La lame se resserra sous la gorge de Shayma. La silhouette mystérieuse semblait fixer Acour. Elle prit la parole, le ton de sa voix était étrangement calme.
« Tu as dis Ki'yumé ? Que sais-tu de lui, tryker ? »
Acour réfléchissait à toute vitesse. La situation était mauvaise, il ne pouvait rien tenter sans mettre en péril la vie de Shayma. Peu importe l'identité de l'étranger, il semblait connaître Ki'yumé. Il n'était d'ailleurs pas impossible que ce soit lui : Il était de très grande taille et on pouvait deviner un très léger accent zoraî. Ki'yumé avait-il un accent ? Il l'avait oublié ...
Le maraudeur fît le vide dans son esprit. Il fallait agir calmement. Malgré la situation, il prit un air sûr de lui et répondit :
« Je sais que Ki'yumé n'accepterait pas que du mal soit fait à l'un de ses camarades. Qui es-tu étranger, pour t'opposer ainsi à deux puissants maraudeurs de la Sève Noire? »
Shayma déglutit, peu rassurée par la stratégie d'Acour.
« Crois-tu pouvoir m'intimider, tryker ? Je suis celui qui pose les questions. Et si tu tentes quoi que ce soit, je la tue. Que sais-tu de Ki'yumé, de la Sève Noire, et qui êtes-vous ?»
Obstiné, Acour tenait fermement ses armes.
« Tu veux savoir qui je suis ? Je m'appelle Acour, ils m’appelaient le Géant. Et si mon nom ne t'évoque rien, tu vas comprendre dans quelques instant pourquoi les homins m'ont donné ce titre. »
La silhouette noire pencha la tête sur le côté, comme pour mieux observer le tryker.
« Acour ? Si tu es bien celui que dis être, alors mes chances de victoires sont presque nulles. Cependant, je sais qu'Acour ne laissera pas un camarade mourir, contrairement à Ki'yumé, comme tu sembles le croire. Et puis ici, pas de résurrection. Alors, je vais me répéter, une dernière fois : Que sais tu de Ki'yumé ? »
Acour était coincé, l'assaillant avait de toute évidence raison : il ne pouvait rien tenter sans mettre la vie de Shayma en danger. Il serra les dents et coopéra.
« Ki … Ki'yumé était l'un des Instigateurs de notre clan. Le Maître Alchimiste, celui qui détenait la recette de ... »
L'inconnu coupa Acour. La voix avait changé de tonalité, on pouvait deviner de la surprise.
« Était ? »
Le tryker cogita à nouveau. Au vu de sa réaction, l'étranger ne devait pas être au courant de la mystérieuse disparition de Ki'yumé. Ce qui disqualifiait au passage l'hypothèse qu'il l'était lui même. Pourtant, et il en était convaincu, la fiole contenait de la Sève Noire. Et puis il était bel et bien zoraï.
« Oui. Il a disparu quelques heures avant le Grand Essaim, nous ne l'avons jamais revu. Nous étions justement à la recherche d'indices quand nous sommes tombés sur cet endroit… Le manoir des Kaldons, l'Unique de Kiriga, la Sève Noire ... Tout correspond ! Mais qui es-tu bon sang ?! »
La lame se desserra légèrement de la gorge de Shayma.
« Vous semblez savoir beaucoup de choses sur Ki'yumé … Mais comment certifier que vous êtes bien du Clan de la Sève Noire? Comment savoir si tu es bien celui que tu dis être, « Acour » ?»
En guise de réponse, le tryker rangea sa dague et montra sa main libre au zoraï. De son autre main, il passa le tranchant de son épée courte sur la paume ouverte. L'enchantement ne se fit pas attendre. Au moment même où le sang se mit à couler, une vague de froid émana de l'épée. La main d'Acour fuma et blanchit légèrement. Le tryker serrait les dents. Il rompit le contact et lança son arme aux pieds de l'étranger. Elle se planta dans le sol, toujours fumante.
