ROLEPLAY


Les Chroniques de Laofa

HRP Total
Merci à Kaewa pour le titre de ce post, où je rassemblerais les aventures de Laofa (et des gens qu'elle rencontre) sur l'Ecorce. En principe, quand je cite quelqu'un, je lui ai demandé avant s'il était d'accord MAIS si vous vous rendez compte après coup que ce que je raconte ne vous plaît pas, je peux encore éditer ;)
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Sommaire récapitulatif (un post : un "chapitre")

Comment Laofa démarra
Où l'on apprend des choses sans intérêt sur le personnage principal
Le Tour des Capitales
Où l'on rentre enfin dans un peu d'action. Comment les Indécis traversèrent le monde et survécurent.
La Bataille contre les Kitins (event du 10 mars !)
Où l'on a enfin, vraiment, de l'action. Des Kitins et de la manière dont les homins gèrent les problèmes..
Une histoire de grenouille, 1ere partie
Où Laofa découvre que l'amour, c'est comme une grenouille qui rêve de sa couleur préférée.
Précisions hors role-play :P
Parce que parfois, il faut préciser ce que les persos peuvent apprendre et ce que les joueurs savent ;)
Petits carnets, 1ere partie
Des notes dans un carnet.
Le retour du Maraudeur
Atys, son univers impitoyaaaaable...

A venir
Petits carnets, 2eme partie
Une histoire de grenouille, 2eme partie

(et avec tout ça, j'ai encore plus d'un cycle de retard sur l'histoire actuelle ! ^^)
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Comment Laofa démarra

Les parents biologiques de Laofa étaient des Zoraïs adeptes des sports extrêmes. C'est du moins ce que se disait la jeune homine quand elle pensait à leur fin : quelle idée d'aller se promener dans la Goo quand on a deux enfants en bas âge ? Elle comprit bien plus tard qu'elle était, comme eux, d'une lignée de curieux capable de défier la mort pour répondre à une question innocente.
Quoi qu'il en soit, ses parents avaient finis dans le ventre d'une bande de frippo contaminés par la Goo, les laissant, ses soeur et elle, orphelines. A cette époque, sur Silan, il y avait déjà un grand flux de réfugiés et nul ne savait si les trois petites zoraïs avaient de la famillle ailleurs. Elles finirent par être recueillies par un couple de trykkers déjà plus tout jeunes, qui les élevèrent comme leurs propres enfants.

Ses soeurs Zirania et Yunka, un peu plus âgées, développèrent avec le temps le sérieux propre aux zoraïs et à sa majorité, elle décidèrent de rejoindre les Rangers de Silan, dévouant leur vie à aider les autres. Mais Laofa grandit avec des tas que questions existentielles. Une zoraï élevée dans la tradition trykker, cela laisse parfois des marques... Elle restait en admiration devant les "grands bleus", comme les appelaient Ma'Mi, intimidée par le sérieux et le hiératisme de ceux de sa race, mais elle ne pouvait s'empêcher de faire des bêtises, d'accumuler des maladresse et de rire de tout et de n'importe quoi, bien loin de la retenue qu'on disait inhérente aux zoraïs. Elle se sentait trykker au fond d'elle-même, en fait...

L'ambiance cosmopolite du camp de Silan encourageait du reste un certain mélange des genres. Ses meilleurs amies étaient une fyros et un trykker, Verica et Bredi. Ensembles ils allaient taquiner les yubos et ramasser les plumes des izams pour décorer leurs cabanes d'enfants. Ils faisaient aussi régulièrement l'école buissonière, au grand dam de Zirania, qui grondait sa soeurette :
"Si tu n'écoute pas un peu mieux, tu ne deviendra jamais Ranger !"

Bien qu'elle partagea les idéaux de paix de sa soeur, Laofa n'avait cependant pas pour ambition de devenir un héraut de la paix. Ce qu'elle voulait, c'était découvrir les sables brûlants de Pyr et les eaux tièdes de Fair Haven, marcher sous les arbres de la majestueuse Yrkanis et enfin découvrir le Pays de ses ancêtres, la mythique Zora. Alors, à sa majorité, elle décida de découvrir Atys et ses merveilles. Et pour commencer, de passer à Fair Haven.

