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#1 [fr] 

Bonjour à tous, vous avez devant les yeux; l'Onde de Lacs.

L'Onde des Lacs est une sorte de journal où les homins qui le souhaitent peuvent écrire des articles de tailles diverses. Ces articles seront publiés sur le panneau du marché de Fairhaven afin que tous puissent les lire. Il n'y a pas de limites en nombre de caractères, ni en sujets, ni en périodicité, ni en auteurs.

Dans un premier temps, les articles seront relu avant d'être publiés. Si vous êtes intéressé ou voulez plus de renseignements, contactez Kaaon(Aniro).

Voici la liste des articles et leurs auteurs respectifs:
  • 7h - Prima, Winderly 1, 3rd AC 2603, Laofa Lach'lan: "La Guilde d'Élias va-t-elle sauver l'Écorce ?"
  • 18h - Dua, Winderly 20, 4th AC 2603, Krill Be'Luga: "Fête des Réfugiés 2560"
  • 0h - Holeth, Thermis 30, 4th AC 2603, Laofa Lach'lan: "Attentat aux Cercles Zoraïs"
  • 20h - Prima, Pluvia 25, 1st AC 2604, Melonez d'Avendale: "Débats théologiques : points de vue gnost et antithé"
  • 17h - Tria, Medis 21, 2nd AC 2604, Krill Be'Luga: "Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades - Landes Obscures"
  • 18h - Quarta, Frutor 10, 3rd AC 2604, Krill Be'Luga: "Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades - des Landes Obscures à Windermeer"
  • 22h - Prima, Folially 19, 1st AC 2605, Krill Be'Luga: "Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades - les cascades du bassin des Corsaires"
  • 8h - Prima, Medis 19, 4th AC 2605, Krill Be'Luga: "Les hauteurs de Vertval"

Edited 15 times | Last edited by Kaaon (1 decade ago)

#2 [fr] 

La Guilde d'Élias va-t-elle sauver l'Écorce ?


Après des années de silence, la guilde d'Élias sort enfin de son mutisme pour délivrer un message sibyllin à Fairhaven, dont la teneur a suscité plus de questions que de réponses. Les suivants des Puissances ont réagi, sans surprise, avec nervosité au retour de cette guilde qui prône de se débarrasser de l'influence de la Karavan et des Kamis. Mais la guilde n'a pas vraiment su convaincre non plus les nombreux neutres présents, dont l'esprit critique acerbe est parfois aussi agressif que le fanatisme aveugle des suivants.

Dans le contexte politique actuel, la guilde permettra-t-elle de fédérer l'hominité dans la lutte contre les kitins et la goo, ou bien ajoutera-t-elle au chaos ambiant en amenant de nouvelles tensions ?

Le message délivré par les représentants de la guilde inquiète aussi sur les liens existants entre Élias et les Maraudeurs. Alors qu'un nouveau système de téléportation maraudeur semble être déployé à travers tout Atys, la lettre d'Élias annonce l'arrivée "d'un nouveau système d'arcs-en-ciel", "une autre solution de déplacement plus rapide, indépendante des puissances." La coïncidence ne peut qu'inquiéter les nations...Il est cependant prématuré de sauter hâtivement aux conclusions. Le discours d'Élias n'a jamais critiqué les gouvernements en place.

Aux questions de l'assemblée réunie pour écouter le message d'Élias, Nicho, le porte-parole, n'a répondu qu'en incitant les homins présents à rejoindre Élias. Les homins sont restés perplexes devant l'idée de renier des puissances séculaires pour se soumettre à un nouveau pouvoir.

La "liberté" tant vantée par leur guilde serait-elle réservée à ceux qui s'inclinent devant eux ? Le savoir qu'ils prétendent posséder va-t-il être accessible à tous les homins ou aux seuls suivants d'Élias ? Tous les espoirs et les doutes sont permis ; pour le moment, les spéculations vont bon train mais les réponses claires se font attendre.

Liberté... Un mot magnifique que bien des homins invoquent, quel que soit leur combat. Un mot bien facile à détourner aussi, utilisé trop souvent comme de la poudre aux yeux pour aveugler les idéalistes en quête de causes héroïques. Parions que la guilde aura à cœur de distribuer cette "liberté" à tous les homins et pas seulement à ceux qui font acte d'allégeance à Élias.