« Irak Vilazzê, la Morsure Glaçante. La réponse te suffit ?»
La silhouette noire fixa l'épée un long instant avant de reprendre la parole.
« Rory est vivante ? »
Acour massait activement sa main pour la réchauffer.
« Bien-sur, que crois-tu ... A part Ki'yumé et quelques autres, nous sommes encore tous là ! Bref, je pense avoir répondu à tes attentes. Relâche Shayma maintenant ! »
Le zoraï resta silencieux de longues secondes.
« … Uniquement si vous n’emmenez voir Rory. »
Le tryker réfléchissait à la meilleur stratégie possible. Il allait jouer la carte du bluff. Tendant sa main vers l'étranger, il lui sourit.
« Si tu veux, tu sembles bien connaître le clan après tout. Rory serait intéressée de te rencontrer, qui que tu sois. Maintenant, relâche Shayma, s'il te plaît. »
La lame se desserra à nouveau de la gorge de la fyros. Profitant de la naïveté du zoraï, elle lui asséna un violent coup de coude dans le ventre qui lui fit lâcher totalement prise. Au même moment, Acour avait bondit en avant pour récupérer son épée et fondre sur l'étranger. C'était sans compter sur la vivacité du zoraï qui dégrafa sa grande cape d'un éclair avant de la jeter sur la course du petit homin. Celui-ci bondit à nouveau et trancha l'étoffe noire d'un coup d'épée. Profitant de la perte passagère du champ de vision offerte par la cape, le zoraï avait dégainé une massue à l'allure peu solide. Sûr de sa force et de son arme, Acour asséna un violent coup d'épée à son adversaire au moment même ou celui-ci lançait son coup de massue. Le tryker comprit son erreur trop tard, lorsque le tranchant d'Irak Vilazzê rentra en contact avec la massue. Comme tant d'autres, ils s'était fait berner par son apparence miteuse. Acour fût soufflé comme une feuille et s'écrasa sur une étagère.
« Cette … Cette massue … Grong ?! »
Le zoraï recula, conscient du coup de chance qu'il avait eu. On pouvait enfin observer correctement son visage. En effet, malgré la forme du masque, il n'avait pas grand chose à voir avec Ki'yumé. Plus jeune, plus beau aussi, et surtout en meilleur santé. Si sa chevelure mauve avait été de couleur or, on aurait presque pu le confondre avec un jeune Kiriga.
Prêtant peu d'attention à son compagnon, Shayma fixait attentivement le zoraï.
« Acour … Je crois savoir qui il est. »
Le tryker se releva douloureusement en serrant les dents.
« Vas-y, dis moi, avant que je le massacre ! ... Hey, fait attention Shayma !»
La fyros marchait calmement en direction du zoraï. Celui-ci recula à nouveau.
« Non, attend. Dis, tu ne serais pas Vao, l'émissaire envoyé à Zora et retenu par la Théocratie ? »
Le zoraï se figea. Son expression avait totalement changée.
« Va … Vao ? Non … Vao est mort. »
Shayma avançait toujours, malgré les cris d'Acour.
« Si, j'en suis sûre. Comment as-tu fais pour sortir des geôles de Zora, te retrouver ici, et survivre après tout ce temps? »
Le zoraï passa une main tremblante sur son masque. Les paroles de Shayma l'avaient profondément bouleversées.
« J'ai … J'ai dis que je voulais voir Rory ... »
« Ce n'est pas comme si tu maîtrisais toujours la situation. Tu es seul contre deux maintenant, tu n'as aucune chance, je te conseille de parler. Alors, comment as-tu survécu, et surtout, comment as-tu trouvé cet endroit ? Toutes ces choses appartiennent à Ki'yumé, et je sais que tu étais son disciple. Cet endroit existait déjà à l'époque ? Parle, tu n'as aucun moyen de t'en sortir ! »
Le zoraï semblait reprendre ses esprits peu à peu.
