Un groupe de matis d'âges avancés parcouraient la capitale royale, un tas d'affiches sous les bras, ils étaient prêts à les distribuer à tous et à les placarder partout en ville.
Celui qui semblait être le chef du groupe avait toutes les manières d'un grand noble ; les autres également, mais le charisme de chacun d'entre eux était bien moindre.
Partis des quartiers résidentiels du district de Leanon, ils suivaient les allées les plus bondées donnant le tract à chaque matis qu'ils croisaient, même parfois en double ou triple pour que se soit également distribué à la famille. Ils avançaient d'un pas lent mais sûr vers les quartiers marchand du nord de la capitale. Une foule était présente autour d'un crieur public autoproclamé qui vantait le nouveau traité de paix et qui prenait soin de décortiquer chaque ligne du tract que chaque matis avait reçu au pied de sa porte durant la nuit pour le démonter grâce aux éléments du nouveau traité. Le groupe de vieux matis sourièrent en coin. Il n'avait pas vu un tel enthousiasme depuis longtemps. Ils continuèrent néamoins leur chemin sans prêter plus attention au crieur, dépassant le marché nord et arrivant au belvédère. Le matis en chef de ce groupe murmura quelques mots en mateis à chaque acolyte. Ils se dispersèrent pour toucher un plus grand nombre de personne avec leurs tracts. Le matis en chef restait quant à lui sous le belvédère, accrochant ses dernières affiches sur les piliers de l'édifice. On pouvait y lire ceci :
Le matis en chef ajouta rapidement ces quelques lignes en post-scriptum :
Celui qui semblait être le chef du groupe avait toutes les manières d'un grand noble ; les autres également, mais le charisme de chacun d'entre eux était bien moindre.
Partis des quartiers résidentiels du district de Leanon, ils suivaient les allées les plus bondées donnant le tract à chaque matis qu'ils croisaient, même parfois en double ou triple pour que se soit également distribué à la famille. Ils avançaient d'un pas lent mais sûr vers les quartiers marchand du nord de la capitale. Une foule était présente autour d'un crieur public autoproclamé qui vantait le nouveau traité de paix et qui prenait soin de décortiquer chaque ligne du tract que chaque matis avait reçu au pied de sa porte durant la nuit pour le démonter grâce aux éléments du nouveau traité. Le groupe de vieux matis sourièrent en coin. Il n'avait pas vu un tel enthousiasme depuis longtemps. Ils continuèrent néamoins leur chemin sans prêter plus attention au crieur, dépassant le marché nord et arrivant au belvédère. Le matis en chef de ce groupe murmura quelques mots en mateis à chaque acolyte. Ils se dispersèrent pour toucher un plus grand nombre de personne avec leurs tracts. Le matis en chef restait quant à lui sous le belvédère, accrochant ses dernières affiches sur les piliers de l'édifice. On pouvait y lire ceci :
"Avis au fier peuple matis"
Chers et chères Matis,
Vous qui êtes venus lors de la signature du traité nouveau, vous qui êtes loyaux au Karan, à la famille royale, au royaume. Vous qui êtes de fiers et vrais matis. Vous ne vous êtes pas rendu compte de l'attitude plate du Karan à la signature du traité. Son regard était vide.
Vous qui êtes venus lors de la cérémonie en honneur de la sainte Karavan et de notre Déesse Jena quelques lunes après le traité nouveau. Vous avez entendu, et cela nous en sommes certains. Le Karan est affaiblit et c'est pourquoi notre humble Karin est venu à sa place. Notre bon Roi, qui a enduré tant d'épreuve depuis sa jeunesse ne peut s'affaiblir en si peu de temps, c'est un homin, un matis fort.
Dans le contexte actuel des nouvelles terres où l'empire barbare voisin est tombé face aux maraudeurs et où les amateurs de paix veulent imposer leur bon sens entre deux peuples dont les gênes et l'histoire se repoussent mutuellement, les barbares mené par Dexton avaient tout intérêt à garder notre Karan sous leur influence. Nous ne savons pas ce qu'ils lui ont fait subir durant son emprisonnement mais nous en avons la quasi certitude. Les fyros agissent sur l'esprit de notre bon Roi, ils doivent le droguer d'une manière ou d'une autre. Pour le bien de son peuple, Yrkanis Karan ne se serait jamais abaissé à signer un traité de paix dévalorisant le royaume, dévalorisant les matis, vous dévalorisant en vous mettant au même rang que ces barbares fyros.
Eveillez-vous frères et soeurs matis. Nous sommes dupés. Prenez en compte le tract que ce matis inquiet. Il s'est rendu compte avant tous que nous avons été dupés.
Nous sommes sûrs que dans chacun d'entre vous, le doute est présent.
Nous sommes sûrs que dans chacun d'entre vous, l'envie de réagir est là.
Surveillez vos courriers, il se peut bien que ce matis inquiet réintervienne et nous aussi.
Fila,
Que Jena nous protège tous des malheurs qui planent sur nous.
Jena aiye, Yrkanis aiye, Matis aiye.
Le mouvement d'Azaen, inquiet pour l'avenir mais éclairé par Jena et réconforté par nos coeurs purs de matis.
Le matis en chef ajouta rapidement ces quelques lignes en post-scriptum :
"PS:"
Et, par Jena, n'écoutez plus ce crieur autoproclamé répétant par coeur le traité nouveau, il vous dupe tout comme le ferait un fyros, un tryker peu scrupuleux ou un maraudeur.
Azaen di Bottirri