Peut-être parce que son ami Bredi était de là-bas, peut-être pour satisfaire son côté trykker...

Elle avait des amis qui étaient arrivés sur le continent avant elle et qui lui avait parlé du contraste avec la tranquillité relative de Silan. Mais elle ne s'attendait pas à tout ça...

Elle ne se lassait pas de contempler les lagons et les comportements des nouvelles espèces qu'elle découvrait ici. Elle regardait, intimidée, les nombreux échanges sur la place du marché, osant à peine échanger ses matières contres quelques dappers aux commerçants les moins haut en couleurs. Elle découvrit aussi les luttes qui animaient l'écorce. Bien sûr, elle avait retenu les quelques leçons reçues à l'école, l'invasion des kitins, les guerres des nations, la lutte entre les kamis et les karavans... Mais ce n'était plus des histoires barbantes racontées par un vieux prof soporifique, c'était la réalité de tous les jours ici.

L'une de ses premières rencontre, une jeune trykette nommée Illicite, lui expliqua en guise de préambule : "Tu verras, tout le monde va essayer de te recruter." Elle avait aimé la franchise de la jeune fille et s'était liée d'amitié avec elle et sa soeur Elanira. Un jour, son amie Verica arriva complètement affolée dans la chambre qu'elles partageaient avec Bredi : "Un gars vient de m'offrir 100 000 dappers ! Comme ça ! Et après il a dit que sa guilde aimait bien aider les jeunes qui débutaient !
-Et tu as pris l'argent ? demanda Bredi.
-Et bien, je me suis dit qu'on trouverait à les employer... Mais je ne les connais pas, ces gens ? Et puis Kami, Karavan, c'est kipee-kipee !"
Laofa rit. Son amie avait une méfiance instinctive qui virait parfois à la paranoïa pour tous les groupes officiels. Mais elle était aussi troublée par la générosité pas complètement dénuée d'intérêt de certaines guildes. La guerre avait besoin de sève fraîche.
Elle entendait aussi d'effroyables histoires sur les Maraudeurs. Cependant, elle se demandait aussi si certains personnages étranges qu'elle avait croisé en ville n'étaient pas, justement, de ces grands méchants... Peut-être, peut-être pas ? Si c'était le cas, ils semblaient parfaitement homins. Mais Laofa était trop timide pour aborder les gens comme ça.

Un jour, Verica revint en arborant sur sa veste un petit sigle.
"Qu'est-ce que c'est ?" demanda Laofa, intriguée.
"L'emblème de ma Guilde," répondis fièrement Verica.
"Ho... Et... C'est quoi, comme guilde ?" Laofa était un peu vexée. Elle pensait que les trois amis rejoindrais la même guilde : depuis quelques temps, elle menait des recherches sur les diverses guildes afin qu'ils puissent choisir ensemble avec des arguments objectifs. Plus objectifs qu'un sac de dapper. Cependant, elle ne reconnaissait pas le dessin de celle de Verica.
Cette dernière, se retenant de rire, déclara :
"C'est la Guilde des Indécis !" Et devant l'air interloqué de la zoraï, elle expliqua :
"C'est Cyvos qui a eu l'idée. Tu te souviens, le grand zoraï devant qui tu bégaie ? Bon, il était comme nous, envie de découvrir tranquillement le monde sans se faire recruter tous les 100 mètres. Du coup, il a utilisé les pots-de-vin pour faire enregistrer une nouvelle guilde. Et voilà !"
Cyvos était une de ses figures mythiques qui avait marqué l'apprentissage de Laofa sur Silan. Un peu plus âgé, il avait rapidement rejoint les Rangers de Silan et aidait les jeunes (et moins jeunes) à affronter les dangers de l'île. Puis il était descendu sur le continent. Or, si Verica et d'autres de ses amis avaient souvent parcourues les collines en la compagnie du Ranger émérite, Laofa pendant ce temps restait à la maison pour rattraper le retard qu'elle avait pris à force de regarder le ciel. Quand ses amis revenaient et lui racontaient les exploits qu'ils avaient accomplis avec l'aide du grand Zoraï, elle battait des mains ; mais pour elle, Cyvos restait une sorte de héros lointain. Le fait qu'il ne soit pas si lointain que ça, et même d'un abord assez facile, était perturbant. Ce qui était encore plus perturbant, bien sûr, c'est que Laofa ne connaissait pas beaucoup de zoraï mâle. Ahem. Bref, Cyvos était Cyvos : tout le monde en disait du bien, elle-même avait à mainte reprise apprécié son aide et cette guilde paraissait une bonne blague. Dans la plus pure tradition trykker, en fait ! C'est ainsi que le lendemain, elle accompagna Verica pour se faire enregistrer à l'hôtel des Guildes.
"Voilà, pensa-t-elle, qui résoudra un moment cette histoire d'appartenance à un groupe."