« Ah bon … Tu crois ?! »
D'un geste rapide, il leva et rabaissa son bras gauche. Les petites flammes flottantes qui servaient d'éclairage fusèrent sur la table d'alchimie. Celle-ci s'enflamma brusquement. Shayma hurla et Acour fonça sans réfléchir vers le début d'incendie.
« Non !! La Sève Noire !! »
Mais il semblait que certaines des substances présentes n'appréciaient pas les hautes températures … La table explosa et Acour fût, à nouveau, soufflé en arrière pour s'écraser, à nouveau, sur une étagère. Il se révéla douloureusement en hurlant :
« Pauvre fou !! Je vais te tuer, je vais te tuer !! »
Le zoraï rattacha Grong à sa ceinture. Il souriait.
« Non, je ne crois pas. Je viens de détruire le seul échantillon de Sève Noire synthétisée, ainsi que tous les documents permettant de la recréer. Par chance, la recette n'est pas perdue. Elle existe encore en un seul endroit : ma tête. Alors je crois que vous n'avez le choix : Je veux voir Rory. ».
Acour et Shayma était abasourdis par le retournement de situation. Le zoraï se dirigea calmement vers ce qu'il restait de la table d'alchimie. Il ramassa quelques seaux d'eaux entreposés non loin et éteignit les flammes. Rassemblant quelques affaires, il se retourna vers les deux maraudeurs.
« Vous êtes prêts ? »
Acour et Shayma se regardaient résignés, ils n'avaient pas le choix. Shayma soupira.
« Tu sais au moins comment sortir d'ici ? Tout le manoir s'est fait détruire par un Kinkoo. D'ailleurs, il faudra être prudent une fois de retour à la surface. »
Le zoraï sourit, il avait gagné.
« Oui, bien-sur. Ki'yumé a fait creuser de nombreuse galeries comme celle-ci à l'époque. Un grand réseau s'étend ici. Il avait l'air d'affectionner particulièrement cette région, je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ... »
Acour ramassa Irak Vilazzê et se dirigea vers la sortie.
« Pourquoi ? Car c'est là que tout à commencé... Aller, la route est longue. »
« Tu as dis Ki'yumé ? Que sais-tu de lui, tryker ? »
Acour réfléchissait à toute vitesse. La situation était mauvaise, il ne pouvait rien tenter sans mettre en péril la vie de Shayma. Peu importe l'identité de l'étranger, il semblait connaître Ki'yumé. Il n'était d'ailleurs pas impossible que ce soit lui : Il était de très grande taille et on pouvait deviner un très léger accent zoraî. Ki'yumé avait-il un accent ? Il l'avait oublié ...
Le maraudeur fît le vide dans son esprit. Il fallait agir calmement. Malgré la situation, il prit un air sûr de lui et répondit :
« Je sais que Ki'yumé n'accepterait pas que du mal soit fait à l'un de ses camarades. Qui es-tu étranger, pour t'opposer ainsi à deux puissants maraudeurs de la Sève Noire? »
Shayma déglutit, peu rassurée par la stratégie d'Acour.
« Crois-tu pouvoir m'intimider, tryker ? Je suis celui qui pose les questions. Et si tu tentes quoi que ce soit, je la tue. Que sais-tu de Ki'yumé, de la Sève Noire, et qui êtes-vous ?»
Obstiné, Acour tenait fermement ses armes.
« Tu veux savoir qui je suis ? Je m'appelle Acour, ils m’appelaient le Géant. Et si mon nom ne t'évoque rien, tu vas comprendre dans quelques instant pourquoi les homins m'ont donné ce titre. »
La silhouette noire pencha la tête sur le côté, comme pour mieux observer le tryker.
« Acour ? Si tu es bien celui que dis être, alors mes chances de victoires sont presque nulles. Cependant, je sais qu'Acour ne laissera pas un camarade mourir, contrairement à Ki'yumé, comme tu sembles le croire. Et puis ici, pas de résurrection. Alors, je vais me répéter, une dernière fois : Que sais tu de Ki'yumé ? »
Acour était coincé, l'assaillant avait de toute évidence raison : il ne pouvait rien tenter sans mettre la vie de Shayma en danger. Il serra les dents et coopéra.