Laofa Lach'lan, correspondante pour "L'Onde des Lacs"

Last edited by Laofa (1 decade ago)

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Plus d'histoires ici.

#3 [fr] 

Fête des Réfugiés 2560


Le Tria, Folially 27, 3e CA 2560 a eu lieu la Veillée aux contes de la Fête des Réfugiés, au Camp Ranger du Bois d’Almati, autour du ranger Wilt Postkin.
De nombreux homins et homines sont venus écouter les conteurs, et échanger de belles histoires autour du feu de camp.

- Salomey et Valandrine ont évoqué, chacune à leur façon, la mémoire de deux membres éminents de la ‘Force de la Fraternité’, le matis Matini Roqvini, et le fyros Kalus Him.

- Vrana a conté une histoire plus récente, à propos de l’accueil des réfugiés à Zora, et du vieux penseur que certains ont croisé sous un arbre.

- Fey-Lin a dévoilé l’histoire de son nom, en remontant à l’époque où son grand-père et son arrière-grand-père ont rencontré le Grand Essaim.

- Reedeek a lu un extrait du journal d’un vieux tryker, qu’il avait rencontré pendant l’Exode, et qui lui a également légué l’inestimable recette de l’Arma-Ny’ak.

- Avec beaucoup de tendresse, Laofa a fait découvrir l’histoire de Bok, un petit cray plein d’humour.

- Betsy a raconté, avec sa fraîcheur coutumière, son arrivée à Fairhaven et sa découverte de quelques uns de ses habitants, et des coutumes bizarres des trykers.

- Krill a partagé la poésie des arcs-en-ciel, transmise par son grand-père.

- Et, pour finir, Metalyx a proposé une piste de réflexion sur les origines du caractère enjoué et « bon-vivant » des trykers.

Malgré, ou peut-être à cause de, la qualité des orateurs et des histoires échangées, les kitins se sont violemment manifestés.
Kinchers, kirostas, kidinaks et autres kipuckas ont tenté à de multiples reprises d’empêcher les conteurs de prendre leur place dans le cercle, mais ont été repoussés par les forces combinées des homins réunis, qui n’entendaient pas se laisser gâcher la soirée.

Les gupâknis ont également participé à leur façon, mangeant les miettes de galette, et mettant d’une manière générale un amusant bazar dans les sacs mal fermés.

Krill Be'Luga, correspondante occasionnelle pour "L'Onde des Lacs"

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Peu importe que la chope soit à moitié vide ou à moitié pleine, tant qu'on a le tonneau.

#4 [fr] 

Attentat aux Cercles Zoraïs

La 46e assemblée des Cercles a été troublée par l’incursion d’un groupe de Maraudeurs en plein cœur de Zora. L’un d’eux a même réussi à pénétrer sur la Grande Place, au milieu, des orateurs et a tenté de s’en prendre au Sage Supplice. Les gardes, débordés par l’attaque en règle qu’ils subissaient, sont intervenus au dernier moment et le drame a été évité de justesse.

Ja-Zun Ge, garde à Zora, présente lors de l’attaque, explique que les Maraudeurs ont été rapidement repérés, mais que ces derniers les ont ensuite fait courir dans tout Zora.

«Ils étaient aussi insaisissables que des izams, à peine avait-on réussi à en coincer un que les autres surgissaient dans notre dos.»

Les Maraudeurs ont fini par être repoussés tandis que le service d’ordre autour des Cercles était renforcé. Ja-Zun Ge a d’ailleurs ajouté : «Je ne suis pas sûr qu’on les ait repoussé, je crois qu’ils sont justes rentrés chez eux.»

L’assemblée a finalement réussi à traiter les autres sujets de la soirée dans une ambiance tendue qui n’était d’ailleurs pas due qu’à l’attentat.