Car après quelques semaines à observer le monde, Laofa commençait à trouver sa voie. Elle appréciait bien les Kamis et leurs bruits rigolos ; elle était fascinée par les masques Karavan et leurs étranges machines clignotantes. Les deux avaient des buts louables, selon elle. Les deux avaient aussi quelques zones d'ombres et il semblait parfois à Laofa que les homins ne se souciaient pas de les éclaircir : les fanatiques biaisaient (les fanatiques le font toujours), les modérés ne se posaient pas la question. Bref, Laofa se disait qu'elle n'avait aucune raison de détester un des deux groupes, et aucune raison non plus de les aduler. Ses parents adoptifs étaient assez traditionnalistes sur certaines questions : si eux-même adoraient Jena, comme beaucoup de Trykkers, ils pensaient que les Zoraïs devaient croire en Ma-duk et avaient donc veillé à ce qu'elle apprenne les croyances Zoraïs. Et donc, Laofa adressait ses quelques prière indifféremment aux deux entités. Quand à croire qu'elles étaient antithétiques, cela aurait été pour elle sombrer dans la facilité.

Pour les histoires de nations, elle ne connaissait finalement que la région des lacs. Elle ne prendrait pas partie avant d'avoir arpenté chaque pouce de terrain d'Atys. Du moins les régions civilisés.

Même les Maraudeurs, tiens. Les histoires les dépeignaient comme des mangeurs d'homins, mais ce qu'ils étaient en réalité, Laofa savait qu'il lui faudrait découvrir par elle-même. Leur guerre contre les Nations ne l'attirait pas à première vue, mais il ne faut pas juger la peau du mektoub avant de l'avoir occis.

Et dans la relativité existentielle dans laquelle elle entrait (ce qui lui permettait de mieux vivre aussi sa légère schizophrénie raciale), elle se mettait aussi à se poser des questions sur des sujets qui ne divisaient pas les homins. Sur les kitins, en premier lieu.

Laofa était fascinée par un tas de chose et les kitins en faisaient partie. Elle aimait s'asseoir au milieu des kippee et des kizoars et regarder la manière dont ils se comportaient. Elle était étonnée par leur caractère pacifique. C'était ça, la grande menace qui avait fait fuir les homins ? Il y avait de ces kitins pacifiques partout et cela ne gênait personne. Bien sûr, d'autres kitins étaient plus agressifs et dangereusement mortels ; mais les ragus et les torbak étaient aussi agressifs et on ne parlait pas de les éliminer de la surface de l'Ecorce. Elle avait hâte d'explorer les Primes Racines et d'en découvrir plus sur eux.

Laofa regrettait ses années à louper l'école. Elle aurait aimé à présent avoir accès à un endroit où elle pouvait poser toutes les questions, un endroit où d'autres comme elle pourraient chercher des réponses sans préjugés, confronter les théories avec une rigueur scientifique et un aimable respect. Elle avait entendu parler d'académie, mais où ? Elle espérait trouver un endroit où le savoir était accessible à tous. Ils étaient malins, les Sages des villes avec leurs phrases "le savoir ne doit pas tomber entre de mauvaises mains"... Mais elle ne voulait pas fabriquer des armes (ça, du reste, on trouvait ce savoir chez le premier homin du coin), elle voulait connaître l'histoire, la science, l'astronomie, la biologie, la théologie...



(HRP : et bientôt : Comment Laofa et des tas d'autres gens traversèrent le monde !!! Mais ce dernier, de texte, est en attente de validation par tous les gens que je cite. Là, en théorie, tout le monde a dit oui ^^)

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Plus d'histoires ici.
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