« Ki … Ki'yumé était l'un des Instigateurs de notre clan. Le Maître Alchimiste, celui qui détenait la recette de ... »
L'inconnu coupa Acour. La voix avait changé de tonalité, on pouvait deviner de la surprise.
« Était ? »
Le tryker cogita à nouveau. Au vu de sa réaction, l'étranger ne devait pas être au courant de la mystérieuse disparition de Ki'yumé. Ce qui disqualifiait au passage l'hypothèse qu'il l'était lui même. Pourtant, et il en était convaincu, la fiole contenait de la Sève Noire. Et puis il était bel et bien zoraï.
« Oui. Il a disparu quelques heures avant le Grand Essaim, nous ne l'avons jamais revu. Nous étions justement à la recherche d'indices quand nous sommes tombés sur cet endroit… Le manoir des Kaldons, l'Unique de Kiriga, la Sève Noire ... Tout correspond ! Mais qui es-tu bon sang ?! »
La lame se desserra légèrement de la gorge de Shayma.
« Vous semblez savoir beaucoup de choses sur Ki'yumé … Mais comment certifier que vous êtes bien du Clan de la Sève Noire? Comment savoir si tu es bien celui que tu dis être, « Acour » ?»
En guise de réponse, le tryker rangea sa dague et montra sa main libre au zoraï. De son autre main, il passa le tranchant de son épée courte sur la paume ouverte. L'enchantement ne se fit pas attendre. Au moment même où le sang se mit à couler, une vague de froid émana de l'épée. La main d'Acour fuma et blanchit légèrement. Le tryker serrait les dents. Il rompit le contact et lança son arme aux pieds de l'étranger. Elle se planta dans le sol, toujours fumante.
« Irak Vilazzê, la Morsure Glaçante. La réponse te suffit ?»
La silhouette noire fixa l'épée un long instant avant de reprendre la parole.
« Rory est vivante ? »
Acour massait activement sa main pour la réchauffer.
« Bien-sur, que crois-tu ... A part Ki'yumé et quelques autres, nous sommes encore tous là ! Bref, je pense avoir répondu à tes attentes. Relâche Shayma maintenant ! »
Le zoraï resta silencieux de longues secondes.
« … Uniquement si vous n’emmenez voir Rory. »
Le tryker réfléchissait à la meilleur stratégie possible. Il allait jouer la carte du bluff. Tendant sa main vers l'étranger, il lui sourit.
« Si tu veux, tu sembles bien connaître le clan après tout. Rory serait intéressée de te rencontrer, qui que tu sois. Maintenant, relâche Shayma, s'il te plaît. »
La lame se desserra à nouveau de la gorge de la fyros. Profitant de la naïveté du zoraï, elle lui asséna un violent coup de coude dans le ventre qui lui fit lâcher totalement prise. Au même moment, Acour avait bondit en avant pour récupérer son épée et fondre sur l'étranger. C'était sans compter sur la vivacité du zoraï qui dégrafa sa grande cape d'un éclair avant de la jeter sur la course du petit homin. Celui-ci bondit à nouveau et trancha l'étoffe noire d'un coup d'épée. Profitant de la perte passagère du champ de vision offerte par la cape, le zoraï avait dégainé une massue à l'allure peu solide. Sûr de sa force et de son arme, Acour asséna un violent coup d'épée à son adversaire au moment même ou celui-ci lançait son coup de massue. Le tryker comprit son erreur trop tard, lorsque le tranchant d'Irak Vilazzê rentra en contact avec la massue. Comme tant d'autres, ils s'était fait berner par son apparence miteuse. Acour fût soufflé comme une feuille et s'écrasa sur une étagère.
