ROLEPLAY


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#1 [fr] 

Serai-je moi Ortaven tel un compteur d'histoire ?
Ou serai-je simplement un homin qui écoute les échos transportés par le vent ?
Peut étre que c'est la méme chose, finalement...


Cette histoire raconte les derniéres heures d'un roi, avec sa famille auprés de lui.

Le roi est couché sur son lit, et il ne sait plus faire grand chose... à part d'attendre en silence, que son heure arrive enfin.

Au sein de la famille qui l'entoure, plusieurs groupes se constituent alors:

- Certains s'unissent pour discuter du cap qui sera pris par la suite. Suivrat-on l'oeuvre du pére, en y amenant notre propre sagesse ? Prendrat-on un cap radicalement nouveau ? Et ainsi de nombreuses réflexions naissent, en ces heures qui précédent le changement concret.

- D'autre ne pensent plus à rien qu'à leur pére, et ils font pour cette raison de grandes offrandes, auprés du divin, afin d'accompagner au mieux, vers le royaume celeste, le bien aimé qui les quitte.

- D'autre encore sont en larme, ou bien en colére... et vive les dernier instant dans une souffrance amer.

- D'autre encore se réjouissent, et en profitent pour organiser une grande féte, en criant haut et fort: Le vieux est mort, profitons en pour faire ce qui nous plait, envers et contre la sagesse du roi ! Pour cette raison et en ce méme instant, il est un lieu dans la maison, qui prend le nom de "Chaos".

- Face à ce dernier groupe, d'autres se lévent encore, ils ont le glaive à la main et ils disent haut et fort: Nous ne les laisserons pas faire ! Ainsi "Chaos" s'ajoute à "Division", devant la porte de "Juste raison".

Je suppose qu'il peut y avoir encore bien des groupes, qui se forment en de tels moments...

Il est bon souvent de savoir ce qu'on fait, et dans quel groupe on se place... alors si possible et humblement, je vous offre la lumiére d'une belle histoire (offerte par le vent), de sorte que vous puissiez prendre les meilleurs places, et les meilleurs chemins... en ce temps où certain parle de "fin du monde", sans penser au jour suivant.

Il arrive qu'on finisse une lettre, un mot, une ligne, un paragraphe, une page, un chapitre, et méme un livre... cela ne veut pas dire pour autant que tout s'arréte, et qu'il y a plus rien ensuite.

Parole du Roi (en ses derniers instants): L'ivresse est ainsi, et sous l'effet de l'alcool on oublie bien des choses, et on se permet bien des choses, ne voyant que l'instant présent... Le probléme c'est qu'ensuite souvent (méme si on l'ignore) il y a un autre jour, où l'on doit assumer dans la lumiére, ce qu'on a fait la veille. Alors pour se justifier devant les autres, ont peut toujours dire "Je me souviens pas", ou bien maquiller notre visage... mais nos souvenirs malgré tout demeurent au plus profond de nous, et il est difficile de vivre avec des souvenirs médiocres... comme si la honte nous pourchassait, chaque jour de notre vie. Puissiez vous agir chaque jour, de façon juste et avec noblesse, ainsi vos pas seront leger, et votre chemin sans entraves... si c'est possible... Mais peut étre faut il conaitre une fois la honte, et la garder dans les archives, pour savoir d'où elle vient, et ne plus l'avoir comme compagne. La honte est ainsi comme un chien de garde des plus féroce, pour nous garder de la médiocrité... La sagesse tient la laisse du chien, et lui auprés d'elle se tien tout tranquille, tel un ami fidéle.

HRP (et pour les plus courageux, ou pour ceux qui s'ennuie): Il est un film qui s'appelle "Troie" (avec l'acteur Brad Pitt). Je me prononcerai pas ici, sur le film dans son ensemble, mais il est une scéne notable dans ce film, et je voudrai en raconté ici les grandes lignes (puisque parfois on s'ennui, et alors on pense à faire des choses médiocres... il vaut mieux dans ce cas aller voir un film). Dans cette scéne il y a le roi Ulysse, il est vétu comme un berger, assi sur un roc auprés de la mer, et il y a deux chiens auprés de lui. Arrivent alors deux soldats, messager du roi Grec. Ces derniers voyant l'homme pauvrement vétu, le prenne de haut, et lui ordonne sans maniére de les conduire au roi d'Ithaque... Je ne raconterai pas la suite de la scéne (peut étre vous verez le film), mais j'y ai songer suivant l'histoire que j'ai raconté, qui parle d'un roi, et d'un chien... Parfois on peut étre un mandiant, ou vétu comme tel, et pourtant avoir en soit des choses qui sont digne d'un roi. Puissiez vous étre comme cela, simple... et riche en méme temps.

Edited 3 times | Last edited by Ortaven (1 decade ago)

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#2 [fr] 

HRP
Merci Ortaven, ce conte est digne des veillées Zoraïes :D

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Plus d'histoires ici.

#3 [fr] 

: )

Quelle grande famille nous formons... méme si on est pas tous pareille... cependant nous respirons le méme air (inspiration, expiration).

On dit bien "les arbres", et c'est aussi une grande famille, méme s'ils ne sont pas tous pareille (chacun leur caractére, chacun leur fruit...).

C'est la vie... puissent elle durer toujours, et devenir plus belle d'age en age, dans le vaste univers, tel une maison toute grande, pour les enfants que nous sommes.

: )

HRP: One sama : D (j'ai de la chance, parcque j'en ai plein des One sama... et aussi des grands fréres honorables... méme si je ne sais pas comment on le dit en Japonais... pays du soleil levant... comme on dit parfois... si je me trompe pas).

Last edited by Ortaven (1 decade ago)

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#4 [fr] 

Mille respects pour ce conte, et la référence dans Troie, scène écrite par Homère, dans l'Iliade, quasi reprise à la virgule par les réalisateurs du film, et qui dit bien ce qu'ici tu nous offre à nous rappeler...

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Psychee Aquilon Alanowë, la Zorai Blanche.
Wa'kwaï
"Fils, et père, tous ivres de vengeance, de rage, et de haine, creusez deux tombes. Celle pour votre ennemi. Et celle pour vous."
Poème chinois du IIIème siècle.
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