, Jalindra restant perdue dans ses pensées pendant que Rikho restait à ces coté, sentant son trouble, se contentant de l'assurer de sa présence.

 

Une fois le repas fini, elle parti avec sa pioche, essayant de s'oublier dans des taches répétitives et physiques, forant jusqu'à l’épuisement.

 

Quand elle revint autour du feu, Rikho s’était endormi. Elle resta un moment à l'observer, le reflet des flammes dansant sur son visage apaisé par le sommeil.

 

Elle fini par s'endormir perturbée, sentant confusément que les choses étaient en train de changer.

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Jalindra, Hoodo-jin
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#7 [fr] 

Le réconfort

Depuis que les homins avaient reconstruits les villes dévastées par les Kitins, se réinstallant petit à petit, la vie reprenait son cours. Et avec l'assurance d'avoir écarté le danger pour un moment, les conflits de religion refaisaient surface.

 

Jalindra, comme la plupart des fyros, était de foi Kamiste. Mais si elle se sentait en phase avec leur volonté de protéger l’équilibre d'Atys, elle n’adhérait pas à la folie des siens qui décrétaient que tout ceux qui pensaient différemment d'eux devenaient des ennemis.

 

Elle savait que Rikho prêtait allégeance à la karavan, mais elle ne s'en souciait pas, à tel point qu'ils en parlaient très peu, chacun appréciant la compagnie de l'autre, peut importe leur conviction. Mais c'est un sujet qui tendait à devenir plus présent, les regards hostiles sur leur duo se multipliant, qu'ils soient dans le désert ou la foret.

 

Pour l'instant ils ne s'en souciaient pas vraiment, n'allant en ville que pour se reposer, et continuaient leur entraînement, Rikho se spécialisant en combat à la dague, Jalindra préférant le soin et la magie offensive. Ils n'avaient plus que de rares nouvelles de Granny, celui ci ayant rejoint une guilde kamiste, qui forcement ne verrait pas d'un bon œil son amitié avec un matis, si l'on pouvait encore utiliser ce mot.

 

Tandis qu'ils exploraient le désert, Jalindra ayant voulu montrer la beauté des dunes à son ami (même si, de son point de vue, la lumière éblouissante et la chaleur suffocante enlevait tout charme au lieu) ils se retrouvèrent au milieu d'un groupe de kincher.

 

Bien évidemment, ceux ci, voyant leur repas leur tomber entre les pattes, ne se firent pas prier et se ruèrent vers les deux inconscients. Les deux amis, n'ayant pas spécialement envie de finir dans l'estomac d'un kitin, se jetèrent sur leurs armes, Rikho tranchant tout ce qui passait à sa portée, tandis que Jalindra alternait entre les sorts de soin et les sorts de glace. Au terme d'un combat acharné, ils contemplèrent les cadavres autour d'eux en poussant un soupir de soulagement, essayant de reprendre leur souffle.

 

Jalindra, en nage, proposa une halte près d'un camp proche, mourant de soif, en remarquant que son ami n’était pas plus vaillant. Ils s’installèrent donc en sortant des vivres, se félicitant pour ce joli combat, auquel ils n'auraient sûrement pas survécu encore quelques jours auparavant.

 

Alors qu'elle allait savourer une bière bien méritée, elle est interrompu par la vision d'une boule de feu se ruant sur elle, sur fond de cris de rage. Plus rapide qu'elle, Rikho repère les bandits occupant le camp qu'ils avaient cru vide, et l’attrape par la main pour s'enfuir à toute jambe, la traînant dans son sillage.

 

Tandis qu'ils se réfugient dans une ancienne ferme en ruine, ayant réussi à semer leur poursuivant, Jalindra est prise d'un fou rire, imaginant comme les bandits devait rager d'être passé si prés du but.

Alors qu'elle reprend son souffle en s'appuyant sur lui, se calmant petit à petit, elle sent soudain son regard posé sur elle. Elle prend soudainement conscience de la proximité de leurs corps et se trouble légèrement, et alors qu'elle s’apprête à dire une bêtise pour se donner une contenance, il approche son visage du sien et l'embrasse tendrement.

 

D'abord surprise, elle fini par se laisser aller dans ses bras en répondant à son baiser, appréciant la tendresse qu'il lui offre, se perdant dans son regard. Ils finissent par se détacher pour installer leur campement avant de se retrouver devant le feu.

 

Cette nuit là, ils restèrent dans les bras l'un de l'autre, prenant le temps de se découvrir mutuellement et Jalindra fini par s'endormir rassurée par le contact de ses bras.

