L'homin était émacié, son armure usée et rapiécée avait connu des jours meilleurs.
Cela faisait des années qu'il parcourait l'écorce, généralement sans révéler son identité, loin de la politique de l'Empire et de ses tracas, loin des responsabilités et des intrigues.
Il avait fait le tour des tribus Fyros, en quête d'un sens, d'une raison d'être, il avait vécu en ermite dans les zones les plus reculées d'Atys, mais chaque fois ses pensées le ramenaient à l'Empire Fyros.
Ses compagnons d'armes lui manquaient, la vie de la caserne, le rire des Légionnaires résonnant dans le réfectoire, les excès de boisson chez Lydix, le tintement des armes s'entrechoquant à l'entrainement ou au combat.
Il s'était perdu à Pyr; c'est à peine s'il avait reconnu la ville. Les gardes de la Porte Cerakos n'étaient plus les mêmes et ne le connaissaient pas; il n'y rencontra aucun de ses anciens compagnons, même pas chez Lydix qui lui apprit que les Patriotes préféraient Thesos ces temps.
Il retrouva la caserne, vide et recouverte de poussière, et s'effondra à même le sol, épuisé et dépité.
Quand il se réveilla, il entreprit de nettoyer la caserne de fond en comble; il aiguisa et huila les lames, évalua le contenu de l'armurerie, fit l'inventaire des coffres.
Il tomba sur les affichettes qu'il avait produites il y a des années de cela pour trouver de nouvelles recrues. Il se dit "pourquoi pas, après tout ?", prit la pile d'affiches et d'un air résolu, entreprit de les coller un peu partout dans les villes du désert Fyros.
Cela faisait des années qu'il parcourait l'écorce, généralement sans révéler son identité, loin de la politique de l'Empire et de ses tracas, loin des responsabilités et des intrigues.
Il avait fait le tour des tribus Fyros, en quête d'un sens, d'une raison d'être, il avait vécu en ermite dans les zones les plus reculées d'Atys, mais chaque fois ses pensées le ramenaient à l'Empire Fyros.
Ses compagnons d'armes lui manquaient, la vie de la caserne, le rire des Légionnaires résonnant dans le réfectoire, les excès de boisson chez Lydix, le tintement des armes s'entrechoquant à l'entrainement ou au combat.
Il s'était perdu à Pyr; c'est à peine s'il avait reconnu la ville. Les gardes de la Porte Cerakos n'étaient plus les mêmes et ne le connaissaient pas; il n'y rencontra aucun de ses anciens compagnons, même pas chez Lydix qui lui apprit que les Patriotes préféraient Thesos ces temps.
Il retrouva la caserne, vide et recouverte de poussière, et s'effondra à même le sol, épuisé et dépité.
Quand il se réveilla, il entreprit de nettoyer la caserne de fond en comble; il aiguisa et huila les lames, évalua le contenu de l'armurerie, fit l'inventaire des coffres.
Il tomba sur les affichettes qu'il avait produites il y a des années de cela pour trouver de nouvelles recrues. Il se dit "pourquoi pas, après tout ?", prit la pile d'affiches et d'un air résolu, entreprit de les coller un peu partout dans les villes du désert Fyros.