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Deux homins dont un tryker font intrusion en début de séance de la Chambre des Nobles aujourd’hui 'hui. Des émissaires de la... Paix. Oui, paix. Alors que les Fyros ont brûlé Thésos et se sont servis de cet incendie fratricide comme prétexte pour envahir le désert matis.
La royauté a tellement été prise au dépourvue face à cette attaque préméditée et a priori sans raison, que lors de la réplique malheureusement trop mal organisée, le Karan a été fait prisonnier. Et ces deux là, viennent nous parler de paix. Qu'attendent-ils ? Que nous cautionnions l'acte désespéré d'un empereur pour revigorer une ferveur patriotique en déclin ?
Yrkanis, capitale matis est devenue un coupe gorge. On s'y fait attaquer alors que l'on confectionne des bijoux, on retrouve sur le sol des cadavres tués si biens que mêmes les grâces de Jena ne peuvent rien pour eux. La paix... Si l'empereur frahar avait eu un poil d'honneur ou d'intelligence, il aurait demandé une audience au Karan afin de discuter, réfléchir à ce qui aurait pu être fait pour tenter d'arrêter la propension grandissante des homins a rejoindre et grossir les rangs des sans-loi. Cet empereur a eu peur de paraître faible. Il a fallu qu'il soit bien aveugle en réalité. Le mal n'est en rien spécifique à son territoire aride. Désormais il est trop tard et la barbarie de son acte impardonnable. Sa cruauté me fait froid dans le dos. Comment peut-on en arriver ainsi à tuer les siens ? Le chantage exercé avec le Karan en détention ne doit pas nous faire fléchir.
Et ces deux là peuvent toujours prendre leur temps pour expliquer leurs bonnes intentions. Assister à la Chambre des Nobles c'est être rompu aux discours de nobles qui aiment à s'écouter parler et qui le font fort bien. Si bien que l'on oublie la plupart du temps de quoi il était sujet lorsque le dit noble daigne enfin signifier qu'il en a terminé. Nous sommes habitués à leur zèle et nous savons faire tellement bien semblant d'écouter. Nous n'écoutons les nôtres que d'une oreille distraite alors deux émissaires venus défendre des assassins dans le but de nous affaiblir... Ce n'est que par politesse que je me retiens de bailler.
Le sujet suivant aurait pu être digne d'intérêt puisqu'il touche aux meurtres récent commis dans Yrkanis. Malheureusement le noble qui a prend la parole a le bon sens certes de proposer de renforcer la garde dans Yrkanis, mais il s'attache surtout à expliquer interminablement la nécessite de se lancer dans de grands travaux qui feraient rougir la démesure fyros. A l'écouter, il faudrait planter des tours de guets sur tout le territoire. « Forêt matis, terre du champignon en bois ».
Mais aucun de nous n'est dupe. La longueur de son discours ne cherche qu'à éviter que nous en venions au fond du problème, comme bien souvent. L'important n'est-il de monopoliser la parole, de se distinguer face au Karin ? Ou de gagner du temps...
Les récentes violences connues dans Yrkanis sont la conséquence de l'acte inconsidéré d'un sujet matis lors de la réunion secrète des maraudeurs qui s'est tenue dans les Primes Racines.
Je demande a prendre la parole pour pointer ce fait que personne n'ignore pourtant. A comprendre, que j'attends qu'un noble m'autorise à parler. Dire que j'ai vu chacun d'eux arriver à Yrkanis en sachant à peine tenir une épée... Ce pourrait être le Karin lui-même. Mais aujourd'hui il semble bien lointain. Il finit par intervenir toutefois, « Ça suffit ! » Notre querelle la probablement sorti de ses pensées. Je sais que j'ai raison, cette agression irréfléchie a provoqué la colère de ces sans-loi, destituer de son titre le coupable qui nous a mis en danger serait une sanction exemplaire.
Nous voilà donc reparti dans des précisions techniques sur des constructions inutiles à placer dans la forêt matis. Je n'écoute plus et quand mon regard revient à nouveau sur ce qui se passe devant moi, je peine à croire ce que je vois. Des kamistes... Par Jena, ils osent venir ici. Et nous avons du mal à nous en débarrasser. Ils résistent, ils s'acharnent.
Cet affront amène Stevano-Karin à clore prématurément une séance qui promettait de s'éterniser en détails soporifiques ainsi qu'à a prendre une décision spontanée et ferme : les assaillants son déclarés ennemis du royaume. Je prie alors Jena avec gratitude pour la remercier de son intervention qui a ouvert les yeux du Karin et lui a dicté les paroles d'un Karan. Jena Aiye.