Rappelons en effet que la Théocratie est actuellement déstabilisé par de nombreuses crises internes : l’épidémie qui n’a toujours pas été enrayée, les adversaires politiques de Mabreka qui trouvent de plus en plus d’adeptes pour les soutenir, l’arrivée d’une guilde Karavanière Zoraï au Pays Malade... Que les Maraudeurs soient arrivés à pénétrer en ville et à menacer l’assemblée montre bien la fragilité dans laquelle se trouve le peuple Zoraï. Quelles étaient leurs motivations ? Un simple coup d’éclat pour faire parler d’eux ou un avertissement lancé aux Nations ? Souhaitons que la Théocratie prenne conscience de la menace et l’affronte avec fermeté.

Laofa Lach'lan, correspondante pour "L'Onde des Lacs"

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Plus d'histoires ici.

#5 [fr] 

Débats théologiques : points de vue gnost et antithé

Lors de deux débats organisés au campement des Rangers d'Atys à l'entrée de la Kitinière du bois d'Almati, les partisans du Trytonnisme et de l'ancien culte Jénaïste ont expliqué à l'hominité des Nouvelles Terres leurs solutions respectives pour parvenir à l'équilibre entre les Kamis et la Karavan.

Tandis que le Trytonnisme offre à l'hominité de se libérer du joug des Puissances pour accéder à une nouvelle étape de son évolution, le Jénaïsme prône, au contraire, la nécessité d'une meilleure cohabitation des Kamis et de la Karavan pour empêcher la généralisation d'une certaine régression spirituelle.

      « Pour Elias Tryton, notre liberté dépend du combat que nous livrerons demain contre les Puissances. »

Cette annonce de Liiana O'Skaya lors du débat sur le Trytonnisme a marqué les esprits. L'oratrice des Enfants d'Elias a souligné l'importance de prêter assistance à une Puissance trop affaiblie par la Puissance adverse, afin de ne pas avoir à « renverser une hégémonie » lors du combat annoncé pour l'émancipation de l'hominité.
La maturité des civilisations se forgerait-elle au prix d'un abandon de l'enseignement des Puissances ? Sans doute le Royaume et la Théocratie n'adhéreraient pas à cette conception antithée.

      « Regardez ce que deviendrait une hominité émancipée des Puissances ! »

Cette invective de Ki'atal Lae Lia lors du débat sur le Jénaïsme n'est pas passée inaperçue ! Elle l'adressait manifestement aux nouveaux auditeurs d'Elias Tryton dont elle reconnaissait par ailleurs les « valeurs hoministes louables ». L'oratrice de l'ancien culte a dénoncé la régression spirituelle des Maraudeurs et leur abandon des fondements de leurs civilisations d'origine, appelant à lutter contre cette menace plutôt qu'à se livrer à des guerres de religion.
Les Puissances seraient-elles devenues les inéluctables garantes de nos héritages culturels, au cours de l'essor de nos civilisations ? Sans doute l'Empire et la Fédération n'adhéreraient pas à cette conception gnost.


En conclusion, ces débats nous auront appris les particularités propres au Trytonnisme et au Jénaïsme. Le Trytonnisme vise à réduire l'influence des Puissances sur l'hominité quand l'ancien culte veut la pérenniser. Le Trytonnisme souhaite voir les conflits religieux perdurer et s'équilibrer quitte à y prendre part, tandis que l'ancien culte réprouve ces conflits et appelle à s'en détourner. Enfin, si le Trytonnisme espère voir un jour les Maraudeurs cohabiter avec les quatre nations, l'ancien culte considère cette cohabitation comme impossible et exhorte les Maraudeurs à se repentir. Pour autant, on retiendra surtout que le Trytonnisme et l'ancien culte Jénaïste partagent une même volonté de pallier le clivage religieux qui affaiblit nos peuples face aux multiples dangers qui les menacent.

Melonez d'Avendale, correspondante pour "L'Onde des Lacs"

#6 [fr] 

Rubrique "Sortir"

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Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades

Si le nom même des Lacs évoque l’eau calme et paisible, la région située au nord-ouest du Lac de la Liberté compte quelques belles cascades où l’eau jaillit, éclabousse et dégringole en grands éclats de rire.
Sans oublier de belles racines qui s’élèvent vers la canopée, et invitent à l’ascension.