« Cette … Cette massue … Grong ?! »
Le zoraï recula, conscient du coup de chance qu'il avait eu. On pouvait enfin observer correctement son visage. En effet, malgré la forme du masque, il n'avait pas grand chose à voir avec Ki'yumé. Plus jeune, plus beau aussi, et surtout en meilleur santé. Si sa chevelure mauve avait été de couleur or, on aurait presque pu le confondre avec un jeune Kiriga.
Prêtant peu d'attention à son compagnon, Shayma fixait attentivement le zoraï.
« Acour … Je crois savoir qui il est. »
Le tryker se releva douloureusement en serrant les dents.
« Vas-y, dis moi, avant que je le massacre ! ... Hey, fait attention Shayma !»
La fyros marchait calmement en direction du zoraï. Celui-ci recula à nouveau.
« Non, attend. Dis, tu ne serais pas Vao, l'émissaire envoyé à Zora et retenu par la Théocratie ? »
Le zoraï se figea. Son expression avait totalement changée.
« Va … Vao ? Non … Vao est mort. »
Shayma avançait toujours, malgré les cris d'Acour.
« Si, j'en suis sûre. Comment as-tu fais pour sortir des geôles de Zora, te retrouver ici, et survivre après tout ce temps? »
Le zoraï passa une main tremblante sur son masque. Les paroles de Shayma l'avaient profondément bouleversées.
« J'ai … J'ai dis que je voulais voir Rory ... »
« Ce n'est pas comme si tu maîtrisais toujours la situation. Tu es seul contre deux maintenant, tu n'as aucune chance, je te conseille de parler. Alors, comment as-tu survécu, et surtout, comment as-tu trouvé cet endroit ? Toutes ces choses appartiennent à Ki'yumé, et je sais que tu étais son disciple. Cet endroit existait déjà à l'époque ? Parle, tu n'as aucun moyen de t'en sortir ! »
Le zoraï semblait reprendre ses esprits peu à peu.
« Ah bon … Tu crois ?! »
D'un geste rapide, il leva et rabaissa son bras gauche. Les petites flammes flottantes qui servaient d'éclairage fusèrent sur la table d'alchimie. Celle-ci s'enflamma brusquement. Shayma hurla et Acour fonça sans réfléchir vers le début d'incendie.
« Non !! La Sève Noire !! »
Mais il semblait que certaines des substances présentes n'appréciaient pas les hautes températures … La table explosa et Acour fût, à nouveau, soufflé en arrière pour s'écraser, à nouveau, sur une étagère. Il se révéla douloureusement en hurlant :
« Pauvre fou !! Je vais te tuer, je vais te tuer !! »
Le zoraï rattacha Grong à sa ceinture. Il souriait.
« Non, je ne crois pas. Je viens de détruire le seul échantillon de Sève Noire synthétisée, ainsi que tous les documents permettant de la recréer. Par chance, la recette n'est pas perdue. Elle existe encore en un seul endroit : ma tête. Alors je crois que vous n'avez le choix : Je veux voir Rory. ».
Acour et Shayma était abasourdis par le retournement de situation. Le zoraï se dirigea calmement vers ce qu'il restait de la table d'alchimie. Il ramassa quelques seaux d'eaux entreposés non loin et éteignit les flammes. Rassemblant quelques affaires, il se retourna vers les deux maraudeurs.
« Vous êtes prêts ? »
Acour et Shayma se regardaient résignés, ils n'avaient pas le choix. Shayma soupira.
« Tu sais au moins comment sortir d'ici ? Tout le manoir s'est fait détruire par un Kinkoo. D'ailleurs, il faudra être prudent une fois de retour à la surface. »
Le zoraï sourit, il avait gagné.
« Oui, bien-sur. Ki'yumé a fait creuser de nombreuse galeries comme celle-ci à l'époque. Un grand réseau s'étend ici. Il avait l'air d'affectionner particulièrement cette région, je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ... »
Acour ramassa Irak Vilazzê et se dirigea vers la sortie.
« Pourquoi ? Car c'est là que tout à commencé... Aller, la route est longue. »
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Author of the novel "La Guerre Sacrée" : https://la-guerre-sacree.fr/