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Deux homins dont un tryker font intrusion en début de séance de la Chambre des Nobles aujourd’hui 'hui. Des émissaires de la... Paix. Oui, paix. Alors que les Fyros ont brûlé Thésos et se sont servis de cet incendie fratricide comme prétexte pour envahir le désert matis.
La royauté a tellement été prise au dépourvue face à cette attaque préméditée et a priori sans raison, que lors de la réplique malheureusement trop mal organisée, le Karan a été fait prisonnier. Et ces deux là, viennent nous parler de paix. Qu'attendent-ils ? Que nous cautionnions l'acte désespéré d'un empereur pour revigorer une ferveur patriotique en déclin ?
Yrkanis, capitale matis est devenue un coupe gorge. On s'y fait attaquer alors que l'on confectionne des bijoux, on retrouve sur le sol des cadavres tués si biens que mêmes les grâces de Jena ne peuvent rien pour eux. La paix... Si l'empereur frahar avait eu un poil d'honneur ou d'intelligence, il aurait demandé une audience au Karan afin de discuter, réfléchir à ce qui aurait pu être fait pour tenter d'arrêter la propension grandissante des homins a rejoindre et grossir les rangs des sans-loi. Cet empereur a eu peur de paraître faible. Il a fallu qu'il soit bien aveugle en réalité. Le mal n'est en rien spécifique à son territoire aride. Désormais il est trop tard et la barbarie de son acte impardonnable. Sa cruauté me fait froid dans le dos. Comment peut-on en arriver ainsi à tuer les siens ? Le chantage exercé avec le Karan en détention ne doit pas nous faire fléchir.
Et ces deux là peuvent toujours prendre leur temps pour expliquer leurs bonnes intentions. Assister à la Chambre des Nobles c'est être rompu aux discours de nobles qui aiment à s'écouter parler et qui le font fort bien. Si bien que l'on oublie la plupart du temps de quoi il était sujet lorsque le dit noble daigne enfin signifier qu'il en a terminé. Nous sommes habitués à leur zèle et nous savons faire tellement bien semblant d'écouter. Nous n'écoutons les nôtres que d'une oreille distraite alors deux émissaires venus défendre des assassins dans le but de nous affaiblir... Ce n'est que par politesse que je me retiens de bailler.
Le sujet suivant aurait pu être digne d'intérêt puisqu'il touche aux meurtres récent commis dans Yrkanis. Malheureusement le noble qui a prend la parole a le bon sens certes de proposer de renforcer la garde dans Yrkanis, mais il s'attache surtout à expliquer interminablement la nécessite de se lancer dans de grands travaux qui feraient rougir la démesure fyros. A l'écouter, il faudrait planter des tours de guets sur tout le territoire. « Forêt matis, terre du champignon en bois ».
Mais aucun de nous n'est dupe. La longueur de son discours ne cherche qu'à éviter que nous en venions au fond du problème, comme bien souvent. L'important n'est-il de monopoliser la parole, de se distinguer face au Karin ? Ou de gagner du temps...
Les récentes violences connues dans Yrkanis sont la conséquence de l'acte inconsidéré d'un sujet matis lors de la réunion secrète des maraudeurs qui s'est tenue dans les Primes Racines.
Je demande a prendre la parole pour pointer ce fait que personne n'ignore pourtant. A comprendre, que j'attends qu'un noble m'autorise à parler. Dire que j'ai vu chacun d'eux arriver à Yrkanis en sachant à peine tenir une épée... Ce pourrait être le Karin lui-même. Mais aujourd'hui il semble bien lointain. Il finit par intervenir toutefois, « Ça suffit ! » Notre querelle la probablement sorti de ses pensées. Je sais que j'ai raison, cette agression irréfléchie a provoqué la colère de ces sans-loi, destituer de son titre le coupable qui nous a mis en danger serait une sanction exemplaire.
Nous voilà donc reparti dans des précisions techniques sur des constructions inutiles à placer dans la forêt matis. Je n'écoute plus et quand mon regard revient à nouveau sur ce qui se passe devant moi, je peine à croire ce que je vois. Des kamistes... Par Jena, ils osent venir ici. Et nous avons du mal à nous en débarrasser. Ils résistent, ils s'acharnent.
Cet affront amène Stevano-Karin à clore prématurément une séance qui promettait de s'éterniser en détails soporifiques ainsi qu'à a prendre une décision spontanée et ferme : les assaillants son déclarés ennemis du royaume. Je prie alors Jena avec gratitude pour la remercier de son intervention qui a ouvert les yeux du Karin et lui a dicté les paroles d'un Karan. Jena Aiye.
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Le Epenindeiti Ne MatisaeNe Ereis I Nind Dirae
Meriae E Filae Di Sai Necapanindei