Landes Obscures
Dans cette zone, les racines s’élèvent et convergent lentement dans le ciel, annonçant sans doute l’apparition d’un nouvel étage de Primes Racines dans les temps à venir.
L’eau y est très présente, comme dans tout le Lac de la Liberté, mais généralement peu profonde, et assez sombre, à cause de la faible lumière qui passe entre les racines jusqu’à la surface.
On n’y trouve guère de faune, à part quelques coquillages.
Néanmoins, la Goo y a aussi fait son apparition et, avec elle, des stingas gooifiées : attention, ces dernières sont agressives.

Selon certaines légendes, un petit groupe d'homins vivrait caché en harmonie avec Atys, au pied même de l'une des racines, ou au fond d'une grotte.
Peut-être les avez-vous déjà croisés un jour, en ville, sans reconnaître en eux la tribu de (La Boheme).

Le principal intérêt de cette région tient dans ces racines : on peut monter sur un certain nombre d’entre elles pour sortir de l’eau, et même s’élever à des hauteurs impressionnantes sur certaines.
En particulier, l’une des premières rencontrées en arrivant de l’est et des Chutes de la Rosée, et malheureusement colonisée par une rangée de stingas morbides, conduit à une grotte dans la paroi nord.
Si le chemin peut se révéler hasardeux pour les plus jeunes, les homins expérimentés sauront apprécier l’ambiance particulière de cette grotte, où les vapeurs de Goo se mêlent aux reflets sur les coquillages, et qui contient un coffre étrange.

Une autre racine intéressante est la troisième en partant de l’est, sur la carte : sa branche occidentale inférieure est accessible depuis l’eau, et s’élève à une grande hauteur au dessus des environs.
La vue y est imprenable, et la canopée semble à portée de main.
Cette racine conduit également à l’issue méridionale des Landes, par une brèche dans la muraille, pour rejoindre le panorama suivant

(Suite dans une prochaine édition)

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#7 [fr] 

Rubrique "Sortir"

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Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades
Deuxième étape : des Landes Obscures à Windermeer


Racine des “Mektoubs dansants”
Au sud des Landes Obscures, clairement visible depuis la brèche dans leur falaise méridionale (voir notre article précédent dans la même rubrique]), se dresse une racine isolée, d’une taille colossale et à la forme originale : jaillissant d’un banc de sciure bas, dans l’horizontalité liquide des Lacs, elle lance vers le ciel ses deux immenses têtes, fermement campée sur quatre “pattes”.
Bizarrement, cet élément pourtant remarquable du paysage ne semble pas avoir de nom officiel. Ba’Reiliam Canan, qui connaît bien la région, en parle d’ailleurs simplement comme de la « grosse racine au nord du camp des Corsaires ».
Néanmoins, les voyageurs qui arpentent cette zone se plaisent à lui inventer des noms et des histoires, lorsqu’ils profitent de l’abri qu’elle offre généreusement contre la pluie : les “mektoubs dansants”, le “messab à deux têtes”, ou, lorsqu’ils sont à court d’inspiration ou de bière, le gros truc à côté du Poste frontière des Landes Obscures…
Et, à moins d’avoir vraiment trop forcé sur la bière, les conteurs prennent garde de rester dans la partie occidentale de l’abri ainsi formé. En effet, la partie orientale est occupée par une colonie de cloppers qui ne sont pas de bons voisins, et ont une fâcheuse tendance à venir voler les brochettes du déjeuner jusque sur le feu de camp si celui-ci empiète trop sur leur territoire.


Manharts et Flyners
Un peu à l’ouest, le banc de sciure se prolonge en une petite île qui accueille deux représentants typiques de la flore des Lacs : des manharts et des flyners.
Contrairement à leur auguste voisine, les racines que l’on appelle “manharts” se développent en courbes et en spires à taille homine, plongeant et jaillissant de la sciure, plutôt qu’en grandes envolées, et laissent échapper des touffes de feuillages aux couleurs changeantes.
Associées en ce lieu à deux grands flyners, vastes corolles qui flottent au vent, elles composent une belle image pour un luciogramme, surtout dans la douce lumière de l’automne lacustre.