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Jalindra, Hoodo-jin
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#8 [fr] 

La chasse aux rois

Les jours s’écoulaient paisiblement pour le couple (Du moins, autant que possible quand chaque bestiole rêve de vous boulotter) les deux amants toujours unis, même si Jalindra sentait bien qu'elle ne l'aimait pas autant qu'elle le devrait. Elle était rassurée par sa présence, et adorait leurs conversations qui l'aidait à y voir plus clair, mais il manquait ce petit quelque chose qui vous fait perdre la tête.

 

Rikho quand à lui se comportait plus en guide qu'en amoureux, cherchant à la faire avancer dans ses réflexions sur le chemin qu'elle choisirait de prendre.

 

Ils parlaient peu de leur relation, ce qui semblait leurs convenir à tous les deux, se contentant de vivre le moment présent, et à défaut de passion, ils s'apportaient beaucoup de tendresse.

 

Un jour, lors d'une de leur nombreuse envie d’expédition, ils se retrouvèrent dans le couloir brûlé, s’étonnant du paysage aride et désolé, repère de nombreuses créatures hostiles. Ils avançaient, essayant de passer sans se faire repérer par les varinx, quand ils virent un énorme kipee au loin. (il faut dire qu'il était impossible à rater!)

 

Alors qu'ils l'admiraient, émerveillés par les couleurs chatoyantes de la bête, ils entendirent une voix s'exclamer :

  • « regarde, y'à Kipeeketh ! »

 

Ils se tournent alors en direction de la voix, apercevant deux fyros qui avancent dans leur direction, s’arrêtant à leur hauteur pour leur demander :

  • « vous venez pour le roi ? Demanda le plus petit des deux

  • On est passé devant par hasard, mais on est jamais contre un défi ! S'exclama Rikho

  • Allons y alors, à quatre, ça devrait passer ! Au fait, moi c'est Mastah, et lui, c'est Shab, dit t'il en désignant son ami, un grand fyros au visage volontaire.

  • Et moi c'est rikho, et elle, Jalindra , répondit il en la serrant contre elle

 

Jalindra ne réagit pas, occupée qu'elle était à regarder le grand fyros, et pendant que les homins discutaient de la stratégie à employer, elle l'observa à la dérobée, appréciant sa beauté virile.

 

Elle sortie de sa contemplation pour mettre son équipement de soin, ce rôle lui étant attribué avec l'aide de Shab, pendant que les guerriers allaient chercher la bête. Ils plaisantèrent beaucoup pendant le combat, mais Jalindra restait silencieuse, absorbée par sa tâche, devant relever plusieurs fois Mastah qui fanfaronnait en oubliant d'esquiver les coups du kipee.

 

Le combat se révéla plus simple qu'ils ne le craignaient, à tel point qu'ils décidèrent de poursuivre leur chasse, cherchant si d'autres rois étaient de sortie.

 

Ils trouvèrent Poncha, un grand Zerx, et l’attaquèrent en gardant la même technique, mais avec moins de succès.

Il était beaucoup plus rapide que le kipee, ce qui surpris les soigneurs, à tel point qu'ils furent vite débordés et virent leurs amis tomber malgré leurs efforts.

 

Alors qu'elle voyait la bête se diriger vers elle, se délectant par avance de son repas, elle entendit Shab lui crier de courir avant de s'enfuir dans le sens opposé du zerx.

Elle s’élança à sa suite, courant à toutes jambes (et priant pour ne pas s’emmêler les pieds) en essayant de ne pas se jeter dans la gueule des cuttlers proches.

 

Lorsque la bête estima que le casse croûte ne valait pas l’énergie dépensée et abandonna la poursuite, ils revirent sur leurs pas pour soigner leurs amis restés à terre.

Ils se remirent de leurs émotions avant de ré-attaquer le roi, voulant tous leur revanche. Le deuxième essai fut plus concluant, chacun étant plus concentré et sachant à quoi s'attendre.

 

Après s'être félicité et partagé le butin récolté ce soir là, le groupe se sépara, l'un partant forer, l'autre se dirigeant vers la taverne, tandis que le couple retournait en ville pour un repos bien mérite.

 

Jalindra s'endormit rapidement dans les bras de rikho, revoyant dans ses rêves le visage du beau fyros, souriant dans son sommeil.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#9 [fr] 

La fin d'une histoire

Ils n'avaient pas recroisé les deux fyros, et Jalindra était trop préoccupée pour y penser. Rikho se faisait de plus en plus rare, sans explication, même si elle se doutait bien de ce qu'il se passait.

 

Les conflits entre les Kamis et la Karavan étaient de plus en plus fréquents, au point que leur couple attisait les foudres, autant chez les fyros que chez les matis. Ils étaient fatigués de se justifier, ou de devoir se cacher pour trouver un peu de paix.

