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Fauve, ocre, vermeil, les couleurs de l'automne ont toujours annoncé le début de la fin d'un cycle. Fin qui sera bientôt marquée par une phase de repos végétal, tandis que l'écorce se parera d'un manteau blanc.
Alors... pourquoi ces specimens d'Olash et de Savaniel se sont mis à pousser dans le creux de deux des nouvelles failles ? Quel mystère se tapie derrière ce phénomène absurde ?
Au pied de cette flore, des sources de matières premières se dessinent à fleur d'écorce, impossible de les manquer. Des ressources suprêmes du désert de qualité plutôt faible, mais... suprêmes.
Dans chacune des deux failles, on trouve à l'entrée un puit rempli d'eau et de sciure. Mais de cette eau émane une chaleur provoquant des fumées blanches et noires, tandis que des flamèches dansent dans leurs volutes au ras de la surface liquide.
Tout ceci n'était pas visible juste après le séisme j'en suis certaine. Il est vrai que le désert était l'élément qui manquait encore au tableau du "nouveau Nexus" jusque là. Mais cette poussée là maintenant me parait contre-nature, tout comme cette eau qui brûle. Ces observations me pincent le coeur, car j'appréhende d'avoir eu tord : et si le Dragon y était vraiment pour quelque chose ?

Zendae l'Amazone,
Carnet d'observations au Nexus,
Automne du 2eme CA 2608