Camp des Corsaires
Les nageurs confirmés pourront ensuite descendre directement vers le sud-ouest en évitant, plus loin à l’ouest, les belliqueux Liberty Pirates.
Les autres, moins à l’aise sur les longs trajets ou simplement en quête de rencontres, s’arrêteront au sud-est dans la tribu des Corsaires.
Ces combattants intrépides et infatigables ont formé de nombreux Trykers à l’art du combat, à commencer par le gouverneur Still Wyler lui-même, et continuent d’apporter une aide précieuse à la Fédération en cas de conflit. Il convient donc de les aborder avec civilité et prudence, avant de pouvoir bénéficier de leur hospitalité.


Windermeer
Depuis l’île des Corsaires, la nage reste toujours le seul moyen de rejoindre l’angle sud-ouest du bassin et l’immense falaise qui surplombe Windermeer et sa baie.
Depuis la brèche la plus occidentale dans cette falaise, la vue est imprenable sur la cité Tryker.
Si la nuit est claire, la lumière des lunes se reflète sur la baie et inonde les pontons de mille lueurs irisées.
La zone est patrouillée par les gardes de Windermeer : on peut donc y planter le camp pour la nuit en toute sécurité, et admirer le ballet céleste au-dessus des bâtiments, en buvant un rhum de stinga au coin du feu.


(Suite dans une prochaine édition)


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Peu importe que la chope soit à moitié vide ou à moitié pleine, tant qu'on a le tonneau.

#8 [fr] 

[HRP] Bravo pour cette initiative de journal ! A quand la suite ? [/HRP]

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Filirae Aylia di Valecio,
Maison Noble Alkiane,
Dame de compagnie de la Karae Tamiela,
Ancienne Dame de compagnie de la Karae mère Lea,
Refondatrice et ancienne Herënae de la Maison Alkiane


BG d'Aylia :http://app.ryzom.com/app_forum/index.php?page=topic/view/8580/

#9 [fr] 

[HRP] Merci aux auteurs surtout. La dernière partie est en cours de relecture. Elle devrait bientôt arriver.[/HRP]

#10 [fr] 

Rubrique "Sortir"

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Le nord-ouest du Lac de la Liberté –Racines et Cascades
Troisième étape : Les cascades du bassin des Corsaires


Cascade de Windermeer
En longeant à la nage, et en direction de l’est, la falaise qui surplombe Windermeer (cf. notre article précédent dans la même rubrique), un passage permet de rejoindre le haut de la cascade qui se jette dans la baie de Windermeer.
Il est préférable d’attendre le jour pour s’y risquer. L’eau qui se précipite pour prendre son envol rend le sol glissant, et le plongeon serait vertigineux pour l’imprudent qui déraperait dans le noir.
Du haut de la cascade, dans la puissance du flot impétueux, le regard porte jusqu’à la Ferme de Windermeer, et parfois plus loin si le ciel est dégagé.


Cascade “de la corniche”
Depuis la cascade de Windermeer, nager le long de la rive orientale du lac en remontant vers le nord, jusqu’à atteindre une nouvelle chute d’eau (dans la deuxième brèche).
Celle-ci est exceptionnelle à plusieurs titres :

D’abord, c’est l’une des plus hautes cascades des Lacs.
(Elle ne peut prétendre à la première place officielle, car personne ne s’est encore risqué à mesurer sa taille exacte. Pas plus que celle de ses concurrentes, d’ailleurs.)

Ensuite, elle offre la particularité de s’élancer en un arc gracieux au-dessus de la corniche sur laquelle serpente le chemin.
Le voyageur qui s’arrête à cet endroit peut donc admirer le spectacle magique et toujours changeant du ciel fragmenté en myriades d’éclats par la chute d’eau.


Au bas de la cascade, il faut reprendre la nage et longer la rive nord, jusqu’à une grotte dans la paroi.
Au sec, à mi-chemin entre les deux étendues liquides, c’est l’endroit idéal pour un bon casse-croûte et une rasade d’un remontant quelconque, avant de redescendre de l’autre côté, vers le nord, pour rejoindre le lac suivant.