 

Même si ils étaient bien ensemble, leur couple n’était sûrement pas assez solide pour affronter ce genre d’épreuve.

 

Alors qu'ils étaient en pleine conversation avec le palefrenier de pyr afin de choisir un mektoub de bat (personne ne voudrait d'un mektoub malade !), le bras de Rikho enserrant la taille de Jalindra, un groupe de fyros approcha en plaisantant.

 

L'un d'entre eux s’arrêta en voyant le geste d'affection du matis en fronçant les sourcils :

  • « il t'embête le palot ? Demanda le fyros en la regardant »

 

Jalindra se tourna vers lui, un instant surprise, avant de se serrer contre Rikho, un air de défi sur le visage :

  • « Non, au contraire !

  •  Quoi, t'aime pas les vrai homins ? Dit il en bombant le torse tandis que ses amis rigolaient bêtement

  • Non, j'aime juste pas les abrutis dans ton genre ! »

 

Voyant le fyros devenir écarlate sous l'insulte et commencer à écumer de rage, jalindra mit ses amplificateurs pour pouvoir se défendre (on est jamais trop prudent!)

Rikho, sentant la situation dégénérer, la saisit doucement par le bras :

  • « vient, on s'en va, il n'en vaut pas la peine

  • Quoi ? S’étonna jalindra, je peux très bien lui régler son compte !

  • Je n'en doute pas, mais ce serait rentrer dans leur jeu... et alimenter les conflits ne nous rendra pas service. »

 

Elle le suivi à contrecœur, jetant un regard noir au fyros qui fanfaronnait d'avoir chassé un matis de sa ville, et se promit de ne pas le louper si elle le recroisait un jour.

Ils installèrent leur campement en dehors de la ville, pour éviter d'autres désagréables rencontres.

 

Le matin suivant, rikho n’était plus à ses cotés, comme cela arrivait souvent maintenant. Sauf que cette fois, il ne revint plus.

 

Elle savait qu'il allait bien, car elle recevait de temps en temps un izam, mais compris rapidement que l'altercation avait été l'incident de trop. Elle avait le coeur lourd mais respectait son silence.

 

Elle se réhabitua à ne compter que sur elle même,  travaillant dur pour les Kamis afin d'effectuer le rite qui officialiserait son allégeance.

 

Elle comblait sa solitude en forant, parfois jusqu'à l'epuisement, avant de sombrer dans un sommeil sans rêves.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#10 [fr] 

Une histoire de yubo

Étant plus vulnérable seule, Jalindra se décida à s’entraîner au combat. Après un essai à l’épée, qu'elle trouvait trop lourde à manier, elle jeta son dévolu sur une magnifique pique trycker.

Elle se rendit vite compte de l'efficacité de l'arme, même si elle la manipulait encore maladroitement.

 

N'ayant personne pour surveiller ses arrières, elle affûta également ses capacités d'observation.

Elle apprit à ses dépends que les plodéros étaient trop long à tuer pour espérer y survivre, et qu'il valait mieux attirer la bête à l’écart des autres plutôt que de se ruer dans le troupeau.

 

Elle avait du mal à s'habituer au poids de l'armure, qui lui donnait l'impression d'essayer de bouger en soulevant un mektoub, et comprenait mieux pourquoi les guerriers étaient si costauds. Mais elle avait encore du chemin à faire avant que ses muscles acceptent ce traitement sans broncher.

 

Après une séance d’entraînement acharné contre une armée de cloppers (comment pouvaient-il être encore si nombreux après tout ces massacres ? Leur système de reproduction mériterait d'être étudié) elle se dirigea vers son mektoub afin d'y déposer son armure avec soulagement.

 

Tandis qu'elle marche en direction de la ville, comptant mentalement ses membres afin de vérifier qu'il ne lui en manque pas un bout, elle repère un attroupement à l'entrée de la ville. Ils semblent légèrement éméchés (rien d’inhabituel pour des fyros) et les éclats de rire fusent.

 

Intriguée, elle s'approche du groupe, et s'aperçoit qu'ils font cercle autour de yubos, qui, fidèles à eux mêmes, lèvent allègrement la patte sur chaque botte à leur portée. (c'est en effet une de leur activités favorites, avec celle de faire les yeux doux à tout ceux qui veulent les bouffer)

 

Un petit parcours à été installé, fait de bric et de broc, délimité par des bancs piqués à la taverne, des tonneaux de bière (déjà vidés, sûrement) faisant office d'obstacle.

