ROLEPLAY

...Leeis regarde le noble Matis décroche avec beaucoup de délicatesse son insigne et le remet à Letici avec un pincement au cœur. Elle regarde son Mentor, se dit qu'il n'a pas été anoblis par le Karan mais il a la noblesse du cœur et ses actes sont en accord avec ses paroles. Il fait preuve de la Noblesse qui se gagne par les pensées et par les actes.
Elle recule doucement et s'incline très respectueusement afin de saluer son ancien chef et l'assemblée. Quand elle se redresse, des larmes lui emplissent les yeux…

D'un mouvement elle se retourne et se dirige vers la rive. Elle marche d’abord doucement, mais elle ne peut empêcher son pas d'accélérer…
Elle pénètre l'eau et commence à nager quand une voix essoufflée l'interpelle :

Leeis !!!… LEEIS !!!
ATTENDS Nous…
on t'accompagne.

et la petite troupe s'ébranle vers le camps ils chantent, ils plaisantent, comme s'ils se rendaient à une chasse ou à une fêtes, mais leur cœurs est gros car c'est la fin de quelque chose, elle vas sur le continent et ne sait pas si elle les reverra un jour…

le groupe s'arrête un instant devant le camps Karavanier où Leeis prie un instant la déesse, puis le groupe se remet en marche… le chemin si long d'habitude est si vite avalé…

tout le monde se retrouve autour de Leeis, devant Chiang le grand Ranger bleu.
Elle hésite, se retourne, regarde une dernière fois ses amis…
Letici et tout les autres l'encourage, certain chantent d'autre sifflent ou Rient !
Leeis se décide enfin à questionner le chef ranger de Silan :

« Chiang-Kin, je désire rejoindre le continent... »

«Leeis Necyene, je sais que tu nous as rendu de grand services et que tu as beaucoup progressé depuis ton arrivée, mais  as-tu bien réfléchis ?
Le continent est un lieu dangereux, es-tu prête ?
Ne veux tu pas poursuivre ton entraînement ? »

« Nec Chiang-Kin, je suis prêtes ! j'ai hâte de me confronter à mon destin ! »

« Alors, Homine, vas trouver les Karavaniers de ma part. Ils te conduiront où tu veux aller.
Mata nékéan Nu'o Yaza, Ochi kami no... »

« Deles necat ser Chiang-Kin »

et le zoraï « sourit » en regardant Leeis s'éloigner entourée de sa petite troupe turbulente qui l'escorte…

Tous ces homins approchent de l'enclave Karavanière. Les barrières d'énergie crépitent, les gardes surveillent le groupe, ils n'ont pas l'habitude de voir autant d'homin pénétrer leur camps fortifié…
Mais ils se détendent, ils semblent avoir reçu un message…

Leeis s'approche de l'ambassadeur de la Karavane et lui demande :

« Deles silam, Chiang-kin m'a assuré que vous pourriez me conduire à Yrkanis, est-ce possible ?

Une étrange voix sort du masque opaque :

« es-tu certaine homine de vouloir te rendre sur le continent, c'est une terre dangereuse »

« Sil, ne eis prête e n'ai hâte ».

Alors, l'énigmatique personnage marque un silence, un scintillement magique entoure Leeis, elle a juste le temps de faire un signe à ses amis avant de disparaître définitivement de Silan.

Quand Leeis ouvre les yeux, elle est devant les portes D'yrkanis la sublime…

sa nouvelle vie commence