Cascade “du pont”
En repartant vers l’est, une nouvelle cascade se déverse dans le bassin inférieur.
De taille nettement plus modeste que la chute précédente, elle est pourtant facilement repérable grâce à la racine qui, à la fois, la surplombe en s’élançant vers la canopée, et plonge avec elle dans le lac situé en contrebas.
Elle partage également avec la chute précédente la particularité de “croiser” le chemin : le voyageur pourra en effet admirer l’eau filer presque sous ses pieds, puisque le passage forme cette fois un pont au-dessus de la crique où le flot grondant se mêle à l’eau plus calme du lac.


Cascade “de la boucle”
La dernière cascade, toujours en allant vers l’est, rejoint le Lac de la Liberté avec une sagesse toute relative, si on la compare aux précédentes.
Dernière étape de ce parcours, elle vaut surtout pour l’amusante racine en forme de boucle qui la jouxte et en signale l’emplacement.
Cette racine évoque assez bien la boutonnière qui refermerait cette sortie.
En effet, aucun chemin praticable ne permet de descendre jusqu’au lac en contrebas, sauf à piquer une tête dans la cascade,
Ici s’achève donc ce premier circuit de découverte des Lacs.
Vous pouvez bien sûr le reprendre en sens inverse, si vous souhaitez revoir certains sites sous un autre angle.
Sinon, et si la promenade vous a plu, n’hésitez pas à vous téléporter directement à Fairhaven, et à offrir une tournée à l’équipe de l’Onde qui vous a fait voyager.


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#11 [fr] 

Rubrique « Sortir »

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Les hauteurs de Vertval
L’Onde des Lacs vous propose aujourd’hui de découvrir une région proche de Fairhaven, mais encore relativement sauvage : les hauteurs qui entourent l’avant-poste de Vertval.

- Attention : cette sortie est déconseillée aux plus jeunes en raison de la présence abondante de cloppers et goaris, ainsi qu’aux homins souffrant de vertige -

Situé à l’ouest de Fairhaven, l’avant-poste de Vertval a été reconquis en 2532.
Il est rapidement devenu un lieu d’échanges commerciaux, en particulier avec Windermeer, malgré de nombreuses attaques de bandits.

Les racines autour de l’avant-poste dessinent approximativement deux cirques successifs : le premier abrite l’avant-poste proprement dit, avec son hall et, selon l’exploitant du site, une foreuse ou un trépan.
Le second, plus petit, est essentiellement occupé par de multiples colonies (kipees, goaris, cloppers, stingas, messabs…).

La balade commence au sud de l’avant-poste, au camp d’observation. Quelques gardes le protègent et assurent volontiers la sécurité des voyageurs en les débarrassant des cloppers qui les auraient éventuellement suivis jusque là.
A l’est, un éperon donne une belle vue sur les pontons de Fairhaven, en particulier Hartley’s Point et, si la brume s’est levée, jusqu’à la Fourche du Bon Marché au fond. Des barrières empêchent les plus téméraires de basculer vers la surface miroitante du lac en contrebas.

De l’autre côté du camp d’observation, la paroi intérieure du cirque (le côté nord du chemin) remonte derrière O’Duffy Garmer, le fournisseur des frontières, révélant sous un angle original les bâtiments de l’avant-poste.

Le reste de la balade se fait ensuite presque intégralement en longeant la falaise extérieure, sauf indication contraire.
Au début de la progression un passage un peu plus étroit constituera peut-être une épreuve pour les homins sensibles au vertige. Les autres s’approcheront de l’à-pic et apprécieront l’arche formée par une racine, sur leur gauche, et sur laquelle ils sont sans doute passés sans s’en rendre compte précédemment.

En continuant toujours vers le sud-ouest, tout en évitant ou en récoltant les cloppers (voir notre détour gastronomique ci-dessous), le panorama de l’entrée de l’Eau du Repos se dévoile progressivement au promeneur. Avec ses yelks et ses crays batifolant sur la plage.
Néanmoins, s’il est possible de narguer les goaris restés quelques dizaines de mètres plus bas, mieux vaut garder un œil sur leurs cousins cloppers installés en altitude.