 

Elle regarde amusée les homins attraper les yubos un par un, avant de leur peindre un chiffre sur le dos. Pendant ce temps, un fyros fait le tour de l'assemblée pour prendre les paris, tandis que Lydix, le tavernier, écoule ses stocks de liqueur de shooki.

 

Jalindra se prend au jeu et jette son dévolu sur un yubo qui semble assez nerveux. Elle s'installe au milieu des badauds, sa liqueur en main, en attendant le début de la course et profite de l'ambiance détendue, plaisantant avec ses voisin.

 

Quand la course commence, elle encourage son favori, qui bizarrement à perdu de sa nervosité, et renifle le sol avant de se rouler en boule pour un petit somme. Elle éclate de rire en voyant la tête de son voisin, qui apparemment avait fait le même choix qu'elle, et lui tend un verre de liqueur pour le consoler.

 

Il la remercie en souriant, avant de dire d'un air dépité :

  • « C'est pas mon jour de chance je crois !

  • Mais si, regarde, tu a gagné un verre gratuit ! »

 

Il éclate de rire avant de se retourner vers la course, et jalindra pouffe en voyant le yubo en tête s’arrêter pour se soulager contre un tonneau, laissant ainsi sa place de vainqueur au suivant.

 

La course se termine donc, ponctuée de cris de joie pour les chanceux, et de clameurs de déception pour les autres. Les dappers changent de main, les verres se remplissent et les conversations reprennent de plus belle.

 

Jalindra, se laissant emportée par l'ambiance festive, se dévoua pour aider Lydix à écouler ses stocks, et fini par s'endormir à même le sol, se promettant un réveil douloureux le lendemain (et surement une perte soudaine de mémoire).

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#11 [fr] 

Un nouveau départ

Ses efforts portaient leurs fruits, si bien que Jalindra avait pu s'offrir un appartement à Pyr. Elle en adorait l'architecture, le petit étage qui menait à la chambre, mais par dessus tout elle aimait avoir un lieu à elle. Elle avait passé sa vie en nomade, et même si parfois elle se sentait étouffer entre ces murs, elle était heureuse d'avoir un refuge.

 

Elle avait bien progressé en forage, et avait déniché un coin donnant de l'ambre à profusion dans les environs de Thesos. Hélas le coin était également apprécie des varinx, aussi restait elle aux aguets quand elle s'y rendait, gardant ses armes à proximité (et oui, avec une pioche, on est de suite beaucoup moins intimidant)

 

Jalindra est donc en train de forer, remplissant allègrement son sac, se réjouissant par avance de ce qu'elle pourra fabriquer avec de l'ambre de si bonne qualité, quand elle entend un rugissement derrière elle.

 

Elle se retourne vivement, lâchant son sac qui laisse échapper le stock d'ambre sans qu'elle s'en soucie, voyant le varinx prêt à bondir.

Alors qu'elle tend le bras vers sa pique, il passe à l'attaque, interrompant son geste en plantant ses crocs dans son épaule.

 

Elle hurle en sentant la mâchoire de la bête transpercer sa peau, et se roule en boule dans un dernier instinct de protection. Alors qu'elle attend le prochain coup, elle entend la bête gémir avant de la voir s’écrouler dans un éclair de feu.

 

Elle redresse la tête en se tenant l’épaule et aperçoit Shab, ses amplificateurs aux mains, qui lui lance rapidement des sorts de soin en voyant sa blessure.

 

La douleur apaisée, jalindra se redresse en le remerciant, étonnée de le croiser dans un lieu si reculé.

Il sourit en la regardant :

  • « Tu es Jalindra, c'est ça ? »

 

Flattée qu'il se rappelle d'elle elle confirme en souriant :

  • « Oui, on avait chassé les rois ensemble

  • Une excellente soigneuse, oui je me souvient ! En tout cas, meilleure en soin qu'en combat ! Rit il en désignant le varinx »

 

Jalindra rit avec lui, avant de répondre :

  • « Je n’étais pas en position de combattre, dit elle en montrant sa pioche

  • Tu veux de l'aide ? Je me débrouille pas trop mal en forage 

  • Pourquoi pas ! Je peux soigner tes sources si tu veux »

 

Shab se mit donc à creuser, tandis que jalindra soignait. Elle se concentrait sur ses gestes histoire de ne pas provoquer d'explosion, en discutant de choses et d'autre avec lui.

Elle lui raconta la course de yubo à laquelle elle avait assisté, ce qui le fit beaucoup rire, au point qu'il failli louper son coup de pioche.

 

Quand ils ne purent plus rien emmener de plus, ils se dirigèrent vers Thesos en s’arrêtant à la taverne, assoiffés par leur labeur.

 

Une fois installés avec leur verre, Shab demanda :

  • « Je vois que tu n'a pas de guilde?