La crête se divise ensuite en deux parties.
Celle du sud est sinueuse et sans issue, mais mérite d’être suivie jusqu’à son extrémité : en effet, elle constitue un remarquable poste d’observation pour admirer le double tunnel qui traverse la paroi occidentale du second cirque, et qui place idéalement Vertval entre Fairhaven et Windermeer.
De l’autre côté, vers le large, l’eau cristalline laisse deviner par endroit la flore qui tapisse le fond du lac.
Totalement dépourvue de faune agressive, cette arête offre de plus un site agréable où faire une pause et se réhydrater. Attention à ne pas abuser des spécialités trykers alcoolisées : la marche est haute pour ceux qui n’avancent plus très droit après quelques gorgées.

La promenade se poursuit en revenant à l’embranchement, et en traversant le second secteur étroit (nettement plus que le premier), au-dessus du tunnel.
En cas de rafales, il est conseillé aux plus grands de se pencher pour franchir cette portion : bien que la posture manque de dignité, elle offre moins de prise au vent et peut éviter une chute au milieu des goaris.
Mais si l’air est calme, le second cirque se déroule dans toute la vitalité de sa faune sous les pieds du voyageur, jusqu’à la petite racine qui marque la frontière avec le cirque de l’avant-poste.

A l’extrême ouest, les racines s’arrêtent au détroit de Windermeer, mais l’une d’entre elle résiste aux courants, et s’élance hors de l’eau, dernier bastion d’altitude avant les plages de Windermeer.

En remontant vers le nord-est, une île au large offre un spectacle surprenant : la sciure semble dessiner une main, posée à plat sur l’eau, dont le pouce et l’annulaire se relèveraient, comme pour protéger les flyners qui poussent dans la « paume ».
La vue changera par la suite, toujours en longeant la falaise extérieure vers le nord, et il ne sera plus guère possible de distinguer une main dans l’île qui s’étend en contrebas.
Mais c’est une occasion rare de voir des flyners du dessus, puisque ces plantes se déploient habituellement nettement au-dessus de la tête du plus grand des homins.

C’est à peu près dans cette zone, en face de l’Atelier des Sables et juste après la jonction des deux cirques, que se trouve le chemin pour redescendre vers les bâtiments de l’avant-poste.
Mais il est préférable de continuer encore un peu sur les hauteurs, et de suivre la crête jusqu’à son extrémité nord-est, un promontoire qui surplombe, à l’est, la cascade en amont de la tribu des « Friends of Fury », et au nord les plaines qui donnent accès au bassin de la grande cascade.
Le retour se fait alors en rebroussant chemin, pour un bon dîner au pied de la foreuse, en contemplant la nuit qui tombe et les étoiles qui s’allument au-dessus de la canopée.


*** Détour gastronomique ***
De nombreux cloppers peuplent les hauteurs de Vertval, ainsi que le second cirque, et n’hésitent pas à attaquer l’homin de passage.
Le voyageur prévoyant, ou gourmet, prendra soin de ne pas trop écraser les plus beaux spécimens en se frayant un passage, et de les redescendre ensuite vers l’avant-poste pour y réaliser la spécialité locale pour son dîner : le clopper farci.
Pour cela, faire cuire, selon l’appétit et la taille des crustacés, environ un clopper entier pour 4 convives dans de l’eau bouillante, avec 4 bourgeons de stinga par litre (à ramasser sur le trajet), pendant ½ heure.
Une fois les cloppers cuits, sortir la chair de la carapace et bien nettoyer celle-ci à l’eau froide.
Conserver l’eau du bouillon de cuisson, pour y faire cuire 2 douzaines d’œufs d’yber par clopper (le hasard faisant bien les choses, ces volatiles se rencontrent également sur les hauteurs de Vertval), émietter les œufs durs et les mélanger avec la chair du clopper.
A part, battre 8 œufs d’yber avec 3 grandes cuillères de lait de yubo (plus doux) ou de messab (plus poivré). Ces deux races d’herbivores paissent couramment sur les pentes autour de l’avant-poste, mais il n’est pas toujours possible de trouver des mères allaitantes.
Verser la sauce sur la chair et malaxer le tout pour en farcir la carapace préalablement réservée, avant de remettre directement sur le feu pendant 10 minutes.
Déguster chaud.
Les puristes choisiront une bière d’Avendale en accompagnement, mais les gourmets feront une infidélité aux Lacs et préféreront sans doute un vin blanc frappé d’Avalae.


(Et un grand merci à Laofa pour la balade)

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