  • Non, je n'ai pas pris le temps d'en chercher une encore

  • Je suis en train d'en fonder une. On est pas encore nombreux, mais si ça t’intéresse...

  • Vous êtes kamistes ?

  • Oui, nous défendons les valeurs des Kamis, mais nous prônons surtout la liberté. »

 

Était-ce parcqu’il était si sympathique ? (et loin d'être repoussant, avouons le) ou était-ce leurs valeurs si proches des siennes ? Toujours est-il que Jalindra fut enthousiasmée, et accepta la proposition.

La fatigue se faisant sentir, ils se quittèrent pour la nuit, Shab lui promettant de lui présenter les autres membres le lendemain.

 

Dans son appartement ce soir là, Jalindra s'endormit en souriant, serrant l’écusson indiquant «les nomades d'atys » entre ses mains.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#12 [fr] 

Les nomades d'atys

Jalindra c’était très vite intégrée, trouvant sa place et s'impliquant beaucoup pour la guilde. Elle ne regrettait pas son choix, ayant trouvé une nouvelle famille, et elle découvrait la vie en communauté.

 

Si elle aimait participer aux activités communes, au point d'avoir très vite été promue officier, elle aimait beaucoup moins les réunions. Que se soit pour une question d'alliance ou d'organisation, elle devait à chaque fois lutter pour rester éveillée (oui, un officier qui pionce aux réunions, ça fait désordre)

Heureusement, celles ci étaient plus rare que le reste, et elle chassait beaucoup aux côtés de ses nouveaux compagnons.

Ils avaient tous pris l'habitude de la voir soigner avec l'aide de Shab, si bien que l'équipe ne se formait pas l'un sans l'autre (ce qui arrangeait bien le reste de la guilde)

 

Quand ils ne chassaient pas, Jalindra passait beaucoup de temps à forer avec lui, en profitant pour finir son apprentissage, l'homin n’étant pas avare d'astuces et de conseils.

 

Elle aimait beaucoup sa compagnie, son côté bourru et râleur compensé par sa grande gentillesse et son dévouement. Il l'avait surprise plusieurs fois avec de petites attentions, comme lui confectionner les armures qu'elle aimait, ou lui dénicher de l’équipement, ce qui la touchait beaucoup.

 

Alors qu'ils parlaient de choses et d'autres au sein de la guilde, elle raconta sa première expédition pour se rendre chez les matis, expliquant comme elle avait été subjuguée par la beauté du lieu.

Ils lui proposèrent d'y retourner, tant pour explorer que pour chasser, ce qu'elle accepta avec enthousiasme.

 

Les voilà donc partis pour les sources cachées, l’équipe se composant de Fyria, redoutable magicienne, Estelia et Kufru en guerrier, et bien sur Shab et Jalindra en soin.

 

Pendant qu'ils se promènent, Jalindra court partout comme une gosse, arrêtée par la faune locale, et rattrapée régulièrement par ses amis. Elle ne fait pas attention, toute absorbée par la beauté du lieu, le désert se mêlant à la végétation, et fini par réagir en entendant les combats.

 

Une fois les ennemis vaincus, Jalindra s’étant arrêté pour retrouver ses réflexes de soigneuse, ils la taquinèrent en riant :

  • « Je sais bien qu'on avait parler de chasser... Commence Fyria

  • Mais pas tout les kitin d'un coup ! Termina Kufru »

 

Jalindra, gênée, tandis qu'il éclatent de rire, tente d'expliquer :

  • « Désolé... j'attendais de revenir ici depuis si longtemps... J'avais été très impressionné par le coin, mais j’étais loin d'être assez costaud pour revenir...

  • Viens, on va t'en montrer un encore plus beau ! S'exclame shab en la prenant par la main »

 

Jalindra, surprise et troublée par son geste, se laisse entraîner à la suite du groupe. Ils grimpent un moment avant de déboucher sur la vue d'immenses cascades, vision qui la laisse muette, émerveillée par le spectacle.

 

Tandis que Jalindra contemple la vue, sa main toujours dans celle de Shab, le reste du groupe prétexta une fête et s'esquivèrent discrètement, sans que les deux amis n'y prêtent vraiment attention. (absorbés par la vue, pas par autre chose! Si, si)

 

Soudain shab, sortant de sa rêverie, demanda :

  • « Il va bientôt faire nuit. On peux s'installer ici si tu veux ? On pourra voir le lever du soleil.

  • Oui, pourquoi pas ! Ça fait longtemps que je n'ai pas dormi à la belle étoile en plus ! »

 

Jalindra installa le campement pendant qu'il préparait un feu, et ils prirent leur repas en profitant du paysage.

 

Ils parlèrent jusque tard dans la nuit, plaisantant beaucoup, sentant que leur complicité était en train de se muer en autre chose. Elle savait qu'elle était en train de tomber sous le charme du beau fyros, mais n'avait pas envie de se précipiter.

Elle fini par s'endormir bercée par le bruit des chutes et posa la tête sur son épaule dans son sommeil.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#13 [fr] 

Amour et amitié

Dans les brumes du sommeil, Jalindra se sent bien, au chaud entre les bras de … : hey, minute ! Elle ouvre les yeux d'un coup, avant de se redresser d'un bond, se sentant totalement réveillée à présent. Elle rougit en se rendant compte qu'elle s'est glissé dans les bras de Shab en dormant, et prie pour qu'il n'aie rien remarqué.

 

Elle est tellement perturbée qu'elle en oublie de regarder le spectacle magnifique qui se déroule sous ses yeux, quand elle entend Shab dire d'une voix ensommeillée :

  • « Hey ! Le soleil se lève, tu aurais du me réveiller !

  • Hein ? Oh, oui, je... viens juste d'ouvrir les yeux... »

 

Elle reporte son attention sur les cascades, se retrouvant captivée par la beauté du paysage. Le soleil levant se reflète dans l'eau, colorant la canopée d'un éclat rosé, conférant un sentiment d’irréalité au lieu.

 

Tout à sa contemplation, elle ne remarque pas que Shab s'est assis à coté d'elle, et sursaute quand elle sent sa main sur sa taille. Il rit doucement sans bouger, attendant de voir si elle le repousse, et l'attire tendrement contre lui. Elle pose sa tête contre son épaule quand il murmure :

  • « j'ai adoré t'avoir dans mes bras cette nuit... »

 

Jalindra rougit, troublée. Elle n'ose plus bouger de peur de rompre le charme du moment. Ils restent un moment enlacés, laissant leur regard errer sur la canopée, profitant du contact de l'autre. Quand elle s'arrache à sa rêverie et redresse la tête vers lui, il plonge son regard dans le sien. Il effleure sa joue du bout des doigts avant de venir chercher ses lèvres, l'embrassant d'abord tendrement, avant qu'ils se laissent emporter par la passion. Jalindra se sent emportée dans un tourbillon d’émotions qu'elle n'avait pas connu jusqu'à présent.

 

Ils sont brutalement interrompus par un izam de Kufru qui les reclament et s'arrachent péniblement l'un de l'autre. Un fyros postule dans leur guilde et souhaiterait les rencontrer.

Shab sourit en la regardant :

  • « On dirait que le devoir nous appelle... »

Jalindra l'embrasse avant de se lever en soupirant.

Ils dechirent un pacte vers Pyr avant de se diriger vers le lieu de rassemblement, main dans la main, heureux d'être ensemble.

 

Ils arrivent au hall de guilde ou ils retrouvent Kufru, Estelia et fyria, qui remarquent leurs mains liées en souriant. Un fyros au visage rieur les accompagne.

 

Il se tourne vers eux :

  • « Oren pyr ! Je me présente, je suis Bloudi, j'ai entendu parler de vous... tu dois être Shab ?

  • Oui, je suis le chef de la guilde, et voici Jalindra. Tu as déjà fait connaissance avec les autres ?

  • Oui, il nous à même payé une bière ! Intervint Fyria

  • Voila qui est un bon point de départ ! Rit Shab. Tu connais donc notre allégeance aux Kamis et nos valeurs ?

  • Oui, je me suis renseigné avant de postuler. Je ne sais pas si il y à un rite de passage ?

  • Non, on fait simplement un essai, et si ça convient à tout le monde, et bien, tu restes parmi nous. On aime laisser une chance à tout le monde, et puis, si il y à un soucis, ça fait bosser les officiers ! »

 

S’ensuivit une série de protestation sur la surcharge de travail qu'il n'est pas nécessaire de détailler. Toujours est-il que les nomades d'Atys accueillirent ce soir la un nouveau membre, qui s’avérera être un excellent camarade, mais nous y reviendrons.

 

Pour l'instant, la jeune recrue se fait entraîner dans un concours de lever de coude, activité ou les fyros excellent, dans la bonne humeur générale. Les plaisanteries fusent, et les festivitées dureront une partie de la nuit.

 

Apres  avoir félicité la nouvelle recrue et  partagé quelques verres avec eux, Shab et jalindra s'esquivèrent sous les regards entendus de leurs amis. Ils dormirent peu cette nuit là, tout occupés à s'apprivoiser, savourant le bonheur qu'ils ressentaient d'être réunis.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#14 [fr] 

Engagement

ils étaient devenus inséparables, vivant une relation forte et fusionnelle, ce qui était nouveau pour eux deux. Shab, au début avare de paroles concernant ses sentiments, était devenu petit à petit plus expressif, pour le plus grand bonheur de Jalindra (quelle homine n'aime pas parler d'amour?)

 

Ils passaient beaucoup de temps à explorer chaque recoin d'Atys, s'aventurant jusque dans les primes racines, assoiffés de découvertes.

 

Alors qu'il faisaient halte à Yrkanis, Jalindra tomba en arrêt devant les mektoubs restés à l’étable. Elle admirait leurs légères rayures, quand Shab remarqua son intérêt :

 

  • « ils sont beaux hein ? Tellement différents de ceux du désert !

  • Oui, je les trouve gracieux, dommage qu'ils ne soit pas très utile ici...

  • On peux toujours les ramener à Thesos, ils nous aideront pour nos séances de forage !

  • On risque de les perdre en route non ? Ça fait une sacrée trotte à pied...

  • On fera attention ! Et puis, on peux prendre les montures !

 

Le voyant enthousiaste, Jalindra s'adressa au palefrenier, et après s’être allégés d'une somme considérable de dappers, il se retrouvèrent à la tête d'un troupeau de mektoubs, riant de s'imaginer fermiers.

 

Ils se mirent en route dans le bruit, les bêtes grognant et martelant le sol de leurs pattes. Jalindra s'amusait à galoper un peu partout pour voir le troupeau la suivre, Shab partant dans l'autre sens. Ils virent les mektoubs complètement perdus, ne sachant plus où donner de la trompe, ce qui les fit beaucoup rire.

 

Ne voulant pas épuiser les pauvres bêtes, ils reprirent (un peu) leur sérieux et continuèrent tranquillement la route jusqu'au bout du pays matis, galopant dans le soleil couchant.

 

Arrivés à la frontière du désert, ils se firent plus prudent, sachant la zone dangereuse.

 

Malgré leur vigilance, ils entendent soudain un mektoub grogner et se retournent pour voir un varinx bondir sur le dos de la pauvre bête, tandis que les autres prennent la fuite. Ils se précipitent sur leurs armes et abattent l'ennemi, hélas trop tard pour le sauver.

 

Ils partent à la recherche des mektoub effrayés et arrivent à les réunir avec beaucoup de patience, mais il en manque un, et les recherches restent vaines. La nuit tombant, ils se résignent à l'abandonner à contre cœur, et se remettent en route.

 

La suite du voyage se passa sans encombre, et ils s'amusèrent comme des gosses à faire la course, arrivant en vue de Thesos. Ils confièrent les bêtes au palefrenier, un peu débordé par le nombre (ce soir là l’étable dû afficher complet !), avant de rejoindre leur appartement à Pyr.

 

Alors qu'ils se reposaient devant la cheminée, riant encore de leur aventure, Shab lui prit la main, retrouvant soudain son sérieux. Il la regarda un moment sans rien dire, et alors que Jalindra commençait à s'en inquiéter, il lui dit :

 

  • « je n'ai jamais connu un tel bonheur... je ne peux plus envisager ma vie sans toi. Je t'aime... j'aime notre complicité, notre passion, nos folies... »

il porta sa main à ses lèvres avant de poursuivre : « veux-tu devenir mon homine ? »

 

Jalindra, bouleversée par sa déclaration, fondit en larmes avant de se jeter dans ses bras :

  • « Oui, bien sur que je le veut ! »

 

Leurs regards s'accrochèrent l'un à l'autre, leurs lèvres se joignirent et ils se laissèrent emporter par la passion.

 

Cette nuit la, Jalindra s'endormit des rêves plein la tête, se voyant vieillir aux côtés de son homin, comblée par leur amour.

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Jalindra, Hoodo-jin
Son histoire : jalindra

#15 [fr] 

Une inquiétante disparition

Jalindra, encore embrumée par le sommeil, cherche le contact de son homin. Trouvant le lit vide, elle ouvre un œil mais ne le voit pas, et se rendort en souriant, songeant au petit déjeuner qu'il allait ramener.

 

A son réveil, aucune odeur alléchante, pas de trace de sa présence... Elle se dit qu'il est sûrement occupé à un truc de chef, et s'habille avant de se diriger vers le hall de guilde dans la lumière éblouissante du matin.

 

Peut-être n'a t'il pas pu attendre avant d'annoncer la nouvelle ? Ce souvenir la remplie de joie, et c'est en souriant qu'elle franchit la porte, trouvant le lieu désert.

Elle monte à l'étage et entend Bloudi ronfler. Elle rit en préparant une infusion, avant de se diriger vers lui, le réveillant en douceur avant de lui tendre la tasse.

 

Alors qu'il la remercie d'un signe de tête, elle lui demande :

  • « Désolé de te réveiller... tu a vu Shab ce matin ?

  • Non, je n'ai vu personne.

  • Quand je me suis réveillée, il était parti... ça ne lui ressemble pas.

  • Il veut peut-être te faire une surprise ? Ça serait pas la première fois qu'il perd la notion du temps... Sourit-il »

Jalindra sourit à ce souvenir. En effet, il lui était arrivé une fois d'oublier ses camarades qui l'attendait, tant il était pris dans la confection d'une armure qu'il lui destinait. Il avait pris soin de rassembler les matières premières qui donnerait à coup sur les couleurs qu'elle aimait, et était arrivé tout content avec plusieurs heures de retard, provoquant de nombreuses moqueries de ses amis.

 

  • « Oui tu a raison. Si tu le vois, tu pourra lui dire que je l'attend à l'appartement ? Dit-elle

  • pas de soucis. J'en toucherais un mot aux autres aussi, si tu veux »

 

Elle le remercia avant de repartir à l'appartement, rangeant un peu en guettant son arrivée.

 

Les heures passèrent, sans le moindre signe de vie de sa part. Elle commençait à tourner en rond, l’inquiétude montant au fil du temps, et décida finalement de partir à sa recherche.

 

Elle sorti avertir les nomades, avant de partir en direction du marché. Elle demanda à chaque commerçant si ils ne l'avait pas vu, étendant ses demandes aux passant devant leur réponse négative.

 

Ne se décourageant pas, elle se rendit derrière Thesos, pour aller voir à son endroit de forage habituel. Elle fut déçue de trouver l'endroit désert, si on ne compte pas les yelks et autres herbivores occupés à dénicher le moindre brun d'herbe survivant à la brûlure du soleil.

 

Cela faisait des heures qu'elle était sans nouvelles. Elle savait qu'il ne serait pas parti sans la prévenir, surtout après sa demande de la veille... peut-être qu'il regrettait son choix ? Non, il lui aurait au moins laisser un mot. Et il n'aurait jamais abandonné ses nomades...

 

Elle fut tiré de ses pensées par un izam de Bloudi, qui venait aux nouvelles et lui proposait de la rejoindre. Elle lui indiqua ou elle était en essayant de refréner le sentiment de panique qui menaçait de la submerger.

 

Lorsqu'il fut à coté d'elle, elle lui dit, des sanglots dans la voix :

  • « C'est pas normal... il a du se passer quelque chose... il ne serait pas parti comme ça, pas lui... »

Il lui posa une main sur l’épaule, tentant de la réconforter même si ces yeux étaient voilés d’inquiétude. Il lui dit doucement :

  • Ça va aller... on va le retrouver. On va t'aider. Une idée d'où chercher ?

  • Et bien, je vais aller voir du coté des sources cachées... on sait jamais. Tu pourrais faire le tour des villes ? Peut-être que quelqu'un l'a vu...

  • D'accord, on va aller voir. A plusieurs on ira plus vite... si on trouve quelque chose, je te préviens.

Il la serre dans ses bras avant de s’éloigner, attendant de ne plus être visible pour laisser transparaître son inquiétude. Il sait à quel point Shab tient à elle, et commence à envisager le pire.

 

Jalindra le regarde s'éloigner avant de déchirer un pacte pour les sources cachées. Elle grimpe rapidement jusqu'aux chutes, totalement insensible au panorama, et aperçoit un couple enlacé.

D'abord gênée de les interrompre, elle se fait violence, motivée par le fait qu'ils l'aient peut-être vu.

 

Elle s'approche pour leur demander :

  • « Désolé de vous déranger... je cherche un homin, un fyros. Vous avez vu quelqu'un ?

  • Non ! C'est d'ailleurs pour ça qu'on est là, pour ne croiser personne ! Grogne l'homin »

Jalindra s’éloigne rapidement, le cœur lourd, et continue jusqu'au sommet. Elle éclate en sanglot en arrivant à l'endroit ou ils s’étaient embrassés la première fois, à bout de force.

 

Toujours sans nouvelles de Bloudi, elle en conclut que leurs recherches étaient vaines. Ou était il ? Pourquoi était il parti ? Était il déjà mort ?

Elle se retient de hurler et se roule en boule, laissant sortir toutes les émotions qu'elle retient depuis des heures, se berçant comme une enfant.

 

Elle laisse ses larmes couler tandis que la nuit tombe, emportant avec elle ses derniers espoirs...

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Jalindra, Hoodo-jin
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